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Pour moi faut tout simplement arrêter de faire des livres pour ados.Un ados est très capable de lire des livres "pour adultes" j'ai bien commencé par du Stephen King et du Anne Rice à l'adolescence. Et ce que le jeune auteur dit est très vrai sur les vampires...beurk...Par contre si on l'écoutait tous les livres pour ado ressemblerait à du Salvatore, peu de style, beaucoup d'action comme dans un jeu vidéo...Alors là je dis non, simplifier le style juste pour leur faire plaisir....au contraire ça permet de mieux s'immerger et de découvrir la langue.Non franchement...supprimons les livres pour ados....c'est rarement bon et souvent médiocres alors...

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C'est ce que je retiens :
Ne Sous-Estimez Pas Votre Audience
Ça me rappelle une amère expérience avec un éditeur jeunesse, qui m'avait expliqué en long, en large et en travers que les adolescents étaient des idiots qui ne comprendraient jamais des romans "compliqués de plus de 500 000 signes"... qu'il fallait créer des personnages lisses mais attachants, moraux, etc. Sur ce point je pense que ce jeune garçon a bien saisi quelque chose...

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Plutôt culotté, ce garçon! Non seulement il sait ce qu'il veut, mais en plus il n'hésite pas à le dire! :lol:Bon, je ne suis pas toujours d'accord avec ses idées (sa vision d'un "bon scénario" et son refus de certains "registres" de langues...), mais rien que pour ce qu'il dit des romans crées sur mesures pour intégrer la fameuse catégorie "jeunes adultes", il faudrait que les éditeurs lisent cet article!!

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Kain l'obscur a écrit :Par contre si on l'écoutait tous les livres pour ado ressemblerait à du Salvatore, peu de style, beaucoup d'action comme dans un jeu vidéo...Alors là je dis non, simplifier le style juste pour leur faire plaisir....au contraire ça permet de mieux s'immerger et de découvrir la langue.
Je ne suis pas sûr que ce soit exactement ce qu'il veut dire, en particulier sur le style. Il conseille juste d'éviter d'utiliser des termes archaïques qui ne soient là que pour donner une "patine" au récit, mais qui concrètement n'apporte rien à l'histoire. Un peu comme les mots inventés pour le plaisir de (on doit d'ailleurs avoir un sujet là-dessus, au besoin). Et ça, c'est aussi mon avis, un livre doit être lisible, si déjà on emploie un vocabulaire qui opère une sélection et rebute la moitié du lectorat, c'est un peu du n'importe quoi. C'est à peine mieux si ça les fait rire en trouvant ça nul.Après concernant l'action, on a tous nos périodes. Je sais que quand j'étais ado, j'adorais les histoires de bastons (même si je suis plutôt calme par nature). Et ça ne m'empêche pas d'apprécier tout autre chose maintenant. Mais ado, c'est clair que je trouvais Eddings (ou Dragon Ball en anime) beaucoup plus passionnant (visuellement) que Jules Verne (que j'ai lu et adoré à la même période). Mais ça ne titille pas la même chose. Pour un instant plaisir, même à l'heure actuelle, je ne saurais pas bien ce que je choisirais parmi ces trois propositions.Et par dessus tout, je suis de l'avis que quoi qu'on lise, c'est toujours mieux que de s'abrutir devant la télé, donc tant mieux si les éditeurs prennent ce genre d'avis un peu plus au sérieux et fournissent enfin des romans qui collent à ce que les jeunes garçons veulent, plutôt que des mièvreries insipides.

