Totalement d'accord! Il y a encore 2 ans, j'étais un vrai ayatollah du livre papier. Un Livre, c'est en papier, c'est sacré (en gros on éviter de corner les pages, on fait pas de marque dedans, et dans la mesure du possible, on évite de trop l'abimer), et les gadget technologico-bobo a deux rond comme le Kindle, c'est juste de la merde...Depuis, un collègue m'a fait découvrir le livre numérique, et il m'as prêté son kindle pour voir. Et bah je me suis pris une belle droite. Évidemment que ça ne remplaceras JAMAIS un livre (quoique en pense certains), mais le confort de lecture, l’accessibilité, le fait que, par exemple tout sa bibliothèque tienne dans la poche, c'est juste inestimable. Et je parle même pas de la prise de note et du surlignage possible. Si on est un boulimique de lecture dans mon genre, c'est juste excellent. Et ça ce complète parfaitement avec la bibliothèque papier. Exemple a la con: - La trilogie de Bren Week, je sais que je vais pas la relire que sitôt, plutôt que d'encombrer mes étagères avec les livre en papier, hop sur la liseuse. Une fois finis, je peut "effacer" et passer a autre chose, et cela ne m’encombre pas.La must pour le futur, serais la possibilité d'acheter le livre physique et de pouvoir récupérer le fichier sur un serveur. Enfin je trouve. Comme ça le consommateur serais plus ou moins vraiment proprio de son achat.Merwin Tonnel a écrit :Maintenant on fait une liste des 10 trucs idiots que vous ne pourrez jamais faire avec un livre papier et on pourra peut-être enfin conclure que les deux formats sont complémentaires et pas forcément concurrents...
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Tiens, ça me rappelle mon père, il y a 15 ans, qui me tanait en me disant que le MP3 ne remplacerait JAMAIS le CD.Ces temps-ci, il me semble que la techno pratique l'emporte sur la tradition qualité.Bref, moi, l’immatériel, j'y crois à fond. Ouais, il y aura toujours les collectors, les beaux ouvrages et tralala. Mais pour le tout venant, ça me parait trop pratique pour ne pas s'imposer dans tous les foyers.
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J'ai vraiment du mal à comprendre cet engouement pour la lecture "virtuelle". Si ça peut être très pratique pour les journaux, les sites d'informations ou encore les blogs, lire un livre sur ce genre de support m'a toujours laissé dubitatif. Perso je ne prends aucun plaisir à lire sur écran. Où est le plaisir de tourner les pages, l'odeur du papier et la bibliothèque qui se remplie doucement? Je trouve ça aussi bien plus fatigant que lire sur un écran que d'avoir un livre dans les mains. Mais après si ça incite les gens à la lecture... pourquoi pas? En tout cas on ne me fera pas lâcher mes bons vieux romans papiers!King Kong a écrit :UP !:arrow: http://www.elbakin.net/edition/16668-Le ... la-lecture
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C'est justement mon problèmes : mes bibliothèques qui se remplissent trop. D'où l’intérêt de la liseuse, qui prend moins de place.Mais pour le plaisir de l(objet, de l'odeur du papier et des couvertures en couleur ( ce qui n'est pas le cas sur le kindle), je n'ai pas l'intention d'abandonner complétement le livre papier.C'est pour cela que j'ai acheté The wise man's fear en papier. Il se rangera très bien dans ma bibliothèque à côté du premier tome. Mais quand j'ai reçu le pavé de 1 200 pages, je me suis dit qu'il aurait peut-être plus pratique en version numérique...Comme le dit Moridin, avoir le livre et le fichier numérique serait super.Haldir_ a écrit :... la bibliothèque qui se remplie doucement? ...
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Je ne suis vraiment pas pour les appareils numériques pour lire des livres. Ok, ça peut dépanner en vacances ou autres quand on a pas envie de débarquer avec ces gros bouquins (au risque de les abimer), mais c'est tout.Un livre à une odeur, un touché et un confort que n'importe quel tablette n'aura jamais ! 

