

Pour récapituler les "caméos" de Fionavar, voici le résultat des recherches effectuées par Fangorn en page 3... ;-)Je ne crois pas que dans Last Light of the Sun il y en ait ...Fangorn a écrit :Hwi, sans hésiter, je te conseille Sarance, bien plus brillante que les Lions d'Al-Rassan, qui manque un peu d'unité dans l'intrigue, je trouve. De plus, les personnages de Sarance sont plus nuancés que ceux d'Al-Rassan. Sinon, j'ai fini de lire la Chanson d'Arbonne, qui n'échappe pas à la règle : elle fait écho à Fionavar. Fionavar devient Fionvarre dans la chanson que Lisseut de Vézet adresse à Blaise de Garsenc : "C'était une mélodie très ancienne, si ancienne que nul ne savait qui l'avait composée ni quelle obscure légende à demi oubliée elle évoquait. Lisseut l'avait toujours trouvée si triste, au point d'en être insupportable. Elle n'aurait jamais cru qu'elle souhaiterait un jour l'appliquer à sa propre existence. Mais, dans la chambre de Blaise de Garsenc cette nuit, tandis qu'il dormait, elle la chanta à voix basse pour elle seule et, quand elle en vint aux derniers vers, elle s'aperçut qu'elle les offrait comme une prière : Sur la table, les vins les plus capiteux, Des viandes délicates, des fruits mûrs et suaves, Et la lueur des bougies tandis que nous dînons A Fionvarre. Sur nous deux les hautes étoiles brilleront Et la lune sainte versera sa lumière. Si ce n'est ici, tu m'appartiendras A Fionvarre." (IIIème partie, ch. 14 ; L'Atalante, pp. 400-401). Cette chanson sera répétée à la fin (IVème partie, ch. 19 ; p. 530). On peut donc compléter la synthèse des échos de Fionavar, histoire de faire le tour : - Tigane : Finavir/Finavair - La Chanson d'Arbonne : Fionvarre - Les Lions d'Al-Rassan : Fignare (Fiñar en VO) - La Mosaïque de Sarance : Finabar Dans Tigane (IVème partie, ch. 13, L'Atalante, p. 430), Kay s'amuse à faire dire à l'un de ses personnages qu'il a déjà rencontré ce nom orthographié de deux ou trois façons...Le jeu serait de deviner quelle nouvelle déclinaison prendra Fionavar dans le prochain roman de Kay...
Fangorn, impatient de lire le prochain !
Oui et non. C'est beaucoup plus confus. L' "aboutissement des mythes" étant la réalité quotidienne des "natifs", mais aussi des terriens. La réalité vécue par les héros étant d'ailleurs aussi l'aboutissement de mythes terriens.Et ce que l'on sait du passé "hors champ" ne reflète pas plus d'insouciance que ça. Le passé de Fionavar est aussi cruel que son "présent" (d'accord, quand Fionavar est en paix, la vie ne doit pas y être plus dure qu'ailleurs, mais elle ne semble pas l'être moins non plus).Quant à Diarmuid...L'insouciance, c'est l'image que Diarmuid donne. C'est d'ailleurs celle qu'il veut donner. Mais ce qui se cache derrière est beaucoup plus "mature". Oui, il drague, il boit, il fait la bringue avec ses potes, mais en restant aux aguêts, en prenant toutes les responsabilités que l'on peut attendre d'un prince. Il ne rentrera jamais dans le rang, comme il le dit à Sharra, mais comme le constate Paul dans ses souvenirs (lors de la bataille de Camlann) sa désinvolture n'est que de façade. Et outre l'intelligence aiguisée d'un prince, elle cache aussi la sensibilité blessée d'un enfant mal-aimé.Pour la "cruauté" comparée des mondes, je ne sais pas... je dirais que les personnages de Tigane souffrent de la dureté de leur réalité, tandis que ceux de Fionavar (pas les terriens, les "natifs") subissent l'aboutissement de tous leurs mythes.Je vois bien la vie à Fionavar au cours du passé 'hors champ' comme assez insouciante, à l'image d'un Diarmuid, donc conforme aux aspirations de Brandin.
Je suis bien d'accord... mais là ou je voulais en venir, c'est qu'un personnage de la carrure d'un Brandin n'a pas forcément tort d'espérer un monde plus grand que nature, plus brillant... je ne vais pas réussir à éviter les comparaisons, mais c'est un peu comme quand Corwin se lasse de régner en Ombre...lambertine a écrit :Oui et non. C'est beaucoup plus confus. L' "aboutissement des mythes" étant la réalité quotidienne des "natifs", mais aussi des terriens. La réalité vécue par les héros étant d'ailleurs aussi l'aboutissement de mythes terriens.Pour la "cruauté" comparée des mondes, je ne sais pas... je dirais que les personnages de Tigane souffrent de la dureté de leur réalité, tandis que ceux de Fionavar (pas les terriens, les "natifs") subissent l'aboutissement de tous leurs mythes.Je vois bien la vie à Fionavar au cours du passé 'hors champ' comme assez insouciante, à l'image d'un Diarmuid, donc conforme aux aspirations de Brandin.
Ah, mais je ne pense pas que Brandin ne se projette dans la vie quotidienne du premier quidam venu... je pense qu'il est déçu par le pouvoir qu'il obtient dans la Palme, parce que ses rêves se heurtent constamment à une certaine réalité "réaliste". Il aimerait se voir en souverain de légende, et c'est ce que "Finavir" pourrait lui offrir : un monde ou tout est possible... tragédie comprise bien entendu.Et ce que l'on sait du passé "hors champ" ne reflète pas plus d'insouciance que ça. Le passé de Fionavar est aussi cruel que son "présent" (d'accord, quand Fionavar est en paix, la vie ne doit pas y être plus dure qu'ailleurs, mais elle ne semble pas l'être moins non plus).
