Akallabeth,
Witch,
Almaarea... Le fan-club de Russel Crowe est ici fortement représenté !J'ai passé un super bon moment :du début (plus les choses changent, plus elles restent les même : ah, des ravages sociaux de la crise financière en Angleterre du Moyen-Âge à nos jours...)à la fin (magnifique générique en rotoscopie qui annonce la suite des aventures de Robin des Bois)en passant par les commentaires du gamin sur la rangée de devant ("maman, ils viennent quand les renards ?" "maman pourquoi le lion et le serpent y sont pas là ?")C'est un bon mix de la version de Kevin Costner et du magnifique et méconnu
la Rose et la Flèche de Richard Lester avec Sean Connery et Audrey Hepburn.Tout le monde aura reconnu l'intervention de Brian Helgeland au scénario qui nous recycle les éléments de son
Chevalier :
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la vol d'identité avec le manant qui devient un chevalierle développement d'une romance malgré la barrière des classes socialesles flashback sur l'enfance, le père aveugle mais sage et généreuxl'alliance du bon peuple et des nobles éclairés
Petite remarque pour
Witch : dans
Chevalier James Purefoy joue le rôle du Prince de Galles (classieux comme d'hab !)Ici et là on retrouve des bouts de
Braveheart (le siège du château au début avec bélier et poix bouillante) ou de
Gladiator (quand on lui lance une épée lorsqu'il charge à cheval sur la plage : presque du copier coller), mais cela ne me gêne absolument pas dans la mesure où se sont eux-mêmes de bons films...On retrouve toutes nos références :- la voleurs de la forêt de Sherwood (l'intrigue des enfants voleurs est un peu déconnecté du reste du récit)- la romance entre Robin et Marian (Cate Blanchett est aussi impeccable en petite noble déclassée mais à la fierté intacte et au fort caractère qu'en flamboyante incarnation de la pétulante Katherine Hepburn)- le grand Petit Jean et le brave Frère Tuc, qui donnent toujours autant envie de pousser la chansonnette avec une bière à la main

- le shérif de Nottingham, toujours dépassé par les magouilles de Robin- au très bling bling
Prince Roi Jean, on a ajouté un Richard Coeur-de-Lion complètement désabuséEt après
Kingdom of Heaven, Ridley Scott s'est senti obliger d'ajouter de méchants Français ambitieux et manipulateurs qui veulent à tout prix empêcher les gentils Anglais de faire naître la démocratie en Angleterre.

C'était une approche intéressante de replacer ce préquel des aventures de Robin des Bois dans un contexte plus historique, mais les événements mentionnés se déroule à la fin du règne du Roi Jean et pas au début :
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Après après reconquis la Normandie, Val de Loire et Pays de la Loire, après avoir chassés les Anglais de Bretagne et du Sud-Ouest, Philippe Auguste avait confié un débarquement en Angleterre à son fils.Les Anglais étaient tellement fiers de Jean-sans-Terre, qu'ils étaient prêts à se donner au roi de France pour arrêter le massacre... Jean a du baisser son froc devant les Barons en leur accordant tout ce qu'ils demandaient dans la Magna Carta pour sauver ce qui pouvait encore l'être, c.a.d son trône et sa tête !
Je rappelle en passant que de tous les Robin Hood = Robbers of the hoods = braqueurs forestiers que comptent les archives britanniques, celui qui a inspiré les œuvres de Sir Walter Scott c'est un archer mercenaire d'Édouard III qui fut annobli au début de la Guerre de Cent Ans !3 remarques pour finir :
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- la charge d'Eowyn avec les poneys du Shetland : mort de rire !

- le débarquement de Douvres : où Ridley Scott en veut à mort à Spielberg de lui avoir chiper
Qui veut la peau du soldat Ryan, où les Anglais ne se sont jamais remis de le tentative de débarquement de Napoléon Bonarparte !

- je plussoie
Almaarea, l'huile bouillante / la poix c'est quand plus cinématographique que ce qu'on jetait à l'époque à la tête des gens (urine, purin, merde, fumier, sable brûlant... le plus sournois étant le sable brûlant)
Witch si je spoile de trop, tu me dis derechef et je rectifierai promptement !
