Bonjour à tous,Mon premier post sur ce forum sera ma critique sur Avatar.Mon avis est que c'est juste magique comme film. Avatar n’est pas un de ces blockbusters dont on aura oublié le titre dans trois mois, c’est un film comme le cinéma n’en accouche qu’une fois par décennie. Oui, j'affirme ! Côté scénar, rien de bien nouveau. C'est du "danse avec les loups" version SF. C’est tout ce qu’il y a de plus classique, très téléphoné comme histoire, mais c'est fouchtrement bien raconté. Les acteurs ? Ils sont plutôt bons. Personne n’essaye de tirer la couverture à soit. Même Sigourney Weaver (maman Ripley pour les fans) essaye de tempérer un peu son personnage pour ne pas déséquilibrer l’équipe. Du coup, tout le monde essaye de s’élever ensemble et le résultat est à la fois très homogène et très agréable. Le colonel balafré et fou de guerre est un régal, basique, bourrin, déterminé, c'est le gars qui vous défouraille une civilisation une tasse de café à la main. Et puis il y a les Na'Vi. Alors eux, c'est un tour de force. Arriver à insuffler dans un personnage artificiel la vie, le talent et l'âme d'un acteur, c'était pas gagné ... et bien voilà c'est fait. Les Na'Vis sont vivants, réels, attachant, émouvants ... on y croit tout de suite, on plonge direct dedans. Cette facilité à "accepter" les Na'Vis vient aussi du fait que les avatars des héros humains leur ressemblent, le plus frappant étant l'avatar de maman Ripley, c'est elle, et en même temps pas elle mais c'est elle quand même. Et pour finir il y a les mondes. Là aussi c'est un choc. Visuellement, c'est parfait. De jour la découverte de toute cette nature, ces forêts immenses, les lacs, les cascades, ça fait très "montagne des gorilles", et puis à un moment, il fait nuit, et là ... tout prend vie, chaque plante, chaque fleur, même le sol réagit aux actions des personnages, un vrai bonheur. Les images, sont quasi parfaites, James Cameron maîtrise son sujet, comme d'hab. Il est tellement difficile de distinguer le réel de l’image de synthèse qu’on laisse rapidement tomber la traque aux imperfections. On reste scotchés à l’écran, devant un déluge de merveilles colorées et vivantes. Au final, Avatar est sans le moindre doute le meilleur film de science fiction que j'ai vu depuis bien, bien longtemps. J'ai plongé dedans, avec délice et je me suis laissé porter. Les 2h40 passent comme de rien. Mais mais mais, vous allez me dire : Et la 3D dans tout çà ? Ils nous cassent les pieds avec leur buzz là-dessus, alors hein ? Alors c’est la cerise sur le gâteau, avec supplément chantilly et un peu de sauce chocolat
Le film se suffirait amplement à lui-même, oui mais voilà : Mr Cameron adore les nouvelles technologies et il adore les utiliser au service d’une histoire (Terminator, Aliens, The Abyss, Terminator 2, Titanic ... ) Là encore, il frappe fort puisqu’au lieu de mettre du relief plein les mirettes des spectateurs pour un oui ou pour un non, il s’applique simplement à mettre une profondeur de champ hors norme dans son film. Le but est simple : agrandir artificiellement l’image, pour nous inviter à regarder à la fois ce qu’il y a devant notre nez et ce qui se passe à quelques kilomètres en arrière plan. L’effet est assez spectaculaire, y'a même une ou deux fois ou on se surprend à faire un mouvement de tête réflexe afin d'éviter de prendre un truc dans la tronche. :DLa 3D ce n'est sans doute pas pas indispensable, mais c'est quand même bien sympa.
)Quelques petites longueurs dans la première partie, mais au final un excellent moment de cinéma !:)
La séance en 2D a tenté de me détourner de mon but mais je n'abandonnerai pas : je veux tester les lunettes super sexy !
Je ne suis pas très film ou cinéma, mon truc moi c'est les bouquins, mais là j'ai été soufflée par la beauté de Pandora. Il est rare qu'un film me fasse vraiment réver mais c'est chose faite avec AVATAR. 
car le cœur du film ne présente pas grand chose d'original, même si cette générosité est évidemment fort louable en soi. Maintenant, je n'irais pas dire que c'est un rollercoaster, terme réservé, mais à mon sens, aux blockbusters sans âme, type, au hasard, 2012. 
