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Dans la rue calme résonna un coup de feu, l'homme tomba au sol, mortellement touché. Ils heurta lourdement l'asphalte, sa bouche figée sur un cri de douleur. Le tireur avait déjà disparu... mais qui s'en souçiait. D'ailleurs qui prenait même la peine de saisir un téléphone et d'appeler la police ? Pourtant devant l'indifférence générale un homme s'avança. Si les badauds avaient prit le temps de le regarder, de plonger leurs regards dans ses yeux, ils seraient resté figé, ils auraient lâché leur saccoche, leur sac à main et se seraient demandé pourquoi ? Ou plutôt comment ? Comment ce regard pouvait cacher tant de souffrance et de sagesse à la fois...L'homme s'était penché sur le blessé et portait ses mains sur la blessure. Une douce lumière azur nimba la poitrine ensanglantée et le liquide de vie cessa de couler. Le visage du blessé repris des couleurs et sa poitrine se souleva de nouveau.