Et bien pour moi, ce sera malheureusement un avis négatif... Mon opinion de Deborah Harkness, aussi positive soit-elle, ne m'a pas permis d'apprécier son livre.A Discovery Of Witches est très bien écrit et l'érudition de l'auteur est évidente. Pour le reste, j'ai eu l'impression de lire un Twilight pour adultes. Et ce n'est pas un compliment.Matthew Clairmont a tout d'un Edward Cullen avec quelques siècles de plus : autoritaire, complètement schizo (c'est quoi cette mode du vampire cyclothymique ?)... Sans parler de cette scène mémorable et furieusement déjà vue où
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il s'introduit en douce chez sa belle pour la regarder dormir, hum hum.
Et qu'il faut lui obéir, et qu'il sait tout mieux que tout le monde, et qu'il répète qu'il est dangereux mais que ça n'empêche pas Diana d'être folle de lui en une semaine.Parlons de Diana, justement : un peu plus de substance qu'une Bella, je vous l'accorde, mais elle se montre à peine moins mouton de Panurge. Universitaire, chercheuse, intelligente... et quand l'Homme donne un ordre, elle s'y plie. Mouais. Décevant, tout ça.L'histoire met une éternité à démarrer. Pendant les 400 premières pages (sur 700), on a droit à une série interminable de journées à la bibliothèque, de séances de sport parce que sinon Diana va avoir des crises de panique, de cours de yoga et d'interrogations philosophiques sur la question de ce qu'on propose à dîner à un vampire. Et quand il commence à se passer quelque chose, c'est pour mieux redevenir planplan 30 pages plus tard.Je ne voudrais pas avoir l'air de m'appesantir sur des détails, mais j'ai trouvé dans ce livre un travers que je reproche à énormément de séries télé américaines (l'exemple le plus flagrant étant Cougar Town) : ces gens qui font une consommation non-stop de vin. La quantité de bouteilles consommée dans ce bouquin doit être équivalente à la cave d'un hôtel de luxe, mais personne n'y voit de problème. Bon, d'accord, la majorité est consommée par un vampire qui ne risque pas de finir avec une cirrhose, ni même avec la gueule de bois, mais quand même... Ces Américains semblent croire que boire du vin à l'excès est une marque d'élégance et de bon goût, et pas du tout un problème. Et ça, ça m'énerve.Le meilleur aspect du bouquin, c'est la maison des Bishop, qui est un personnage à elle toute seule. Je veux la même !!! Je n'ai pas trouvé grand-chose à sauver en dehors de ça : l'histoire m'a ennuyée et les personnages, principaux comme secondaires, m'ont très vite tapé sur les nerfs. Je m'en tiendrai au premier tome,
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car je n'ai même pas envie de savoir ce qui va bien pouvoir arriver à Diana et Matthew dans l'Angleterre elizabéthaine.
Dommage, j'en attendais beaucoup. Mais ça m'apprendra à ne plus faire dédicacer des livres sans les avoir lus...
