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Ce qui il y a de terrible avec la remontée de sujet, c'est la furieuse envie de relecture que ça vous donne, ma PAL de bouquins jamais lus pouvant m'occuper trois vies n'étant pas suffisante comme ça. :pJ'ai lu ce cycle il y déjà quelques années parce que j'avais été bien alléché par la critique que j'avais lu justement déjà sur Elbakin (merci Thys). Je l'ai cherché longtemps sans jamais le trouver jusqu'à de passage à Paris, faisant mon pélerinage habituel chez Gilbert je tombe sur la serie complète d'occas. Pas la peine de vous dire que j'ai sauté dessus.Je ne me souviens pas de tout très précisement mais par contre je me souviens très bien d'avoir été complétement transportée et envoutée par l'atmosphère onirique et poétique de ce cycle. Je n'ai trouvé de choses comparables que chez Lea Silhol.Bonne nouvelle donc que la réédition de ce magnifique cycle.Côté couvertures de la nouvelle édition, je les trouve plutôt belles mais je suis d'accord avec Thys je trouve pas que ça reflète trop l'atmosphère de ce cycle

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Plutôt sympa. Mais vu la difficulté à se procurer ce cycle (j’ai uniquement trouvé un tome trois aux puces, il y a des années de ça!), je suis juste content qu’il réapparaisse, peu importe sous quelles couvertures! De toute façon, elle vont probablement changer lors de la ressortie poche dans plusieurs années...Par contre, il ne devait pas y avoir un nouveau volume en VO ? Mnémos compte le publier aussi ?

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Bonsoir,Je recommande vivement cette série et surtout les deux premiers volets avec une préférence pour "Le maître de la mort" dont voici un extrait:"Tu dois beaucoup détester cet homme" releva la sorcière. "Quel crime hideux a-t-il commis contre toi pour t'inspirer un telle haine ?""De la haine ?" fit Jirek "c'est au contraire de l'amour ! Je suis prédestiné à tirer la gentillesse de la haine et le mal de l'amour". Jirek s'approcha alors de Simmu et lui embrassa le front, mais Simmu ne bougea point, ne parla point et ne fixa ses yeux sur rien. "Tu es la seule blessure que je sois capable de m'infliger," dit-il à Simmu. "Ta terreur et ta souffrance habiteront en moi toutes ces années à venir. Je quitterai ce lieu en courant. Je me boucherai les oreilles contre le souvenir de tes cris, je me tordrai et je transpirerai d'horreur devant ce que j'ai fait. Je vivrai ainsi".....L'histoire est un pur joyaux sombre et magnifique. Avis aux collectionneurs.... qui maîtrisent la langue de Shakespeare : J'ai plusieurs exemplaires du livre original (Night's master et Death's master) en anglais tiré à 500 exemplaires numérotés, signés par Tanith Lee et Randy Broeker pour les nombreuses illustrations encore en excellent état (Rien à voir avec la vielle série presse pocket, l'édition OPTA ou la nouvelle réédition chez Mmenos).Bonne soirée.JC

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Les deux tomes sont dispo au salon du livre de Paris...du coup j'ai sauté dessus. J'avais reussi à trouver il y a quelques années tout le cycle d'occas chez pocket, mais comme ils étaient tout abimé je n'ai pas pu résister à cette nouvelle magnifique édition. Et puis la personne avec qui j'ai pu discuter de chez Mnemos m'a dit qu'il avait choisit de conserver un prix "normal" pour ne pas décourager les lecteurs de se lancer dans ce cycle et que pour eux c'était un peu un sacrifice, la publication de ce cycle vendu à ce prix. Il faut dire que chaque tome fait presque 700 pages et qu'ils sont vendus (que) 24 €. Donc pour soutenir les éditeurs courageux, faites comme moi achetez les. :pBon d'accord vous pouvez aussi les acheter parce que cette série est vraiment sublime.Et du coup maintenant, j'ai deux versions en francais + une en VO en commande, parce que je voulais absolument relire ce cycle en anglais. Jvous jure la maniaque :wacko:Mais bon en prime pour mon achat au salon du livre j'ai eu une affiche que le dessinateur m'a dédicacée plus un dessin dédicacé sur le 1er tome. :)

