oui, après avoir bien réfléchi : je ne me souviens pas comment est décrit la chevelure de Fitz, mais pour moi il est et restera brun...

J'en suis rendu au cinquième tome, La voie magique. J'ai bien aimer le quatrième volume...mais je trouve qu'il manque d'action dans cette série. Fitz mange, Fitz dors Fitz fais ci ou ça...et toujours à la première personne du singulier je trouve ça lassant. Je vais acheter le sixième pour finir la première série et je vais probablement la donnée après. Avec toutes les bonnes critiques que j'avais lues je m'attendais à plus.Bien déçu...

Pour ce qui est de l'écriture à la première personne, étant donné que Fitz est le narrateur, ça ne risque pas de changer. Manque d'action ? On peut savoir à quoi tu t'attendais, par rapport à quel livre ? Parce que si on prend les plus beaux passages descriptifs de...(cycle de plus de 4 tomes au choix), ça ne bouge pas non plus, et le découpage français fait qu'on a des tomes beaucoup plus lents, mais ce n'est pas pour autant que c'est du remplissage : ce n'est pas la novelisation de Rambo anthology !!C'est l'histoire de Fitz, les souvenirs de Fitz; Fitz est parfois agaçant, tête à claques, mais aussi, attachant, comme l'histoire est de son point de vue, il est facile de partager ses émotions.Et autant que je me souvienne, entre les assasinats, les complots, les embuscades, les combats contre les pirates, les malveillances de Royal...c'est loin d'être un livre de cuisine (Fitz tient d'ailleurs à jour la comptabilité sur son corps en gardant scrupuleusement les cicatrices et stigmates des scènes d'action : si on fait le compte à la fin, il en a largement son compte).En somme, ne te dis pas déçu alors que tu n'en es qu'au deux tiers (et encore, je ne compte pas les suites de la saga), le meilleur est peut-être encore à venir

Manque d'action? Mais où? Tu aurais dit dans le tome 9 (les Secrets de Castelcerf), je t'aurais dit oui et encore, je l'ai trouvé passionant.L'écriture à la première personne peut gêner mais personnellement je trouve que ça nous rapproche du narrateur et offre une autre vision de l'histoire, plus intime et personnelle. A vrai dire, je n'imagine pas lire l'histoire de Fitz à la troisième personne. Et comme le dis Foradan, tu n'est qu'au deux tiers de la première partie. Sans parler de la deuxième partie qui est selon moi encore meilleure que la première :)Cependant, si cette histoire de narration te gêne vraiment je te conseille plutôt Les Aventuriers de la Mer, du même auteur

Bon peut-être avez vous raison. Je crois que le problème est (en partie) que je lis en ce moment The Wheel Of time en VO de Robert Jordan. Là l'action ne lâche pas mais pas une seconde .

Chaos a écrit :Bon peut-être avez vous raison. Je crois que le problème est (en partie) que je lis en ce moment The Wheel Of time en VO de Robert Jordan. Là l'action ne lâche pas mais pas une seconde .

Ah tiens, c'est étrange, j'ai ressenti exactement le contraire. peut être à cause de la VF, en tout cas, j'ai trouvé beaucoup plus d'actions dans Fitz que dans la Roue Du Temps.

Moi aussi l'Assassin Royal m'a pas mal déçu mais pas vraiment pour le manque d'action mais surtout pour Fitz que je trouve inconsistant et très idiot (franchement il manque de mourrir quasiment dans chaque bouquin à cause de sa connerie...pour un assassin...) et au style de Hobb que je n'aime pas (mais bon ça c'est mes gouts alors...). Quand je pense que Hobb est à la mode...je préfère du Zelazny, du Moorcock, du Howard, du Glenn Cook, ....Enfin peut être qu'un jour je lirais la suite si celui qui me les avait prêté les achète et me les passe, et encore faudrait-il que je n'ai rien d'autres à lire.