Je suis bien d'accord que Diarmuid se révèle au fur et à mesure du livre. Il est vrai aussi qu'il ne baisse jamais sa garde, même dans cet hypothétique passé hors champ... comme l'incident fâcheux au cours de son premier voyage avec les terriens le montre.Pourtant, il est aussi ce qu'il fait et ce qu'il montre : un prince de compte de fées, ou de mille et une nuits, plus vivant que nature, intrépide mais sachant profiter de la vie. Autant son frère peut se comparer à Alessan de Tigane, ou même aux personnages des Lions d'Al Rassan, autant Diarmuid (fêlure cachée incluse, et tout et tout) n'a guerre d'équivalent hors de Fionavar.Quant à l'enfant mal-aimé, le cadet décevant... ça fait partie des facilités que je n'ai pas trop aimé dans Fionavar, alors je préfère ne pas trop m'appesantir sur cette "faramirisation" de Diarmuid. Mais ce n'est que ma lecture personnelle ...Quant à Diarmuid...L'insouciance, c'est l'image que Diarmuid donne. C'est d'ailleurs celle qu'il veut donner. Mais ce qui se cache derrière est beaucoup plus "mature". Oui, il drague, il boit, il fait la bringue avec ses potes, mais en restant aux aguêts, en prenant toutes les responsabilités que l'on peut attendre d'un prince. Il ne rentrera jamais dans le rang, comme il le dit à Sharra, mais comme le constate Paul dans ses souvenirs (lors de la bataille de Camlann) sa désinvolture n'est que de façade. Et outre l'intelligence aiguisée d'un prince, elle cache aussi la sensibilité blessée d'un enfant mal-aimé.
Le problème, c'est que la réalité "réaliste" a cours aussi à Fionavar/Finavir. Et que nous le savons, mais pas lui, et que c'est ce qui nous (me ?) rend ses pensées si "tragiques". Paradoxalement, je crois que l'envahisseur ayant renié sa patrie pour la Palme est devenu un souverain de légende dans son monde. Tragique, mais de légende. Mais aussi, j'ai eu l'impression que ce n'était pas cette légende qu'il attendait de Finavir, mais le bonheur personnel.Et...HS :Corwin se lasse de régner en Ombre ? Quand ? Après Avalon ?Ah, mais je ne pense pas que Brandin ne se projette dans la vie quotidienne du premier quidam venu... je pense qu'il est déçu par le pouvoir qu'il obtient dans la Palme, parce que ses rêves se heurtent constamment à une certaine réalité "réaliste". Il aimerait se voir en souverain de légende, et c'est ce que "Finavir" pourrait lui offrir : un monde ou tout est possible... tragédie comprise bien entendu.
Je n'y aurais jamais pensé non plus : pour moi, il n'y a pas vraiment de point commun entre Faramir et Diarmuid, mis à part d'être le moins aimé de 2 frères. Quant à la rivalité entre frères, c'est non seulement un thème récurrent de La Tapisserie, mais on le retrouve aussi ailleurs dans l'oeuvre de Kay, notamment dans La chanson d'Arbonne (les frères de Garsenc) et dans Le dernier rayon du Soleil (dsl, j'ai oublié les noms des persos de ce roman que je n'aime pas beaucoup), mais même dans Les Lions d'Al-Rassan (le roi Ramiro et son frère, celui que Rodrigo Belmonte aimait tant, et qui a été tué). Moi non plus je ne comparerais pas Aileron à Alessan. Alessan tient davantage de Diarmuid, à mon avis, ou du moins il en aurait tenu davantage si la possibilité lui en était donnée, ce qui bien sûr ne peut pas être le cas. Pour moi, Aileron serait plutôt le "prototype" de Blaise de Garsenc.Lambertine a écrit :Faramirisation ? Oh, non, sûrement pas. le côté mal-aimé qui attend l"amour de son frère ne fait que transparaître par instant, même si la fêlure est là. Faramir est bien plus entier et rigide que Diarmuid. Diarmuid, c'est plus "je passe au-dessus, même si ça me fait mal", et en même temps "je fais ce que je dois... mais à ma façon". mais il n'empêche (et là, c'est simplement mon avis) que cette rivalité entre frères est très proche de "la vraie vie". Les relations entre frères étant d'ailleurs un thème récurrent du livre (Levon/Tagor, Finn/Darien, Dave/... euh... Steve, je crois...)
Ouh ! Ecoute, pour moi qui suis en train de relire La Tapisserie, ça n'a vraiment rien d'évident, ce que tu dis là:sifflote:... Les intentions de Diarmuid ne me paraissent pas tout à fait claires:huh: à ce propos, et je n'en parlerai donc pas, maisSylvaner a écrit :Je ne crois pas que Diarmuid envisage une seconde de se dresser entre son frère et le trône... et je ne crois pas qu'Aileron ne le craigne vraiment non plus.
Si l’auteur ne cultive pas un attrait pour la violence, il n'est effectivement pas vraiment tendre avec certains de ses personnages…Ce qui m'a le plus marqué, c'est la cruauté de l'auteur, même si l'écriture en elle-même n'est pas cruelle. Dans la plupart des histoires, il y a des choses horribles mais pas ainsi :► Afficher le texte
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