Il me semble avoir lu sur son blog qu'il y avait déjà un projet de film pour Mistborn, à confirmer.

Nigelle de Damas a écrit :J'adore ta signature, Tonio! Et la bonne cause... elle est toute trouvée : les livres!

Merci Nigelle "! A vrai dire ca m'avait bien fait marrer de lire ce passage là. En plus la citation me va pas trop mal ptdr

gapan a écrit :Il me semble avoir lu sur son blog qu'il y avait déjà un projet de film pour Mistborn, à confirmer.

J'ai lu ca aussi sur le site de Orbitbooks, mais apparemment ils n'en seraient qu'à l'étape des scripts, donc y a le temps " (espérons que bilbon aura été tourné d'ici là )

J'ai lu le premier cette semaine, et j'ai beaucoup apprécié :)J'ai bien aimé les 2 personnages principaux Vin et Kelsier. Le final est très bon mais aussi parce qu'il est bien amené. Une très bonne histoire qui tient bien la route ça fronce souvent les sourcils par contre

Je donne rarement mon avis sur un livre, dans les forums. Je suis plutôt de ceux qui lisent les critiques et décident ou non s'ils veulent tenter l'aventure ou pas :sifflote:Mais je dois dire que pour ce livre, je me suis laissée guider par Elbakin et sincèrement j'en redemande ;)Des livres Fantasy, j'en lis depuis un sacré bout de temps; cela m'est venu petit à petit (Goodkind, Gemmel, Robillard, Gaborit, Farland, Paolini, Briggs...) ; avec eux, je me "déconnecte" des règles et des codes de conduite que nous avons tous. Pour moi, c'est synonyme de liberté... Avec Sanderson, j'ai vraiment réalisé qu'il y avait des niveaux d'écrivains. Ils ne se comparent pas tous et Sanderson et sans conteste un écrivain Fantasy hors du commun... J'ai découvert avec ce premier tome, un univers précis et surtout une finesse dans les personnages qu'il est très rare de trouver dans cette littérature. Évidemment j'adore Vin. Il sait donner à ses personnages une profondeur et une humanité qui fait qu'on ne peut rester insensible que cela soit face à un Marsh ou un Ham ou encore un Sazed. Ce ne sont pas des personnages figés mais qui évoluent au fil des évènements. L'histoire est importante, certes, et là aussi Sanderson sait très bien ce qu'il fait mais les personnages donnent un dynamisme et un élan au livre incontournable...Voilà j'apporte moi aussi ma petite pierre à l'édifice car je crois que si vous aimez la Fantasy, L'empire ultime est indispensable.

Bonjour à tous.Je me suis inscrit sur ce forum pour remercier tout particulièrement l'auteur de ce topic. Dans la vie, je ne lis jamais. Depuis mon enfance, j'ai horreur de lire. De mémoire, mon dernier livre que j'ai lu était "Le petit Prince"... Aujourd'hui je me suis lancé dans l'aventure avec ce livre et pardonnez-moi l'expression, je suis sur le cul ! Jamais je n'aurai cru dire cela un jour, mais j'adore ce bouquin !! Je vais surement lire ce bouquin une deuxième fois. Mais malheureusement, toutes les meilleures choses ont une fin. Je vais bientôt finir ce livre... Le tome 2 sort en sept-Oct et l'attente va être longue !!Je me permets de remonter ce topic pour vous poser une question. Je vais prochainement acheter les deux tomes Elantris. Mais existerait-il un autre livre aussi passionnant que "L'Empire Ultime" ?Merci pour votre aide et merci de m'avoir fait connaitre ce livre qui est un vrai bijoux.NeptoPS : Désolé pour les éventuelles fautes d'orthographe

Bienvenue à toi, et pour répondre à ta question : oui, des tas !;)Si tu veux quelques idées de lecture :http://www.elbakin.net/fantasy/novice/Et si tu veux te présenter, c'est ici.Au plaisir de te lire.

Je ne sais pas trop où mettre ça, mais vu sur le Twitter de Sanderson :

Will come to France in November. Not sure if I'll get anywhere else, but France for certain.

Je n'ai pas vu d'annonce d'éditeurs, mais ce doit être pour Orbit France et très certainement pour les Utopiales.Entre lui et China Miéville, je serais fou de ne pas y aller :)Lecture de Mistborn prévue très prochainement d'ailleurs.

J'ai vu la date de parution du deuxième tome sur Electre... mais je ne m'en souviens plus ... En tout cas j'aurais le premier tome demain!!