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Bonjour à tous,je ne connaissais pas ce cycle et je n'ai pas pu résister à me procurer les deux tomes de cette nouvelle édition :la conséquence d'un prix serré , de très belles couvertures et de l'aura de cette oeuvre.Je viens de commencer la lecture, et le charme agit déjà

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Arrivé au tiers du 1er tome, je sais maintenant que je ne regretteraipas mon achat. Je vais poursuivre ma lecture jusqu'au bout, avecbohneur.Je me suis demandé si la structure de ces romans n'allait pas à la longue me lasser : une série de nouvelles entrelacées dans un monde fantasy évoquépar petites touches, en arrière plan, simple toile de fond à la saveur antique où se déploie la vanité des hommes pour le plus grand amusement des démons.Et bien non : l'auteur sait se renouveler et l'on égraine avec un oeil émerveillé les perles de ce long collier.L'écriture est d'une grande fluidité avec des accents poétiques et un grand pouvoir d'enchantement.C'est en somme une fantasy proche du conte, du merveilleux.Dans mon parcours fantasy, il y avait quelques bornes : Tolkien, Howard(version L. Sprague de Camp), Zelazny , Jack Vance(Cycle de Lyoness), Moorcock, Martin...L'année dernière j'ai pu y ajouter Jaworski.Cette année commence bien avec Le dit de la terre plate comme nouvelle pierre (précieuse) dans mon jardin, un beau fruit rafraichissant(Le "Jonathan Strange et Mr Norell" de Suzanna Clarke m'avait asséché)Tiens, ça m'a donné envie de lire les contes des milles et une nuits..."Ze" compliment ! :-)

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Ansset a ditJe me suis demandé si la structure de ces romans n'allait pas à la longueme lasser : une série de nouvelles entrelacées dans un monde fantasy évoquépar petites touches, en arrière plan, simple toile de fond à la saveur antiqueoù se déploie la vanité des hommes pour le plus grand amusement des démons.
Ansset a répondu non, mais moi oui à mon grand désarroi.L’épithète « démons et merveilles » colle bien au Dit de la Terre Plate de Tanith Lee. La bonne note est amplement méritée !L’ambiance moyen-orientale avait tout pour me séduire, et je suis plutôt bon public pour tout ce qui est contes de fées.Pourtant la magie n’a pas vraiment opéré… :(C’est très original, c’est très beau, c’est très bien écrit mais malgré la qualité de l’œuvre, la lassitude m’a vite gagné.Sans doute à cause d’un ton assez froid et d’un certain détachement vis-à-vis des personnages.Dans la même veine j’ai plutôt davantage aimé la Trilogie du Minotaure de Thomas Burnett Swann, qui avait puisé dans les mythes grecs, et certains passages de Lyonesse de Jack Vance (celui de la perle verte notamment).Mais bon, j’aurais peut être mieux apprécié en lisant tome par tome au lieu de tous les enchaînés…Les + : :)* Une démarche originale et ambitieuse : recréer un univers proche des mille et une nuits en remontant à ses sources préislamiques ici essentiellement persanes* Une plume capiteuse, toujours joliment poétique et qui n’hésite pas à verser volontiers dans la sensualité* Chaque conte contient des éléments qui vont conduire au conte suivant, les caprices des Seigneurs des Ténèbres constituant le fils directeur de l’univers de Tanith Lee* Une bonne variété des récits, du remake d’Orphée et Eurydice à la quête de l’immortalité par Simmu l’hermaphroditeLes - : :mellow:* Une prose un peu lourde sur la longueur car tous les trucs et astuces propres au genre sont utilisés, d’où les nombreuses descriptions, répétitions et digressions.Ces moyens mnémotechnique étaient indispensables aux conteurs, mais étaient-ils nécessaires d’y recourir autant au XXème siècle ?* Pas de surprise, pas de suspens : du début à la fin, les personnages sont prisonniers de leur destin ou de leurs passions… du coup cela reste assez long sinon longuet pour ce que c’est (c.a.d des contes de fées orientaux et sombres)