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J'ai tourné cette histoire dans tous les sens, je n'ai pas trouvé un moyen de tricoter un tel mic-mac en focalisant la narration sur un seul personnage. Je comprends tout à fait que ça puisse lasser certains lecteurs à la longue, mais sans cet éparpillement des points de vue, Wastburg n'aurait pas été aussi crédible.Merci pour ce message.John Doe a écrit :Mon intérêt s'est toutefois effiloché dans le dernier tiers en raison de l'absence de personnage sur lequel fixer mon intérêt.
Je pense qu'il y a une fausse perception : je n'ai pas écrit W. pour innover. J'ai écrit le roman que je souhaitais lire. Je ne peux pas réinventer la BCF de l'intérieur : elle ne m'intéresse pas en tant qu'auteur (je crois que la citation de Miéville est assez claire en ce sens). Je m'amuse avec une fantasy façon les frères Coen. Je ne prétends pas créer un nouvel élan : ce n'est pas calculée comme approche. J'ai écrit en respectant le plus possible le bonhomme que je suis.C'est d'ailleurs marrant, toutes ces intentions qu'on ou que je me prête. C'est tout a posteriori. Parce que, franchement, je n'ai jamais pensé "Je vais écrire de la fantasy différente". J'ai laissé sortir une histoire en utilisant un style qui me correspond. Je ne me disais pas "Moui, alors là, je vais prendre le cliché à contre-pied". J'écrivais, point barre. Maintenant, on peut jouer au prof de français et dire que le bourreau est une analogie de mon rapport au père.La fantasy n'est pas une fin en soi. Mon prochaine roman n'aura ni cotte de mailles ni reîtres. Le moment venu, j'irai ailleurs pour raconter autre chose. On verra alors quelle étiquette et quelles intentions me prêter ;o)Luigi Brosse a écrit :Mais j'ai parfois l'impression que cette école cherche toujours à innover depuis la périphérie du genre plutôt que depuis l'intérieur.
Le hic, c'est que je connais absolument pas le milieu.En dehors des grands noms comme Peter Watts, Richard Scott Bakker et Steven Erickson (qui vit à Londres), je ne connais même pas mes collègues compatriotes.Au niveau québécois, je n'ai jamais lu Bryan Perro ou Anne Robillard (et je ne compte pas y remédier).Même le Stephen King québécois, Patrick Sénécal, je n'ai pas goûté.Bref, le dossier serait bien incomplet si je m'en occupais.Albéric a écrit :Cédric Ferrand, vu que tu as insisté plusieurs fois sur ta canadattitude, c'est beaucoup te demander mais cela serait vraiment très sympa d'ouvrir un sujet sur la fantasy au Canada (auteurs, éditeurs, tendances, sorties, etc) ???
Histoire de, on a tout de même des sujets dédiés à la fantasy allemande ou espagnole. :)Maintenant, c'est amusant, j'ai reçu il y a quelques jours un mail se plaignant - gentiment - de notre manque de couverture des auteurs québécois, mais le problème, c'est que encore faut-il (avoir le temps de) les lire.Albéric a écrit :(et pour d'autres pays d'ailleurs, parce hors des anglo-saxons point de salut pourrait-ton croire parfois...)
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