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Les ventes de Fantasy se portent bien en 2009 !:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/11570-Les-meilleures-ventes-de-livres-en-France-:-Merci-Robert-Pattinson
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Chiffres et infos en pagaille tirés du dernier dossier de Livres Hebdo sur les littératures de l'imaginaire
:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/116 ... imaginaire

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Moi je suis surpris par la différence entre Bragelonne qui recule et du grand format qui avance.Si on compte ceux qui font du poche (J'ai lu, milady, pocket...), le reste c'est du grand format, non ?Si le grand format fait 26%, c'est que le poche fait 74%, exact ?Alors je m'étonne que Brage, leader du marché, aille à contre-courant de la tendance et de voir Milady et le grand format progresser...sauf chez le grand format de Bragelonne.(Notons déjà que je ne fait rien pour modifier ces chiffres, je suis essentiellement dans la case "autres").
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Hey mais il est très intéressant cet article. Pas seulement au niveau des chiffres mais au niveau des infos données et de l'analyse du marché de l'Imaginaire. Et puis last but not least : parce qu'Elbakin.net y est cité !!Bon maintenant quand je vois que Werber est deux fois dans le top 10 des ventes je me dis que notre oeuvre de diffusion et de mise sous les projecteurs de bons auteurs est encore .. gargantuesque. Pour ce qui est du fait d'être considéré comme autre chose que des lecteurs d'un genre marginal, là aussi y'a encore du boulot. :rolleyes:Mais nous seuls petits lecteurs pouvons continuer à promouvoir autour de nous une littérature imaginaire de qualité, sans honte ni orgueil, juste en trouvant les auteurs qui valent le déplacement pour un lecteur de blanche 

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Le pire c'est que les lecteurs de blanche lisent très certainement de la littérature de l'imaginaire mais qui n'est pas affichée comme telle. Si Werber et autres Chattam cartonnent dans les ventes par rapport à un Goodkind (qui atteint péniblement la 89e meilleure vente de 2009 avec "seulement" 26 000 exemplaires vendus) c'est qu'Albin Michel a parfaitement compris qu'inscrire le mot "fantasy" sur leur couverture aurait un effet négatif auprès de leur public. Pour la progression de Milady je trouve que la politique de Bragelonne à ce niveau a été rondement bien menée, aujourd'hui les ados de 15 ans (pour la plupart) achètent et lisent un bouquin Milady comme ils lisent un manga. La production de Milady grace à un autre diffuseur (que Bragelonne a également rejoint depuis le début de l'année) a également permis d'inonder les tables de bien plus de points de vente que ne le faisait l'ancien diffuseur de Bragelonne. At last, le marché du poche dans l'édition en général est, et de loin, le secteur le plus rentable 

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Intéressant article qui montre que l'imaginaire a toujours le vent en poupe avec une hausse des ventes et des parutions. Les noms cités parmi les auteurs à succès, de King à Hobb ne m'étonne pas et permet de bien relever les figures de proue de ce type de littérature.Mais c'est surtout le classement des parts de marché des éditeur qui m'intéresse: je suis surpris de ne pas voir Mnemos ou Atalante cité nommément alors qu'ils snt spécialisés fantasy (serait-ce que le fantastique et la SF priment sur la fantasy?). A l'inverse, les bons résultats de Bragelonne-milady couronnent la stratégie gagnante car audacieuse de l'éditeur. Les bonnes places de pocket, albin michel et j'ai lu ne m'étonnent pas: ce sont des géants de la littérature, mais des généralistes. 

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Pour poursuivre la discussion !
http://www.elbakin.net/12232-Nouveau-so ... ur-le-siteSondage en cours donc.

