
Arkham City is the more artistic, complete experience. Skyrim is a more thorough, testing experience. Arkham satisfies, Skyrim endures.
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Je trouve cela dit que ce n'est plus du tout le cas dans le 2. Bon, maintenant, s'il vient de signer pour une nouvelle trilogie (je ne crois pas qu'il l'avait déjà annoncé ailleurs, en plus !Je comprends que certains lecteurs puissent être un peu secoués et ne pas adhérer à ce qui semble au départ un JDR novélisé et un peu brouillon, mais en poursuivant la lecture, on découvre une autre écriture et on est curieux de connaître l'histoire de ces héros malgré eux.
:pC'est vrai que le ton de l'interview est marrant et ça ne semble pas l'empêcher d'avoir un certain recul sur le genre ou sur le métier d'écrivain. J'avais bien aimé les premières pages du roman, alors qui sait, je vais peut-être sauter le pas sans attendre une sortie poche.Et pour conclure, auriez-vous un petit mot pour vos lecteurs francophones justement ?Mes très chers amis français, j’espère que vous aimez mon livre. Si ce n’est pas le cas, alors nous devrons nous affronter en duel sur les marches de Notre-Dame une rapière à la main.
ZeddQuand j’ai ouvert Le Livre des Abysses, j’ai d’abord pensé à Premier Sang de Joe Abercrombie, le cynisme en moins. Tous deux sont atteints du syndrome du premier roman : les bonnes idées fusent de partout, donnant à l’intrigue un côté confus. Un « joyeux bordel » plein de générosité et de cœur. Comment ne pas croire au profond attachement des deux auteurs au genre ? Pour connaître les codes à ce point, il faut en avoir bouffé de la fantasy. Ainsi, comme son comparse, Sam Sykes se base sur des stéréotypes pour mieux leur casser le cou par la suite, pour mieux s’en moquer, par références, toujours avec déférence. Tous deux écrivent de la fantasy couillue qui, sans sexisme aucun, pour être qualifiée de « fantasy pour mecs ». Si l’on peut plaisanter sur le fait que l’auteur a voulu tuer dans l’œuf toute comparaison avec sa mère (Sam Sykes est la fils de Diana Gabaldon), il n’en reste pas moins qu’il nous propose une histoire avec des guerriers qui pètent et qui s’envoient chier, une fantasy loin d’être aussi lisse et policée qu’on ne pourrait le croire de prime abord (et que la majeure partie de la production !). Oui, quand j’ai ouvert Le Livre des Abysses, j’ai pensé à Joe Abercrombie, et si le rapprochement ne m’a jamais quitté, une autre, bien plus improbable, a fait son chemin : One Piece.Oui, One piece, et le manga en général. Dans la gestion des retournements de situations, dans la façon dont les héros, sous leur aspect de minables accomplis, se révèlent en fait « super forts », dans la construction de ces dialogues qui n’en finissent plus, tout cela m’évoquait le manga. Des combats épiques interminables (le premier fait plus de 200 pages !) aux méchants qui dévoilent leur plan diabolique alors qu’ils sont sur le point de tuer le gentil, en passant par les aventuriers qui ne sont ensemble parce que sinon ils seraient seuls, ou aux DIALOGUES EN CAPITALES, tout coïncidait à me rappeler le manga de Eiichiro Oda. Tous les personnages sans exception sont touchés par une folie douce qui les rend attachants ; en un mot comme en cent, ils sont tous délicieusement timbrés. Si certains des termes utilisés précédemment peuvent sembler avoir une connotation négative, il n’en est rien ; ils donnent à l’ensemble une fraîcheur et une pêche, comme on en a rarement vu en fantasy. C’est frais ! Bordelique, mais frais.Concluons sur ce qui est, de mon point de vue, le plus important ; à certaines occasions, quand l’auteur réussit à canaliser son imagination et son enthousiasme (je me souviens par exemple d’une scène à la première personne), on arrive à apercevoir l’écrivain de demain. Et croyez-moi, la vision vaut le détour : Sam Sykes est un auteur très prometteur.7.5/10 De la fantasy écrite selon les codes du manga, il faut le lire pour le croire ! Donnez-lui quelques années et Sam Sykes fera parti des très grands. Pour le moment, il nous propose une fantasy bordelique, mais foncièrement généreuse et attachante. À découvrir !
Luigi Brosse a écrit :Dernier soucis que j'ai rencontré, j'ai eu beaucoup de mal à me représenter....les sortes de harpies - j'ai oublié le nom).
Je sais pas... muhaha, par exemple ?Sinon, lecture du premier tome en cours. Et arrivé à la moitié, je suis très agréablement surpris. Ce qui part comme les pérégrinations d'un groupe d'aventuriers lambda se révèle finalement plus profond que prévu, avec une individualisation intéressante des personnages, qui ont chacun leur complexité.Par contre, le bestiaire est un rien déroutant...Gillossen a écrit :Sinon, la couverture du tome 3 US est tombée ces dernières heures... Comment dire.
Moi j'aurais dit exactement l'inverse. C'est Rossbach que je trouve toujours au top, alors que j'aime beaucoup Marc Simonetti mais il y a quand même un paquet d'illustration pas vraiment renversante (les couvertures peu emballantes du Cycle d'Ea par exemple).Ah les goûts et les couleurs...Avec Marc Simonetti, c'est tout de même la garantie d'avoir une couverture réussie 99% du temps. smileAlors que perso, Rossbach, il y a à boire et à manger...
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