ça serait bien ça qu'il soit aux utopiales, ça fait longtemps que je n'y suis pas allé, ça me donnera une bonne raison d'y retourner

effectivement ça fait carrément une bonne raison de plus d'aller à ces Utopiales !

Excellent ! J'y serai, c'est sûr !

il a confirmé que ce serait pour les Utopiales sur twitter.

I'll be a guest at the Utopiales Science-Fiction con in Nantes

Et Orbit aussi a confirmé entre-temps.

(Jacques a dit "je pense que" devant chacune de mes affirmations)Petite déception que ce Mistborn qui est au final bien loin de ce qui se fait de mieux actuellement en fantasy et qui ne se révèle qu'un simple roman sympathique et pas désagréable avec beaucoup de défauts.Commençons par les bons points qui sont plutôt d'ordre général. Le livre se lit sans déplaisir (mais sans prendre son pied non plus) et les pages se tournent toutes seules. Le rythme est plutôt bon, même si parfois artificiellement dopé. Le système de magie est étudié et original...Mais......j'aime pas les systèmes de magie étudiés et originaux. Je trouve ça beaucoup trop artificiel et ça conditionne souvent trop le récit et les rebondissements (comme dans Les Seigneurs des Runes et, donc, Mistborn). Je préfère une magie sombre et inexpliquée/mystérieuse façon Cook ou Erikson (pour les extrêmes) ou même les petites touches de GRR Martin. On échappe ainsi aux longs passages explicatifs façon questions/réponses pour donner toutes les clés au lecteur. On a l'impression que l'auteur s'adresse directement au lecteur au lieu de raconter son histoire....les personnages sont bien fades, Vin en tête. Pas de grosse bête de charisme, même Kelsier n'arrive pas à sortir du livre. On a l'impression qu'ils ont tous un seul trait de caractère (l'un est optimiste, l'autre ne fait confiance à personne, celui-là aime philosopher, etc.) et qu'ils ne vivent jamais en dehors des lignes écrites pas Sanderson. Leurs réactions manquent aussi parfois de subtilité. ...l'univers n'est pas très captivant. L'aspect monde en relative dévastation est au début plutôt bien rendu puis s'efface pour être vraiment oublié. Mais surtout, le Final Empire est pire que les personnages : il n'existe pas du tout en dehors du récit. Les seuls éléments qui nous sont dévoilés (mistwraiths, Terrisman, Luthadel,...) sont ceux qui vont servir l'histoire et sont laissés de côté dès qu'ils ne sont plus utiles. Ce qui fait qu'au final, le Final Empire sera vite oublié et ne m'hantera pas l'esprit comme le Malazan Empire, Westeros, l'univers de la Compagnie Noire, le Disque-Monde ou encore le Vieux Royaume, pour ratisser large....le style de Sanderson est vraiment pas convaincant. Son écriture est très mécanique et n'a aucun souffle : bidule fait ci, machin dit ça,... Le pire étant les scènes d'action totalement plombées par le vocabulaire qu'il a choisi pour décrire son système de magie top-moumoute : vas-y que je te flare les burn, que tu Push alors que je Pull, comment veux-tu, comment veux-tu que je... ? Ah et les majuscules pour les verbes, c'était déjà un peu nul chez Jordan, pas la peine de continuer. :pAttention au combo-spoil Mistborn et Ayesha (oui, oui...) :Bon, je me déchaîne, mais c'est parce que je suis un petit con et que j'arrive plus facilement à mettre des mots sur ce qui me déplaît que sur ce qui me plaît.Mais l'un dans l'autre, je répète que le roman n'est pas désagréable, même si j'ai souri aux maladresses de Sanderson, surtout sur la fin. Pas de quoi fouetter un lapin, mais une lecture facile.PS : il y a que moi qui ai souri devant l'expression souvent utilisée "Vin enjoyed balls and parties" ?

Merwin Tonnel a dit... l'univers n'est pas très captivant. Ce qui fait qu'au final, le Final Empire sera vite oublié et ne m'hantera pas l'esprit comme le Malazan Empire, Westeros, l'univers de la Compagnie Noire, le Disque-Monde ou encore le Vieux Royaume, pour ratisser large.

Peut-on vraiment comparer de bonne fois la richesse d'un univers décrit dans un seul roman et celui développé au fils des tomes de (très) longs cycles de fantasy ? (mis à part sans doute les œuvres dont l'univers est le but en soi de l'auteur)Je me pose sincèrement la question avant de débattre à nouveau avec toi...

Sur ce point-là, je compare naturellement mon expérience de la lecture de Mistborn avec ce que j'avais ressenti après un seul tome du Livre Malazéen ou du Trône de Fer. C'est pas pour rien que j'ai continué ces séries avec avidité alors que les deux prochains tomes de Sanderson risquent d'attendre un peu.

