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"le bâton et la carotte".Ainsi aurait put s'intituler le livre.Une caresse, une claque; douceur des sentiments, pan violences physiques; plus on avance dans le roman, et plus on enchaine ce balancement, de plus en plus prononcé dans les sentiments, dans les révélations...rarement ce mouvement de pendule na été autant accentué à mon grand plaisir.Alors, je comprendrais jamais la promotion et la ligne éditoriale de Bragelonne qui met à l'honneur un semi-navet en le nommant "roman de l'année", le prince de l'écorché de Mark Lawrence alors que sous leurs yeux, en France, on a largement un auteur (dans ce premier livre) qui le surclasse tellement à tous points de vue: histoires, personnages, cohérence du récit...et niveau violence, le début de "sanctuaire" n'a rien à envier (puisqu'ainsi a été faite la pub autour du "prince...") mais largement mieux maitrisé. Alors non, pour moi, ce livre n'est pas roman de l'année non plus mais une superbe et agréable surprise.Un récit sur 650 pages environ dans lequel on s’ennuie pas: avec un art consommé, l'auteur sans cesse renouvelle l'intérêt du lecteur, passant de batailles, à la découverte d'un monde, à une école, énigmes, enquêtes...un système de magie bien construit et adroitement expliqué...des personnages bien campés, on passe agréablement d'un Pov à un autre (seul Erak est en dessous des autres).J'espère n'être pas le seul à avoir plus qu'apprécié ce premier tome et à attendre avec une certaine impatience la suite. Par contre, je déconseille fortement ce livre aux âmes trop sensibles car certains passages sont assez (très) violents et crus (physique au début, psychologique à un certain moment).note: 7.Edit Modo Titre modifié pour identifier l’œuvre plus rapidementMise à jour
Critique d'Atanaheim
