Saeric, j'ai un peu de mal à situer ton propos, pour le coup.Est-ce que "manichéen" serait pour toi : d'un côté les bons, de l'autre les méchants ? Là, franchement, ce ne serait pas manichéen, ce serait simpliste.Et "non-manichéen" : on sait pas trop si les personnages sont "bons" ou "mauvais", et quand ils sont un peu des deux ça finit par ennuyer ?Parce que, la plupart du temps, les personnages les mieux campés sont ceux qui ont des failles, qui doutent, qui parfois se renient, trahissent (quitte à s'en vouloir après, c'est dans le volume II de la trilogie, en général, ou à la fin du premier, en cliffhanger

). Que ce type de personnage évolue et change au cours de l'histoire, ça peut simplement souligner ses incertitudes personnelles, et donc le rendre plus humain et plus proche, plutôt que "gris", et ça permet accessoirement de donner de l'épaisseur au récit.C'est sans doute un réflexe idiot de ma part, mais ton parallèle entre L'Héritage et le gimmick du héros-humble-...- jusqu'à-ce-qu'il-pète-les-boulons me fait irrésistiblement penser aux films de genre, style Bruce Lee première période, où le héros s'en prend plein la tronche pendant la première partie de l'histoire et finit par se déchaîner et pulvériser toute opposition. En ce qui concerne Tolkien, dire ici que la symbolique de son oeuvre est évidente... Aïe

Même moi dans mes pires moments de provoc je n'ai pas osé (parce que je ne le pense pas, avant tout). Je te souhaite donc bon courage.En fait, j'avoue que je n'ai pas très bien compris l'en-tête de ton sujet. Peut-être que, si tu expliquais un peu plus en profondeur de quoi tu souhaites que nous échangions dans ce topic, ça éviterait qu'on s'égare (du Nord*).*Non celle-là est gratuite, d'ailleurs elle est nulle.