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A part le fait que je trouve le ton de cet article un peu "pédant", il y a certains points sur lesquels je suis d'accord, mais pas tous...
Un autre géant, qui fait apparemment tâche d'huile dans la littérature pour ados (ça c'était complètement intentionnel) est cette espèce de désir qui pousse les écrivains à maladroitement asséner des morales sur l'équité ou l'honneur ou autres conneries banales à travers des histoires qui autrement seraient bonnes.
Là j'avoue qu'il a raison, malheureusement je ne suis pas certaine que ce travers soit propre uniquement à la littérature jeunesse, certes il est plus marqué, mais c'est un trait qui est présent dans bien nombre de romans fantasy dits pour adultes, pour mon plus grand agacement d'ailleurs...
Et ensuite il y a les vampires et autres créatures supernaturelles qui apparaissent dans beaucoup de romans pour ados contemporains. Les vampires, pour faire simple, sont géniaux. Par contre, les histoires de vampires d'aujourd'hui comportent 100 pages de descriptions fleuries de romances et 100 pages sur des personnes typées emo.
Ouais d'accord, mais n'empêche qu'il y a un public pour ce type de littérature et Stephenie Meyer en est la preuve vivante, c'est bien l'indication que l'avis de ce jeune garçon n'est pas l'unique représentant des attentes du lectorat ado.
Enfin, voici ce que je considère comme la règle cardinale quand on écrit pour de jeunes adultes : Ne Sous-Estimez Pas Votre Audience. Elle sait en fait beaucoup de choses sur ce qui se passe en politique. Elle comprendra la plupart des blagues que vous pensez qu'elle ne comprendra pas. Elle a une bien plus grande tolérance pour l'horreur et l'action que la plupart des adultes.
En revanche là dessus je suis entièrement d'accord avec lui.Par contre Kain l'obscur quand tu dis :
Pour moi faut tout simplement arrêter de faire des livres pour ados.Un ados est très capable de lire des livres "pour adultes" j'ai bien commencé par du Stephen King et du Anne Rice à l'adolescence. Et ce que le jeune auteur dit est très vrai sur les vampires...beurk...
Je trouve ta déclaration un peu radicale. :huh:. Encore une fois, si les éditeurs continuent de publier des livres pour ados c'est que ça se vend, les jeunes ne sont pas tous formés sous le même moule et surtout ils ne mûrissent pas tous à la même vitesse. Quand j'avais 11 ans ça faisait longtemps que j'avais laissé tomber mes bibliothèques vertes pour des littératures adultes alors que ma tante de 30 ans de plus en lisait encore pour son plus grand plaisir, comme quoi il n'y a pas de règle en la matière. D'autant plus, tu le dis toi même, rien n'empêche un adolescent de se tourner vers la littérature plus mature au moment où il le juge opportun, donc de là à supprimer les bouquins jeunesse...:rolleyes:

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elise a écrit :Ouais d'accord, mais n'empêche qu'il y a un public pour ce type de littérature et Stephenie Meyer en est la preuve vivante, c'est bien l'indication que l'avis de ce jeune garçon n'est pas l'unique représentant des attentes du lectorat ado.
J'attendais que quelqu'un la relève celle-là et sorte l'argument Meyer. ;)Je me souviens avoir fait la demande de qui sur le forum avait lu et apprécié Meyer et dans la très grande majorité c'était des filles (femmes). Et j'aurais tendance à dire que la littérature vampire du moment, est quand même essentiellement destinée à un public féminin (bit-litt, dérivé de chick-litt), avec justement de la romance, des jeunes filles et des vampires, bref des choses que moi en tant que gars j'aurais tendance à trouver niaises ;) Mais je suis bien d'accord pour reconnaître qu'une part des lecteurs (en gros les adoEs) soient preneuses.Après pour avoir des vampires vraiment méchants, sombres, qui ne tombent pas amoureux mais plutôt qui violent à tour de bras, c'est déjà un peu plus dur, surtout en ce moment. Et je pense que c'est à ça que ce garçon pensait ;)Que voulez-vous on a pas les mêmes fantasmes, mentalités suivant si on est un homme ou une femme :) (sans jugement de valeur - différent c'est tout).PS : et si on me sort l'exemple de Buffy, je répondrais que tous les gars qui suivaient la serie ne le faisait que pour voir le soutien-gorge de SMG :D et qu'ils se foutaient royalement de l'intrigue Buffy / Angel ;)

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Il est prouvé que la majorité du lectorat adolescent est un lectorat féminin, que les garçons décrochent de la lecture non pas à cause d'une offre inadaptée mais parce que lire ce n'est pas viril, donc l'édition publie maajoritairement des romans pour ado destiné aux filles. C'est certainement différent chez les Américains puisque la génération d'ado actuel n'a jamais autant lu (source article du Seattle Post (http://seattlepi.nwsource.com/books/306 ... lit08.html).