Comparer les 1er tomes d'un cycle en faisant abstraction du plaisir que l'on a ressentit en lisant les autres me paraît un exercice périlleux...Merwin Tonnel vs Albéric 1er round :

... j'aime pas les systèmes de magie étudiés et originaux. Je trouve ça beaucoup trop artificiel et ça conditionne souvent trop le récit et les rebondissements (comme dans Les Seigneurs des Runes et, donc, Mistborn). Je préfère une magie sombre et inexpliquée/mystérieuse façon Cook ou Erikson (pour les extrêmes) ou même les petites touches de GRR Martin. On échappe ainsi aux longs passages explicatifs façon questions/réponses pour donner toutes les clés au lecteur. On a l'impression que l'auteur s'adresse directement au lecteur au lieu de raconter son histoire.

C'est une remarque très judicieuse, et je te suis sur ce point : plus il y a d'explications, plus cela tue le fantastique (si le surnaturel est expliqué il n'est plus mystérieux donc il est beaucoup moins fascinant).Je préfère aussi que la magie soit sombre et inexpliquée, mais cela ne m'a pas gêné que soit le contraire dans Mistborn.Et effectivement un système de magie qui tourne trop bien finit forcément pas avoir des incidences sur le scénario, mais l'important n'est-il pas que l'intrigue reste intéressante malgré tout ?

... les personnages sont bien fades.

pas tous

Vin en tête.

Là oui !

Pas de grosse bête de charisme, même Kelsier n'arrive pas à sortir du livre.

Pas d'accord du tout, mais à chacun son ressenti.

On a l'impression qu'ils ont tous un seul trait de caractère (l'un est optimiste, l'autre ne fait confiance à personne, celui-là aime philosopher, etc.).

C'est pas bête du tout comme analyse, mais dans les histoires d'équipes c'est souvent le cas.

et qu'ils ne vivent jamais en dehors des lignes écrites pas Sanderson.

Critique qu'on pourrait facilement faire à au moins 3/4 des œuvres de fantasy voire des œuvres tout court.Je crois que c'est un problème récurrent : si tu es embarqué dans l'histoire tu ne le remarque pas, si tu n'es pas embarqué dans l'histoire il te saute aux yeux

Leurs réactions manquent aussi parfois de subtilité.

Je crois que cela dépend des personnages aussi.pause avant le 2ème round...

Comparer les 1er tomes d'un cycle en faisant abstraction du plaisir que l'on a ressentit en lisant les autres me paraît un exercice périlleux...

Si ça te dérange beaucoup, je peux citer d'autres exemples mais en one-shot d'univers qui me donnaient l'impression de vivre en dehors de l'œuvre. J'ai déjà cité le Vieux Royaume (bon, un one-shot et un recueil de nouvelles), mais je peux y ajouter Perdido Street Station, Le Royaume Blessé ou La Horde du Contrevent.

Je crois que c'est un problème récurrent : si tu es embarqué dans l'histoire tu ne le remarque pas, si tu n'es pas embarqué dans l'histoire il te saute aux yeux

C'est plutôt bien résumé. Le fait que je ne sois pas rentré à fond dans l'histoire m'a sûrement fait encore plus tiquer sur les défauts du roman. A moins que ce soient les défauts du roman qui m'aient empêché de rentrer à fond dans l'histoire.

Critique qu'on pourrait facilement faire à au moins 3/4 des œuvres de fantasy voire des œuvres tout court.

C'est pour ça que les 3/4 des œuvres tout court ne sont pas des chefs-d'œuvre. En fait, je vois pas en quoi cet argument vient "défendre" le livre. ;)PS : C'est Merwin, avec un w comme dans W. et non pas un v comme dans V.

Merwin Tonnel vs Albéric 2ème round :

... l'univers n'est pas très captivant. L'aspect monde en relative dévastation est au début plutôt bien rendu puis s'efface pour être vraiment oublié.Mais surtout, le Final Empire est pire que les personnages : il n'existe pas du tout en dehors du récit. Les seuls éléments qui nous sont dévoilés (mistwraiths, Terrisman, Luthadel,...) sont ceux qui vont servir l'histoire et sont laissés de côté dès qu'ils ne sont plus utiles..