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Ah les bibliothèques qui se remplissent trop vite je connais ça! En tant qu'étudiant je ne sais plus trop où mettre mes bouquins. Je suis d'accord avec Noctis. Oui une liseuse peut être pratique pour partir léger sans avoir à se charger de 15 bouquins (ça révolutionnerait ma vie d'en avoir une... la plupart de mes potes se foutent de moi du fait que j'ai toujours des cargaisons de bouquins sur moi). Mais même malgré ça, même si mes étagères débordent, c'est pas demain la veille que je passerais au numérique.dragonnia a écrit :C'est justement mon problèmes : mes bibliothèques qui se remplissent trop. D'où l’intérêt de la liseuse, qui prend moins de place.Mais pour le plaisir de l(objet, de l'odeur du papier et des couvertures en couleur ( ce qui n'est pas le cas sur le kindle), je n'ai pas l'intention d'abandonner complétement le livre papier.
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D'après une étude des ventes sur le site Amazon US, il semblerait que l'auto-édition de livre numérique prenne une part de plus en plus importante dans les ventes de SF. Sur les 100 meilleures vente de ce genre, 62 seraient des œuvres auto-publiées.Cet état de fait paraît, pour le moment, moins prononcé pour la fantasy puisque sur les 100 meilleures ventes "seulement" 53 sont issues de l'auto-édition.Source : actualitte.com
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Non, justement, ça ne fausse pas selon moi. Ça prouve que même des auteurs renommés se tourne vers l'auto-édition et que cette façon de faire semble être l'avenir... Enfin, semble... On verra se qui arrivera ;)Dans l'article ils disent d'ailleurs que la majorité des auteurs qui s'auto-éditent écrivent depuis au moins 10 ans. Ce qui tend à montrer que ce ne sont pas des débutants (à défaut d'être des auteurs renommés).
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Discussion le 2 mai au ministère de la Culture sur la loi de numérisation des livres indisponibles du XXe
http://www.elbakin.net/edition/16821-Au ... la-Culture

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Bon ben même si ça n'a pas l'air d'intéresser grand monde, voici quand même le compte-rendu de la visite
http://www.elbakin.net/fantasy/news/168 ... mpte-rendu
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Ça reste un peu technique, tout ça, mais le collectif a le mérite d'expliquer les choses aussi clairement que possible. C'est en tous cas louable de la part du Ministère de la Culture d'avoir tenté de faire de l'explication de texte et de se justifier sans les prendre pour des idiots.Qui vivra verra...
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Je vous parlais au message #109 de ce sujet de l'importance de l'auto-édition.On a maintenant une vraie étude, qui va plus loin que les simples chiffres de vente : http://www.elbakin.net/edition/16992-Vi ... to-edition
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Bonjour à tous !Je suis nouvel arrivant, mais j'avoue que ne suis pas encore certain de venir régulièrement. En fait j'ai rencontré Witch sur Twitter aujourd'hui, qui m'a pointé l'article lié ci-dessus , que j'avais déjà lu par ailleurs. Je suis là entre autre pour vous donner mon éclairage.Je suis un passionné de lecture numérique, surtout SF & Fantasy (mais pas que), et un observateur attentif, et consommateur averti, de l'offre auto-publiée (oui, je joue mon snob sur ce terme, j'vous expliquerai si vous voulez). Je tiens un blog, et un forum consacré à la lecture numérique, dont vous trouverez les liens en bas.Bon, alors déjà, avant d'entrer dans le vif du sujet, mon expérience personnelle : du contenu auto-publié (anglais, en français c'est loin d'être le cas), il y en a un paquet, des tonnes même. Dans ce tas, il y a du bon, du mauvais, mais aussi du très mauvais (beaucoup) et du très bon (un peu). Mais on n'est pas tout seul à chercher dans le tas, et il y a plein de gens qui cherchent avec nous et final, grâce aux réseaux sociaux et aux systèmes de recommandations, on arrive assez rapidement à délaisser ce qui est mauvais (ou pire) et arriver principalement au bon, voir très bon. Le faible prix en général des oeuvres auto-publiées, ainsi que la possibilité de lire des extraits, dimuinue (sans le réduire à zéro toutefois) encore le risque de tomber sur le mauvais.Allez, après cette introduction, je vous donne mon avis sur l'étude et l'analyse qui peut en être faite : - Déjà, il est clair qu'un faible nombre d'auteurs "accaparent" la majorité des finances. En comparaison avec les auteurs "publiés traditionnellement", il n'y a pas tant de différence que ça, si ?