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Je viens de voir la brève et de lire l'article. Je pense que j'en ai saisi la substance en VO, mais je lirai au calme la traduction de Nak pour être sûr de pas faire de contre-sens...Globalement, je le trouve assez bon, même culotté d'oser dire ce genre de choses. C'est bien !C'est vrai que si les éditeurs s'appuyaient sur les desiderata du jeune public au lieu de faire "ce qu'ils pensent qu'il faut lire", ce serait certainement de meilleur qualité. Mais je n'ai pas tout lu non plus en littérature jeunesse et je suis sûr qu'il y a aussi du bon, comme il existe du bon et du pire en littérature "adulte".Je retiens en revanche sa saillie sur l'excès de moralité dans les publications qu eje trouve entièrement justifiée mais qui d'ailleurs pourrait ne pas s'arrêter qu'à la littérature... Entre discours pontifiants, dessins animés tellement mous et lisses qu'ils coulent hors de l'écran et le matraquage moral scolaire et parental, les ados se retrouvent enfermés dans une tour d'ivoire, surprotégés.Quant à la lecture et au choix des œuvres, certains ne sont pas forcément libres chez eux de lire le genre qu'ils souhaitent (je sais que je l'ai vu passer dans un sujet, mais je sais plus où... :p )Je suis d'accord avec Luigi concernant l'analyse sur les vampires. Même si je n'ai pas lu Meyer (mais le résumé me fait penser à de la bit-lit bien ancrée dans le genre). Et au passage, je n'ai regardé Buffy qu'une seule fois et j'ai même pas fini l'épisode tellement c'était nul.Je crois que comme beaucoup, je resterais avec l'idée principale du texte dans ce Ne sous-estimez pas votre public.
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Luigi Brosse a écrit :
Kain l'obscur a écrit :Par contre si on l'écoutait tous les livres pour ado ressemblerait à du Salvatore, peu de style, beaucoup d'action comme dans un jeu vidéo...Alors là je dis non, simplifier le style juste pour leur faire plaisir....au contraire ça permet de mieux s'immerger et de découvrir la langue.
Je ne suis pas sûr que ce soit exactement ce qu'il veut dire, en particulier sur le style. Il conseille juste d'éviter d'utiliser des termes archaïques qui ne soient là que pour donner une "patine" au récit, mais qui concrètement n'apporte rien à l'histoire. Un peu comme les mots inventés pour le plaisir de (on doit d'ailleurs avoir un sujet là-dessus, au besoin). Et ça, c'est aussi mon avis, un livre doit être lisible, si déjà on emploie un vocabulaire qui opère une sélection et rebute la moitié du lectorat, c'est un peu du n'importe quoi. C'est à peine mieux si ça les fait rire en trouvant ça nul.
Pour les mots inventés, je partage ton avis (et le sien). Mais quant au recours aux mots "anciens", s'il ne faut pas en abuser bien sûr, je ne vois pas en quoi ils nuisent au récit, au contraire (Est-ce le registre de langage empêche Les trois mousquetaires d'être une lecture palpitante?). La "patine" du récit ne fait peut-être pas partie de l'histoire, mais elle fait partie de l'ambiance qui se dégage du roman. Ce serait quand même dommage de n'utiliser que "le langage moderne" ainsi que le réclame ce garçon.

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Fabien Lyraud a écrit :Il est prouvé que la majorité du lectorat adolescent est un lectorat féminin
En tout cas pas dans ton article ;) ou alors j'ai mal lu, mais si jamais tu en as un sous la main, je suis preneur. Et si jamais en plus ça parle de fantasy, on le traduira :)Mais très intéressant néanmoins de voir qu'en fait ce sont 10% de la population qui concrètement lit beaucoup plus qu'avant, pour les autres ça stagne.

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Aviendha a écrit :Est-ce le registre de langage empêche Les trois mousquetaires d'être une lecture palpitante?
Je ne me souviens pas suffisamment pour savoir si Les trois Mousquetaires contient de l'ancien français ou pas (parce que ne l'oublions pas mais Doth et Methinks, c'est presque de l'ancien anglais - enfin disons que le français moderne est moderne depuis plus longtemps que l'anglais - de manière générale). Il ne me semble pas vraiment que ce soit le cas, ou alors je n'ai lu que des versions "converties" en français moderne. Quoi qu'il en soit, amha, je pense que les Trois Mousquetaires est largement compréhensible en sixième par un élève moyen.Par contre, prendre Rabelais et Gargantua en version d'origine, même moi j'ai du renoncer, je passais plus de temps à essayer de comprendre ce qui se disait qu'à lire.