Dès lors que tu as une unité de lieu, et que les personnages principaux sont quasiment obligés de vivre dans la clandestinités, tu peux difficilement avoir un ressenti différent.Néanmoins on a suffisamment d'élément pour voir que c'est pas le néant en dehors de Luthadel.Par contre pour avoir "visités" d'autres cités de fantasy, force est de constater que la capitale n'est pas vraiment bien mise en valeur (faut aussi se mettre dans la peau des personnages : ils sont souvent cloîtrés dans leur repaire et la ville est plongée dans les brumes sans parler du couvre-feu, de la milice et du inquisiteurs...).Souvent tu as l'impression que les personnages sont enfermés dans une bulle de réalité et qu'au-delà de cette bulle il ne se passe rien : contrairement à toi je n'ai pas du tout eu ce sentiment pour Mistborn.Là aussi si tu es embarqué tu es indulgent / aveugle, si t'es pas embarqué tu es beaucoup plus critique / lucide.

...le style de Sanderson est vraiment pas convaincant.

Les goûts et les couleurs, comme d'habitude...

Son écriture est très mécanique.

C'est l'un des bémols que j'avais déjà émis (cf #112, d'ailleurs si tu as un truc à dire sur ma comparaison Mistborn / Dune, je suis preneur)

et n'a aucun souffle : bidule fait ci, machin dit ça,...

La simple lecture du synopsis (la préparation d'un régicide, d'un coup d'Etat et d'une révolution dans un monde crépusculaire) est contradictoire avec ce soit-disant manque de souffle, au moins dans la dernière partie du livrePar contre c'est vrai que les chapitres consacrés à Vin plomblent bien le rythme des 300 1ères pages.

Le pire étant les scènes d'action totalement plombées par le vocabulaire qu'il a choisi pour décrire son système de magie top-moumoute : vas-y que je te flare les burn, que tu Push alors que je Pull, comment veux-tu, comment veux-tu que je... ? Ah et les majuscules pour les verbes, c'était déjà un peu nul chez Jordan, pas la peine de continuer.

En VF je n'ai rien vu de tel donc, je ne peux donc pas me positionner sur ton affirmation.Et puis bien joué pour ta comparaison Mistborn / Ayesha, elle est bougrement pertinente !!!PS :sur les comparaisons j'avais pris le soin de précise ma pensée mais- pour moi Perdido Street Nation, Les Scarifiés et Le Concile de Fer/i] forment un tout- pour moi Mémoire Vagabonde, La Voie du Cygne, Le Royaume blessé forment un tout- La Horde du Contrevent est un ovni hors-catégorieJ'avais pensé aussi à ces œuvres, mais là on est dans le top niveau.

3/4 des œuvres tout court ne sont pas des chefs-d'œuvre. En fait, je vois pas en quoi cet argument vient "défendre" le livre.

On peut prendre du plaisir de lecture ailleurs que dans les chefs-d'œuvres : c'est parce qu'un livre n'est ni parfait ni exceptionnel qu'il est bon à jeter ou à ignorer...Ne serais-tu point un tantinet exigeant mon cher MerWin Tonnel ?

sur les comparaisons j'avais pris le soin de précise ma pensée mais- pour moi Perdido Street Nation, Les Scarifiés et Le Concile de Fer forme un tout- pour moi Mémoire Vagabonde, La Voie du Cygne, Le Royaume blessé forme un tout- La Horde du Contrevent est un ovni hors-catégorie

J'étais sûr que tu allais me sortir ça, petit pinailleur Mais, comme pour l'Empire Final qui est une trilogie dont je n'ai lu que le premier tome, je n'ai lu que Perdido Street Station de Miéville et que Le Royaume Blessé. C'est donc normalement la même "configuration".Puisque tu parles de Luthadel, je trouve qu'elle présente, à plus petite échelle, exactement le même problème que l'Empire Ultime lui-même. La majorité de l'histoire se passe dans cette ville et pourtant jamais elle ne prend la dimension d'un personnage à part entière. On ne s'imagine pas bien la crasse des bidonvilles, la majesté des manoirs de l'artistocratie, l'écrasante puissance de Kredik Shaw, les millions (?) d'habitants qui grouillent dans les rues la journée,... Quand je repense à Camorr et à sa vie clandestine, je me dis que les clans de voleurs auraient quand même pu être mieux présentés.

On peut prendre du plaisir de lecture ailleurs que dans les chefs-d'œuvres : c'est parce qu'un livre n'est ni parfait ni exceptionnel qu'il est bon à jeter ou à ignorer...

Ça rejoint ma conclusion : le livre est sympa, mais il ne ressort pas particulièrement de la masse de la production actuelle. Bref, un 7/10 donc Ce n'est pas de l'exigence : je ne vais pas encenser un roman qui m'a paru dans la moyenne juste parce que eh, c'est quand même pas si mal que ça la moyenne.