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Et notons que la couverture a changé !Aslan a écrit :Ça devrait au moins plaire à Luigi !:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/642 ... lmann-Levy


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Alors, j'ai reçu le roman ce matin. Déjà, la couv en grande taille ne fait pas le même effet... Il faut dire que j'aime pas vraiment le style d'Alain Brion...Sinon, il y a toujours indiqué "tome 1" sur la couverture, et le roman fait 348 pages. Ceux qui l'ont lu en anglais pourraient sans doute déterminer ce qu'il en est !
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si, j'ai lu le premier et suis étonné de ne pas avoir déjà posté mes avis de lecture qui remontent à il y a quelques mois. Le premier tome est bien écrit avec un réel dynamisme dans le traitement de l'histoire et une plume légère et précise de l'auteur. Ses personnages, notamment Tessa, sont très bien décrits et font très humains avec leurs peurs et leurs défauts. Tout laisse présager le développement d'un triangle amoureux avec deux beaux chevaliers servants à ses ordres mais je pense que l'auteur traitera le tout avec sa finesse coutumière. Le monde de la ronce d'or qui allie paix et violence est lui aussi très bien amené car on le découverte petit à petit. Pour l'instant l'intrigue reste très localisée mais j'aimerais découvrir les autres pays présents sur la carte, notamment l'île Ointe.Il s'agit donc pour moi d'un très bon premier jet! 

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Et ce "tome 2" est donc disponible !Aslan a écrit :[url]http://nsa02.casimages.com/img/2008/08/06/08080605033880665.jpg[/url]Septembre là aussi !Après un combat sans merci l’ayant séparée de Ravis, le mercenaire qu’elle a rencontrée à son arrivée dans le monde de la Ronce d’Or, Tessa McCamfrey parvient à l’abbaye de l’île Ointe, où les frères l’accueillent fraîchement. Attaquée la nuit de son arrivée par une créature mi-homme, mi-démon, engendrée par la magie du scribe d’Izgard, la jeune femme réussit à s’enfuir et trouve refuge dans la grotte où le frère Avaccus, dernier scribe de l’île à pratiquer la sorcellerie, est confiné depuis vingt-et-un ans. Ce dernier lui explique que la Ronce d’or, la bague qui l’a transportée dans cet autre monde, est une « éphémère », un objet chargé de pouvoir qui passe entre les mondes pour semer la guerre et la destruction sur son passage. Le premier roi de Garizon l’a découverte par hasard, et elle lui a permis de conquérir le monde. Hélas, l’éphémère n’a plus jamais quitté ce monde ainsi qu’elle l’aurait dû, car le roi l’a piégée grâce à l’enluminure d’un scribe d’autrefois, un certain Ilfaylen. Avec l’aide d’Avaccus, Tessa comprend enfin pourquoi elle a été conduite en ce monde : son destin est d’en chasser à jamais la Ronce d’or, pour contrecarrer les plans machiavéliques du roi Izgard de Garizon…

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Un bon roman avec des personnages qui sont, comme il a été évoqué plus haut, certes classiques mais décrits avec beaucoup de finesse; le style étant à mon avis supérieur à celui du livre des mots qui était son premier roman.Le fil général du livre et le personnage de Tessa me rapelle beaucoup l'appel de Mordant de Stephen Donaldson, avec dans les deux cas des jeunes femmes de notre monde qui sont déjà comme en dehors de la réalité, et prêtes après un temps court à s'adapter à un univers étranger.La magie suit également un principe comparable au roman de Donaldson, Un petit regret concernant la 4è de couverture de Calman Lévy : elle dévoile beaucoup trop la suite de l'intrigue en résumant les 150 premières pages de la 2è partie (soit presque la moitié du tome !).
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Très bonne comparaison. J'ai lu Donaldson après, mais c'est vrai que l'on peut observer quelques similitudes entre les deux personnages. Si l'un des romans vous a plu, il y a de grandes chances que le second vous plaise aussi !john doe a écrit :Le fil général du livre et le personnage de Tessa me rapelle beaucoup l'appel de Mordant de Stephen Donaldson
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Je viens de terminer le second et dernier tome et je suis assez mitigé au final.Le talent de conteuse de JV Jones, déjà entraperçu avec sa précédente trilogie du baker boy s'est ici affiné avec de très belles descriptions, un enchainement cadencé des évènements et un grand talent pour nous faire ressentir certaines émotions. Réussir à m'intéresser et à me faire partager l'exaltation de l'heroïne lorsqu'elle réalise ses enluminures alors que je n'y connais rien à rien est un tour de force digne d'éloges. De même, j'ai trouvé rafraîchissant le personnage principal de Tessa à la fois fort et fragile par moments. Sa volonté alliée à son passé douloureux et à sa capacité d'adaptation forcent le respect.A l'inverse, le personnage de Ravis, en tant que beau guerrier ténébreux aux souvenirs torturés fait beaucoup plus lisse et perd de son charme au fil des pages. Il est parfait et réussit tout sans coup férir, ce qui empêche de s'attacher au personnage. De même, Camron et le complexe d'Oedipe n'est pas des plus originaux. A part Tessa, seul le scribe Ederius avec son douloureux mélange de devoir, d'affection et de fatalité, ainsi que l'énigmatique et tragique Violante et la faible mais en même temps courageuse Angéline parvinrent à tirer leur épingle du jeu en se rendant des plus intéressants. JV Jones a aussi du mal à tenir un rythme uniforme dans le récit et son histoire traîne en longueur par moment sans apporter grand chose de plus. Parfois hachée, la lecture n'est donc pas tout le temps vivante et vibrante. Enfin, je regrette aussi le manque d'exploration du onde intéressant créé par l'auteur où la plume et le papier formant des enluminures constitue la magie intrinsèque. Les paysages traversés restent encore des mystères, et le reste du monde est à peine mentionné au fil des lignes. Peut-être un autre dyptique permettra-t-il de l'éclairer sous un jour plus précis.L'ensemble reste très bon et j'ai ressenti un grand plaisir à suivre les pérégrinations de Tessa qui lutte pour éviter l'avênement de la Ronce d'Or et le déclenchement d'un conflit meurtrier à grande échelle. Mais avec quelques petites améliorations supplémentaires je pense que le prochain livre de l'auteur atteindra les sommets.