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Après pour avoir des vampires vraiment méchants, sombres, qui ne tombent pas amoureux mais plutôt qui violent à tour de bras, c'est déjà un peu plus dur, surtout en ce moment. Et je pense que c'est à ça que ce garçon pensait wink
Oui c'est bien comme ça que je l'avais compris également. Mais soyons réalistes, c'est tout bonnement impossible avec une littérature estampillée jeunesse, surtout aux Etats Unis où on fait des procès à tout va. Imaginez un peu le nombre de parents révoltés qui se retournerait contre les éditeurs ? En revanche si un roman de Jacqueline Carey ou de Martin se retrouve entre les mains de leurs chères têtes blondes, la responsabilité n'incombe pas à la maison d'édition. Je crois qu'il est surtout là le problème, il y a les attentes d'un jeune lectorat qui a évolué avec son temps et sa société et ce qui est concrètement réalisable.

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En tout cas pas dans ton article ou alors j'ai mal lu, mais si jamais tu en as un sous la main, je suis preneur. Et si jamais en plus ça parle de fantasy, on le traduira
Pour la féminisation du lectorat on nous en parlait souvent en CAPES de documentation.

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Luigi Brosse a écrit :
Aviendha a écrit :Est-ce le registre de langage empêche Les trois mousquetaires d'être une lecture palpitante?
Je ne me souviens pas suffisamment pour savoir si Les trois Mousquetaires contient de l'ancien français ou pas (parce que ne l'oublions pas mais Doth et Methinks, c'est presque de l'ancien anglais - enfin disons que le français moderne est moderne depuis plus longtemps que l'anglais - de manière générale). Il ne me semble pas vraiment que ce soit le cas, ou alors je n'ai lu que des versions "converties" en français moderne. Quoi qu'il en soit, amha, je pense que les Trois Mousquetaires est largement compréhensible en sixième par un élève moyen.Par contre, prendre Rabelais et Gargantua en version d'origine, même moi j'ai du renoncer, je passais plus de temps à essayer de comprendre ce qui se disait qu'à lire.
Le français littéraire du XIXème siècle est plus que compréhensible pour le français moderne car en dehors du "oi" à la place du "ai" par exemple, et d'un style ampoulé avec des mots parfois méconnus, on n'a aucune difficulté à comprendre ces écrits. Je trouve même qu'il s'agit d'un bon comparateur de qualité pour voir comment la littérature a évolué. En revanche, je te rejoins pour le parler du XVIIème voire du début du XVIIIème comme c'est le cas de Gargantua et Pantagruel: la lecture est très pénible à cause de la difficulté de compréhension. Et pour les écrits antérieurs comme la chanson de Roland, les romans d Geste (Tristan et Yseult, Roland Furieux, Don Quichotte, Amadis de Gaule...) et bien ça va en empirant... ;) Un très bon exemple de vieux français remanié à la sauce moderne concerne les compagnons du crépuscule de Bourgeon (BD) qui retranscrit l'ambiance du XIVème à merveille tout en restant compréhensible. :)

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C'est vrai, la lecture de texte en vieux français est très pénible, voire quasiment impossible dans certains cas. Mais on ne va pas me faire croire que des auteurs de fantasy pour "jeunes adultes" écrivent leur romans intégralement en vieux français (ou vieil anglais). Et s'il ne s'agit que de quelques mots ou formulations issus d'un autre âge que les auteurs sèment dans leurs œuvres, alors il n'y a pas de quoi en faire le "premier problème" de la littérature pour adolescents!