Je suis également une grande déçue de L'Assassin royal... J'en avais vu énormément de bonnes critiques, beaucoup de lecteurs enthousiasmés, et je me retrouve à lire un texte loooong et lent avec un héros pâlot, assez idiot parfois et très agaçant...Je me suis donc très rapidement arrêtée pour passer à des choses plus intéressantes (j'avais eu du mal à finir le premier, attendu des mois avant d'attaquer le second que j'avais pourtant déjà...), mais je n'ai pas abandonné l'idée de m'y remettre cependant ! mais je le ferais sans doute en prenant soin d'en attendre moins que la première fois, ça passera mieux.Mais pour lire Les Aventuriers de la mer, est-ce qu'il faut avoir lu L'Assassin royal d'abord ou les histoires sont indépendantes ? je sais que la question a déjà souvent été posée mais je n'arrive vraiment pas à m'y retrouver avec ces parutions françaises complètement désordonnées...

la plupart des lecteurs conseillent, dans l'ordre :- les 6 premiers tomes de l'assassin royal (1er cycle)- les aventuriers de la mer- les 7 derniers tomes de l'assassin royal (2nd cycle)Moi, je n'ai pour l'instant lu que les 13 tomes de l'assassin royal (à la suite), sans que ça ne m'ai pluq choqué que ça. J'attend la sortie du dernier tome des aventuriers de la mer pour me lancer dedans !Sered

Comme Sered, j'ai lu les 13 tomes de L'Assassin Royal à l suite et j'ai ensuite commencé Les Aventuriers de la Mer, ça ne m'a pas géné du tout.

C'est vrai qu'on peut très bine lire tous les tomes avec Fitz sans être perdus, mais l'avantage en lisant dans le bon ordre, c'est qu'on arrive pour lire Les Aventuriers de la Mer sans savoir la fin. En lisant tous les tomes de L'Assassin Royal, avant on n'a quand même des infos sur le destin de certains personnages, puisqu'on croise notamment Selden dont on ne se douterait pas de l'évolution normalement. Ce n'est pas nuisible à la compréhension, mais ça peut gâcher quelques surprises.

Puisqu'on est dans la série des déçus de l'Assassin Royal, j'ajoute ma voix aux contestataires. :DJe rejoins les avis précédents, j'ai trouvé l'histoire très lente et surtout le héros très énervant, et dans une histoire racontée à la première personne, forcément si on accroche pas au héros il est difficile d'accrocher à l'histoire. :(Donc pour le moment je n'ai aucune envie d'aller plus loin avec Robin Hobb, même si elle écrit de fort belle manière.

J'ai beaucoup apprécié la première trilogie de l'assassin royal, la seconde par contre (surtout le tome 5 et 6) m'a plutôt ennuyé. J'ai donné une seconde chance à Robin Hobb en entamant le premier volume de la troisième trilogie : La lenteur est à son comble et les états d'âmes de Fitz deviennent énervant.

Merci pour vos indications, je pense que je m'en tiendrai au conseil de Zakath Nath pour me garder la surprise enfin, si je trouve la motivation pour m'y remettre, en tout cas !

Juste pour souligner un point que sauf erreur je n'ai pas vu évoqué dans les pages précédentes à propos de la narration à la première personne : c'est non seulement assez original en soit dans un roman de fantasy, mais surtout le fait que le narrateur nous raconte son histoire plusieurs années après renforce le côté mélancolique de l'histoire de Fitz.On se doute dès le début que les choses riquent de mal se terminer pour lui, et on espère pourtant comme lui jsqu'au bout que sa situation va s'arranger, alors qu'en fait... Hobb fait preuve avec cette fin du 1er cycle d'une terrible ironie, Ces éléments sont un des points les plus originaux du roman et j'espère avor convaincu les déçus de donner une nouvelle chance à mon assassin préféré.

Izareyael a écrit :Je suis également une grande déçue de L'Assassin royal... J'en avais vu énormément de bonnes critiques, beaucoup de lecteurs enthousiasmés, et je me retrouve à lire un texte loooong et lent ....