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D'ailleurs certains titres qui avaient mal marché chez Bragelonne en grand format ont cartonné en poche chez Milady. On peut se demander si dans les littératures de l'imaginaire il est judicieux de tout publier en grand format avant de le reprendre en poche. On a voulu copier les anglo saxons qui ont cette stratégie là. Mais il faut voir que le grand format a une image de littérature ambitieuse pour le grand public et la littérature populaire n'y colle pas. Donc publier de la littérature populaire en poche et garder le grand format pour les titres les plus ambitieux me semble donc plus coller à notre modèle éditorial français. Cela marchait dans les années 80 et au début des années 90 quand la grande majorité du marché était aux mains des éditeurs de poche. Cette domination du poche a permis le renouvellement du lectorat, notamment chez les jeunes.At last, le marché du poche dans l'édition en général est, et de loin, le secteur le plus rentable
Bibliothèque Interdite fait 2,5 % du marché. On s'est rendu compte récemment que l'Atalante avait des parts de marché plus faible. (ça a été dit sur Actusf). Pour Mnémos je dois avouer que je ne sais pas. Le problème du poche c'est surtout la vente en supermarché. Pour être édité en poche par un éditeur de poche justement, un titre doit être calibré pour la vente en grande distribution. Et Bragelonne a décidé de créer Milady justement pour contourner l'obstacle. N'empêche qu'ils proposent une grande masse de titre Bit - Lit pour cibler ce public là. Donc le problème de la distribution demeure.Reconquérir les maisons de la presse me semblent un bon objectif pour les éditeurs comme Bibliothèque Interdite. Mais le problème c'est qu'elle sont approvisionné par des grossistes du réseau Hachette. Et pour les éditeurs n'appartenant pas au groupe Hachette c'est donc dans la limite des places disponibles. Voilà pourquoi l'offre s'est appauvrie dans ce type de point de vente. Trouver des points de vente alternatif me semble un autre objectif. Boutique de jdr, de jeux vidéo voire bureau de tabac (je me souviens d'une époque que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître où l'on trouvait des Fleuve Noir et des J'ai Lu dans certains bureau de tabac).Mais c'est surtout le classement des parts de marché des éditeur qui m'intéresse: je suis surpris de ne pas voir Mnemos ou Atalante cité nommément alors qu'ils snt spécialisés fantasy (serait-ce que le fantastique et la SF priment sur la fantasy?).
Oui mais ces auteurs sont assez slipstreams quelque part. Ils n'écrivent pas de la fantasy épique ou de la sword and sorcery, encore moins du space opera. Werber fait dans le merveilleux scientifique à l'ancienne, et Chatham dans le thriller d'horreur psychologique (et comme il se réclame de l'héritage de Stephen King, il vend assez bien). Pour de la fantasy (ou de la SF, c'est la même chose) coeur de cible même sans l'étiquette il reste toujours l'imagerie qui va faire fuir. Donc il faut se demander comment amener vers cette littérature les jeunes (ou moins jeunes) qui ont aimé des films comme le SDA ou des jeux vidéos complètement dans le genre. Question que pas grand monde ne se pose.Si Werber et autres Chattam cartonnent dans les ventes par rapport à un Goodkind (qui atteint péniblement la 89e meilleure vente de 2009 avec "seulement" 26 000 exemplaires vendus) c'est qu'Albin Michel a parfaitement compris qu'inscrire le mot "fantasy" sur leur couverture aurait un effet négatif auprès de leur public.
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Je ne suis pas vraiment d'accord :)En France les éditeurs qui publient en grand format font très souvent partie du même groupe éditorial que les éditeurs poche :- Editis : Fleuve Noir et Pocket- Flammarion : Pygmalion et J'ai Lu- Gallimard : Denoël Lunes d'Encre et Folio SFCe qui revient au fait qu'une fois qu'un groupe comme Flammarion acquiert un titre, il peut le publier en grand format dans un premier temps, puis en poche par la suite. Mais peut-être accordes-tu une importance Fabien à cette différence d'éditeurs au sein d'un même groupe ? Pour moi le fait qu'ils se trouvent dans le même ensemble ne me conduis pas à penser que notre modèle éditorial est si différent que le marché anglo-saxon vu qu'au final le Le secteur éditorial français s'apparenterait davantage à un marché dominé par quelques énormes groupes tels qu'Hachette, Editis, Flammarion, France Loisirs, Média Participation, etc, et entouré d'une immensité petits, moyens, et tout petits éditeurs et cette 2e catégorie n'a malheureusement pas les moyens de publier du poche (en tout cas pas à un "prix poche") faute de trésorerie suffisante. Et pour répondre à Gouki, je pense que publier en grand format permet au contraire d'appliquer une marge sur le livre plus importante que sur un poche. L'un nécessite donc moins de vente que l'autre en terme de nombre d'exemplaires pour être rentable.
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Effectivement, je pense que l'édition grand format ne se justifie que dans le cas d'un "bel objet", j'entends par la une édition qui fait baverOn peut se demander si dans les littératures de l'imaginaire il est judicieux de tout publier en grand format avant de le reprendre en poche.





Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk
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http://www.facebook.com/note.php?note_i ... 0686391324Je ne sais pas pas si c'est visible pour tous ou si c'est le meilleur sujet pour en parler, mais, voilà un lien intéressant. 

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Stéphenie Meyer et Anne Robillard dans les premières places, c'est bien triste... Franchement, y'a t'il plus commercial que ces auteurs? Leurs livres sont d'une banalité qui fait peur; d'ailleurs S. Meyer a même avoué ne pas s'être renseignée sur les vampires avant d'écrire ses navets, ca donne des textes écrits à la truelle. Vous me direz : dans ce cas, pourquoi un tel succès? Et bien la société du spectacle, appuyée par tout son appareil médiatique et publicitaire, vend du spectacle, c'est à dire des gros pavets remplis de cette graisse appelée "bons sentiments", qui font consensus et qu'on peut adapter facilement au cinéma. Si encore Bella, dans TWilight se faisait bouffer par un vampire! Même pas...Je met J.K. Rowling hors de la critique, il y a du talent dans ces livres : un univers intéressant, des personnages assez complexes psychologiquement (j'aimais beaucoup Rogue, mais sa mort aurait pu être un peu plus glorieuse...). Après je ne sais pas si Rowling mérite autant de succès, mais elle a au moins les mérites du talent et du travail (bien sur je ne parle pas des bientôt 8 films Harry Potter, adaptations commerciales sans aucun intérêt).Pierre Bottero a écrit de bons livres aussi, et je fus triste à la nouvelle de sa mort, d'ailleurs je possède une dédicace de sa main (je l'avais rencontré au salon du livre à Saint-Étienne : un homme très sympathique!)Après je pense qu'il ne faut pas blâmer ceux qui se laissent happer par ce système qui met en avant le bon comme le mauvais, beaucoup cherchent seulement la détente dans la lecture, et n'ont peut-être pas le temps ni l'envie de se renseigner sur la qualité de leurs achats; aussi sont-ils condamnés à se fier aux publicités.Bien sur, ce ne sont que mes avis!