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Il dit des choses intéressantes dans cet article. Je suis d'accord avec lui sur certains points (les vampires, le niveau de compréhension des ados...) et pas sur d'autres (le langage archaïque peut parfois permettre de créer l'ambiance, même si comme je l'ai dit dans le sujet consacré, point trop n'en faut non plus ;) ). Concernant le point sur la moralité, je pense aussi que c'est assez lié à ce qui se passe actuellement aux Etats-Unis où la moralité a une grande importance. Ca associé à la propension des américains à faire des procès (très drôle le PS d'ailleurs :p ), on peut comprendre que les éditeurs évitent de "déraper" même si ça plairait aux ados ;)Tanis

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Mon avis rejoint assez celui des autres: il n'a pas tort sur bien des points: ne pas prendre son lecteur pour un attardé - en littérature jeunesse comme ailleurs- sur la morale, sur les vampires (ne supprimons pas forcément les vampires romantiques puisqu'effectivement, si ça ne lui plait pas à lui, ça semble séduire une bonne partie du public adolescent, mais il devrait y avoir de la place pour tous les genres de vampires, donc aussi des plus sombres)...Par contre pour le langage, quelques formules "archaïques", je ne vois pas en quoi c'est un mal (à part si c'est dans la bouche d'un personnage contemporain, là je pourrais comprendre), comme l'a dit Aviendha, l'intégralité des romans ne doivent pas être écrit en vieil anglais! Où l'idéal ce serait quelque chose comme dans Complot à Versailles d'Annie Jay, où je trouve que l'auteur arrive à un bon compromis entre un vocabulaire aisément compréhensible et actuel pour que le lecteur comprenne, mais qui peut "faire XVIIe siècle" et permet de s'immerger dans l'époque (bon, je quitte le domaine de la fantasy, mais c'est le seul exemple en littérature pour adolescent qui me vient).

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L'exemple qui me vient à l'esprit c'est le juron "Sacrebleu" ou "Ventre Saint Gris".Honnêtement, même si c'est pour donner une touche d'authenticité à un roman, je trouve qu'à l'heure actuelle c'est tout de même assez ringard, qui irait jurer de cette façon là ? Pour moi ça prête à sourire plus qu'autre chose et je ne trouve pas que ce soit aider un livre que d'utiliser ce genre de langage.PS : Ceci bien entendu pour un roman de fantasy classique, donc non historique (comme du Pevel par exemple) où là, la justification est plus aisée. Pareillement, c'est sûr que si le personnage est l'incarnation d'un chevalier du 12e siècle, rien ne s'y oppose.PPS : Et donc pour revenir aux exemples de vocabulaire cités par l'ado, ça ne me dérangerait pas qu'un personnage comme Dumbledore s'exprime de cette manière, à la rigueur. Cela pourrait se comprendre vu qu'il est vieux et érudit. Mais qu'Harry le fasse, cela n'aurait aucun sens ;) Et je ne suis pas assez expert en littérature jeunesse anglosaxonne, mais je pense que certains livres doivent faire parler des héros façon Harry de façon moyenâgeuse. Ce contre quoi il s'exclame :) Enfin c'est mon interprétation, je suis pê totalement à coté de la plaque. :)

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Et je ne suis pas assez expert en littérature jeunesse anglosaxonne, mais je pense que certains livres doivent faire parler des héros façon Harry de façon moyenâgeuse. Ce contre quoi il s'exclame
Pour te donner un avis, je lis essentiellement en VO et la seule fois ou je suis tombée sur un langage vraiment archaïque c'était pour The Cup of the World que j'avais critiqué pour vous. Dans cet ouvrage, on sentait vraiment que l'auteur voulait que son livre ait la patine d'un "classique". A part celui ci, je n'ai jamais rencontré un tel niveau d'archaïsme et souvent s'il y avait des archaïsmes, ils étaient employés par des créatures non humaines. Dans le genre, on peut citer Edward Cullen qui en VO s'exprime parfois comme un homme né au XIX ème siècle. S. Meyer souligne même souvent son phrasé si particulier et daté.Concernant cet article, je suis en gros d'accord avec vos avis. Par contre, ce qui m'a dérangé dans cet article c'est le rejet en bloc des classiques de la littérature. Et ça, j'avoue que ça m'énerve. Ce n'est pas parce qu'un jour, on nous a forcé à lire en classe un livre qui nous a royalement pompé notre temps, que tous les classiques sont à jeter. Il parle de livres de vampires réussis, mais Bram Stoker fait également partie de ces classiques de la littérature au même titre que Dickens... et pourtant c'est bien moins ennuyeux :p Tout cela pour dire que je trouve stupide de mettre tous les classiques dans le même panier et surtout de les rejeter comme s'ils étaient tous du même moule.