Ah ben ça me rassure, j'ai cru que j'avais perdu mon goût pour les bonnes lectures. Alors d'accord la dame écrit bien mais y'en a quand même des tonnes comme elle, ce n'est pas parce qu'ils ne sont pas connus en France ou mal traduits qu'ils n'existent pas. Mais à la fin de ce premier tome en VO de l'Assassin Royal je me demande vraiment comment et pourquoi un tel buzz s'est produit autour de ses romans Le bon moment, la bonne promo, l'absence de concurrence à la même période. Ca n'a pas l'ampleur de Martin par exemple. Ni la jovialité et l'épisme d'un Jordan. Ni même la légèreté de Feist et Eddings par exemple (mais je la classe dans la même catégorie des "sympathiques mais on peut s'en passer") Les personnages ne sont pas si "fouillés" que ça et en tout cas ils n'ont pas réussi à produire en moi un réel attachement. Je pense que je finirais la trilogie plus pour savoir ce qui arrive à Kettricken que pour connaitre la destinée de Fitz. Le récit à la première personne d'une Jacqueline Carey est tellement plus prenant. Si vraiment on doit faire un buzz autour de quelqu'un, j'aimerais vraiment qu'il soit aussi vif autour de La Marque, ce qui prouverait le bon goût des français Et dans la catégorie jeune orphelin et/ou laissé pour compte, il y a tellement plus attachant : Simon chez Tad Williams, Lyra chez Pullmann, HP, le Torak de Michelle Paver, Sonea de Canavan. Et j'en oublie (Sabriel, Jaenelle...)Fitz m'a fait penser à Nathaniel dans la trilogie de Bartiméus : il est geignard et si l'on s'attache à connaitre son devenir c'est plus pour le monde et les gens qui l'entourent que pour lui. Finalement on a hâte de savoir quels autres malheurs seront amenés par les Red ships mais bon sang : qu'est ce que ça se traine !!! 400 pages pour en arriver là :wacko:J'ai commencé récemment un autre livre que je n'ai pas pu finir de Georges Foveau "Les chroniques de l'Empire". C'est étrange parce que très comparable : bien écrit (auteur français) style agréable, le monde semble vraiment intéressant, le récit est fait par le héros à la première personne et depuis son lit de grabataire qui raconte ses mémoires. Il est décrit comme un jeune fonctionnaire imbu de sa personne que ses aventures vont complétement changer. Donc ben tout pareil : j'ai juste pas envie de savoir ce qu'il va lui arriver. :/Un personnage antipathique pourquoi pas, mais il faut quand même qu'il ait un minimum de charisme et ça Fitz en manque grandement. Bon pas grave hein, je ne manque de rien à lire pour les 50 prochaines années, et du coup c'est plutôt bien d'avoir pu retirer Hobb de la liste des priorités

Bon, je vais profiter du fait que je ne me sens plus trop seul à penser ça : Fitz m'exaspère. Il m'éneeeeeeeerveuh. Même moi, qui suis pourtant sous-doué comme pas deux, aurait mieux réussis que fitz dans certain passages... Kwakeuh difficile de faire pire que moi en fait...Comme l'avais si bien dit une autre personne dont j'ai oublié le pseudo, "si on accroche pas au héros il est difficile d'accrocher à l'histoire". Dans ce roman, c'est d'autant plus vrai que le héros, c'est l'histoire. Enfin à mon humble avis :pDonc je rejoins le klan des déçus-par-cette-histoire-mais-qui-grace-aux-autres-qui-font-si-bien-son-eloge-vont-retenter-de-la-lire.Ps : je précise quand même que j'ai fini la série, pour ne pas qu'on me dise :"Wai mais attends, lis tout avant de critiquer"

Ca me déprime de voir tous ces gens qui n'aiment pas!! Mais bon, tous les goûts sont dans la nature après tout ^^Personnellement, j'ai adoré les trois cycles (certes, il me manque le tome 9 des Aventuriers De La Mer, mais j'ai dévoré tous les autres). C'est vrai que par moment Fitz est un peu exaspérant, mais c'est pas supposé être un homme parfait. Tout le monde a ses petits défauts, on fait avec. ^^J'ai tout particulièrement adoré Fou et Kettricken, même si Fitz reste un personnage que j'aime bien. Il y en a tant d'autres auxquels je me suis attachés, mais en faire la liste serait très long et fort peu utile. L'histoire est originale (même si la trame de base comporte des choses déjà vues, l'histoire en elle-même ne sonne pas comme telle).Le style change dans chaque cycle, et c'est ce qui fait que je ne me suis ennuyée à aucun instant. Je trouve cette série très addictive (et confirme donc ce que dit George R.R. Martin, au dos d'un des volumes des ADLM), et elle reste aujourd'hui dans le top 5 de mes sagas/livres préférés.PS : Je ne vois absolument pas Ed Speeler en Fitz, pour moi c'est un petit garçon brun et qui a l'air beaucoup plus chetif, au tout début de l'histoire. J'ai peut-être calqué mon image sur le peu que l'on voit sur les couvertures, mais en tout cas, cette couverture et Ed Speeler ne correspondent absolument pas à l'image que je m'en fais.

