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par Alexielle
Elbakinien d'Argent
C'est l'histoire d'un type....(oh, excusez-moi un instant *bises à droite, bises à gauche* "ça va les gens ? bi1 ou bi1 ?" Bref...)C'est l'histoire d'un type donc, appelons-le Robert... argh, non, appelons-le.... Akagan (parfait, l'ordre des lettres d'un clavier est propice à la génération spontanée de nom)Akagan a dix-huit ans, il est bûcheron. Il est donc grand, fort, aux longs cheveux noirs et par miracle très beau. (Il faut dire que petite vérole et peste brune n'existent pas.)Akagan, par un beau matin, part dans les bois couper du bois pour ramener du bois, et diantre ! il tombe sur un macchabée avec un anneau à la main. Ni une ni deux, il le ramasse et le fourre dans sa poche, se disant qu'il se fera un peu de blé pour changer du bois.Il rentre chez lui après une journée de dur labeur. C'est plus dur depuis que Korac, son frère (généré spontanément) est parti à la guerre et ne donne plus de nouvelles, diantre !Comme Akagan est un bœuf, il omet qu'il a un anneau qui coûte bonbon dans la poche jusqu'au jour où il croise un type vachement mystérieux sous son capuchon vachement classe.L'inconnu parle peu, ne dit pas son nom. il pointe du doigt Akagan et clame : "L'œil du destin s'est posé sur toi, ô Akagan ! La Déesse t'a choisi pour mener à bien sa quête. Cet anneau la clef du monde est..."Bref, et tutti quanti. Bilan, notre bouseux en chef va partir en quête parce qu'un vieux moisi sorti de nulle part lui a dit de le faire.Heureusement qu'il a gardé l'épée de son père mort au combat, et surtout, qu'il sait s'en servir, pof pof ! spontanément, que c'est beau.Sur son chemin, il va bien sûr se poser dans une auberge avec de plantureuses serveuses et un patron débonnaire. Il va tomber sur un demi-kekchose au passé lourd et sur un vieux nain râleur mais fier combattant. Ils s'en iront et seront suivis par un type mystérieux, différent du premier type vachement mystérieux mais appartenant à quelque ordre magique et bien entendu sortant des sortilèges du feu de dieu.Plus tard, Akagan croisera la fameuse bonnasse toute de cuir vêtue...enfin toute... Un bikini et une hache et basta !Passons sur la suite. On sait déjà qu'Akagan et ses potes vont devoir sauver ce pov'monde en proie à la guerre, aux dragons etc.Notons que -Akagan ne prend pas de douche, il a un système auto-wash-Akagan bouffe du pain et de la viande séché (ou poisson selon la région) sans jamais choper la listeria-La copine d'Akagan est blonde, ou rousse (parce que la brune, c'est la méchante)-Akagan est un pov'bûcheron mais il n'a jamais un pépin pour se payer le matos ou l'auberge. De toute façon, il s'en fiche, il a un anneau +5 en Déf. et finira par trouver une épée +3 contre les morts-vivants, +5 contre les dragons et +8 contre les dragons mort-vivants. - On peut suivre les aventures d'Akagan sur la carte. C'est facile : seules les villes par où il passe sont indiquées.- Akagan n'a jamais froid malgré son minuscule pagne, il n'a jamais faim, jamais soif, jamais peur même s'il sort du fin fond de la cambrousse- Il ne dit pas "cré vingt diou!" "mortefouette !", il n'est pas non plus croyant à l'excès et effrayé par la moindre manifestation un tant soit peu surréaliste. - Il a de belles dents sans se les laver trois fois par jour, il n'a jamais ne serait-ce qu'un bête rhume- Il communique dans la magnifique Langue Commune avec tout ce qu'il croise : orques, gobelins, elfes, nains, fées, bourgmestre, gardes, soldats, gentils, méchants, amis, ennemis etc...Ah tant de blabla pour répéter ce qui a déjà été dit. Est-ce que les poncifs FONT la fantasy ?J'ai entendu Monsieur Bragelonne dire lors d'une conférence : "Dans un bon roman de fantasy, on doit pouvoir enlever les elfes et les dragons et que ça tienne"M'est d'avis qu'on a a retrouver nos marques, savoir qu'on lit de la fantasy, mais que ça peut être très bien fait, très prenant, très bien écrit. ça n'est pas parce qu'on a reçu quantité de textes anglo-saxons mal traduits qu'il faut écrire comme ces mauvais traducteurs.Maintenant, je vous propose une histoire de fantasy sans un seul élément fantastique, un roman qui n'est qu'une analyse psychologique de caractère, une étude transposée de notre société, un test d'écriture, de récit, de jeu et je de narrateurs....ça vous intéresse ?Quelques uns oui, mais la masse préférera Akagan et sa clique *, avec son anneau maudit, sa gonzesse super bonne, son méchant sorcier à buter...Argh !
) je pense que les clichés sont aussi parfois l'expression d'archétypes qui parlent au plus grand nombre et qui rendent l'histoire si ce n'est "universelle" en tout cas suffisamment parlante pour que beaucoup y trouvent un intérêt.
. Mais tu n'as pas tort quand tu dis que la majorité des lecteurs cherchent ce genre d'histoires. Ca paraît donc logique que beaucoup d'auteurs utilisent ces clichés si c'est ce que veut leur lectorat ;)Tanis
) Bonjour Alexielle ( que je ne connaissait pas ) ; je suis d' accord avec toi, les héros aussi parfaits c'est énervant pour les pauvres mortels comme nous : jamais de besoins pressant, jamais de râteaux , jamais malades ...... sans parler des filles et je rajouterait : - quand y perd et ben y perd pas, y a toujours quelqu'un pour le sauver ( ou la régénération pts +4 de guérison ) - ses amis ne meurent pas ou alors pas longtemps ou alors il s'en remet vite - il ne dort jamais ; il monte la garde et est en toujours en forme - il voit ses ennemis avant l'inverse - il n'est jamais surprit en position délicatePS; moi ça m'intéresse ton 