- Seuls 50% des auteurs touchent plus de 500$ sur l'année. Là, par contre, il faut comparer ce qui est comparable : l'étude indique qu'un tiers des sondés n'a jamais envoyé de manuscrit à des éditeurs. Ce qui par extension pourrait prouver que 66% ont déjà contacté un éditeur. Parmi ceux-là, commbien de recalés, qui auraient gagné bien moins que 500$ ! - Autre raison de relativiser ces 500$ : la moitié des auteurs n'a démarré qu'au cours de l'année 2011. La durée de vie d'un livre électronique ne se limitte pas à quelques mois comme dans le cas d'un livre papier. Les revenus se construisent progressivement.- Ah oui, tiens, je disais qu'il n'y avais pas que du bon dans l'offre auto-publiée. Il me semble logique que si des auteurs sont moins bons, ils vendent moins et donc diminuent la moyenne.- La profession d'agent est décrite comme ayant bon résultats. Je ne sais pas si c'est une cause ou une conséquence. Je sais qu'un certain nombre d'auteur auto-publiés "à succès" ont obtenu des offres en conséquence de ces succès, aux USA comme à l'étranger. Dans ce second cas, les agents ont effectivement un rôle à jouer pour les négociations. - Autres clés du succès : faire appel à un correcteur et des designers graphiques. Ca me semble évident. En s'auto-publiant, l'auteur (dont le rôle est de fournir un manuscrit propre et clair, inventif etc.)doit prendre en charge les rôles de l'éditeur (correction, mise en page, formatage, graphismes et autres aspects marketing). S'il ne le fait pas, il n'effectue pas la démarche de "transmutation" de l'oeuvre en produit commercialisable. Dans ce cas là, pas étonnant qu'il échoue dans cette commercialisation.- Enfin, comme le montre bien la fin de l'article, 90% des auteurs interrogés sont contents de leur tentative. N'est-ce pas qu'ils sont satisfaits, même avec des résultats financiers faibles (en moyenne) ? De Leur point de vue, l'argent n'est donc, semble t'il, sans doute pas le facteur déterminant dans leur investissement et leurs motivations !Vivre de l'auto-édition ? Sans doute pas tous. Mais combien vivent de l'édition traditionnelle ?
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Bonjour TheSFReader et bienvenu sur Elbakin.J'avais effectivement oublié de mettre le lien vers le forum dans la brève. C'est mal :(Merci Witch d'avoir fait le travail à ma place. Surtout que ça nous permet d'avoir une belle contribution!!J'aimerais juste apporté de l'eau au moulin dont tu as posé les premières pierres (si ça se dit !) :
Donc c'est à l'auteur de faire cette partie du travail de l'éditeur et nous sommes bien d'accord. Ça nous paraît évident, mais je ne pense pas que ça le soit pour tout le monde. Pour quelques uns, les éditeurs sont des escrocs qui profitent du talent littéraire de certains pour s'enrichir. mais c'est une autre histoire.Ce que je voulais ajouté, tu l'as quasiment déjà dit finalement. Les lecteurs doivent trier. Ils ont des outils pour ça mais au final ça reste du tri, du filtrage. Certains ont dû lire les œuvres les plus mauvaises pour signaler aux autres que ce n'était pas intéressant. Mais c'est là aussi une partie du travail de l'éditeur. Juger ce qui est susceptible d'intéresser les lecteurs et rejeter le reste.Finalement l'auto-publication ce ne serait que la transformation en travail collaboratif du métier d'éditeur?Et là, attention, phrase super hype : "en fait, l'auto-publication c'est l'édition 2.0"TheSFReader a écrit :- Autres clés du succès : faire appel à un correcteur et des designers graphiques. Ca me semble évident. En s'auto-publiant, l'auteur (dont le rôle est de fournir un manuscrit propre et clair, inventif etc.)doit prendre en charge les rôles de l'éditeur (correction, mise en page, formatage, graphismes et autres aspects marketing). S'il ne le fait pas, il n'effectue pas la démarche de "transmutation" de l'oeuvre en produit commercialisable. Dans ce cas là, pas étonnant qu'il échoue dans cette commercialisation.

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Et bien je trouverais fort dommage que tu ne reviennes pas nous donner de temps en temps ta vision et ton éclairage sur ces sujets (et sur d'autres) mais en tout cas déjà merci déjà de cette intervention
Sinon si tu as des éclairages à nous apporter ou des infos il y a aussi le sujet
sur le livre électroniqueEt puis on a quand même une section Science-Fiction vivante, même si ce n'est pas le coeur du site et du forum
A bientôt donc ici ou sur Twitter 