Witch, autant je peux parfaitement entendre que l'on n'apprécie pas ce cycle-là, autant je ne peux que réagir à la lecture de certains de tes arguments que je qualifierai de spécieux . Certes Hobb écrit bien, certes elle est heureusement loin d'être la seule, mais je ne crois pas que ces qualités s'arrêtent là. On peut sans trop prendre de risque mettre en avant la très grande qualité des ses descriptions des attitudes et psychologie des personnages, une très grande facilité à décortiquer les sentiments "ordinaires"… Alors oui, c'est parfois irritant de voir Fitz réfléchir cent fois à un problème pour prendre finalement la mauvaise décision, mais je dirais simplement que là, on ne parle plus de la qualité d'un bouquin, mais simplement du fait qu'on aspire à un autre genre de littérature. Tu parles de la Marque, j'en suis justement à peu près à la moitié ; c'est certes bien, mais c'est très loin – pour moi –, d'avoir la puissance évocatrice de l'Assassin royal. Et je perçois chez Carey certains de ses tics d'écriture comme assez irritant, et proches d'effets de manches grandiloquents. Comme quoi, les coups et les douleurs goûts et les couleurs…

Les personnages ne sont pas si "fouillés" que ça et en tout cas ils n'ont pas réussi à produire en moi un réel attachement.

Là effectivement, si tu passes à côté de l'immense attachement que que l'on peut ressentir pour les différents personnages (Fitz, Burrich, Vérité, le Fou, etc.), on rate effectivement une partie de l'intérêt du bouquin.

Et dans la catégorie jeune orphelin et/ou laissé pour compte, il y a tellement plus attachant : Simon chez Tad Williams, Lyra chez Pullmann, HP, le Torak de Michelle Paver, Sonea de Canavan.

Bon, je ne connais que Torak et Lyra, mais faut quand même pas pousser mémé dans les orties sur ce coup-là. Torak est quand même beaucoup plus basique, moins complexe et plus formaté qu'un Fitz. Quant à Lyra, l'approche est différente, mais là encore, pas du tout d'attachement particulier, ni de plaisir particulier à faire sa connaissance.Pour conclure, je pense que ton message m'aurait moins piqué les yeux si tu l'avais placé dans un sens plus personnel et moins universel. Je n'ai jamais pu entrer dans La Roue du Temps par exemple – et j'ai poussé sur 4 tomes. Il ne me viendra jamais à l'idée de déclarer "ce bouquin est surcôté". Je suis passé à côté, n'ai pas réussi à en percevoir les qualités, mais mettre en relation la réussite d'un bouquin qu'on a pas aimé avec les aspects commerciaux ou de circonstance, cela ne me convainc pas. Et puis quand tu le mets sur le même plan qu'un Eddings, Feist Martin ou Jordan, je me demande si on a bien lu le même bouquin . J'adore Martin par exemple, mais c'est quand même une tout autre littérature. Effectivement, le rapprochement pour l'heure qui me semble le plus exact est celui d'avec Phèdre, et il me semble qu'Élise l'avait fait sur un autre sujet.Par ailleurs, je suis loin de porter Hobb au pinacle. En dehors des Aventuriers de la mer, ses différents écrits sont pour moi plusieurs crans en-dessous. Mais pas touche à L'assassin royal, ou alors avec d'autres arguments .

Tiens un avis bien personnel sur une raison qui ne m'a pas fait aimer L'Assassin Royal:Je trouve Fitz idiot au possible. Il est éduqué pour être un assassin, intelligent, qui réfléchit froidement, et malgré cette éducation il ne prend quasiment que de mauvaises décisions, tombe dans tous les traquenards, ne fait pas une fois un boulot d'assassinat ou d'espion correctement...C'est vrai que l'écriture est bonne, les Six-Duchés sont sympa et l'immersion est correct. Mais avec un "héros" comme ça je n'ai pas continué après la première partie et ne le désire pas (en tout cas pour l'instant).Pour l'attachement des personnages et leur psychologie je préfère les persos du Cycle de Ténébreuse que j'estime plus profond.