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A l'époque, je ne connaissais pas Elbakin, et les amateurs d'A La Croisée des mondes étaient plutôt rares dans mon entourage. Cette prof (qui était bien, quelles que soient ses bibliographies), était une nouveauté pour moi.Il est vrai que la fantasy est souvent sous-représentée, mais pour faire la comparaison, je n'ai jamais lu d'ouvrages policiers dans le cadre scolaire non plus. En primaire, on privilégiait les romans historiques (histoire de faire le lien avec le programme ... d'histoire :) ). Quant à savoir si les élèves préfèrent les romans "histoire de vie"... c'est vrai que dans mes souvenirs, beaucoup ont lus les plus petits livres possibles, qui traitaient de la vie quotidienne. Bien sûr que j'aurais aimé plus de fantasy, mais parmi mes connaissances il n'y en a pas beaucoup qui apprécient réellement ce genre. Et pourtant elles en ont lu et elles connaissent.Désolée si mes pensées sont un peu embrouillées, je suis fatiguée :)

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Ben, le récit policier, c'était au programme de 5eme pendant ce qui m'a semblé une petite éternité et, crois-moi, c'est duraille de faire étudier un truc (là, je suis à mon max de courtoisie) qui te aïeaïeaïe les méninges alors que tu peux même pas convoquer San A et ses acolytes rapport aux inmanquables rouscailleries des parents d'élèves. Je suis sûre que bon nombre de lecteurs, y compris sur Elbakin, ne comprendraient pas qu'on puisse seulement ne pas aimer le récit policier. Préjugés? owing a des goûts de ch...te (non, pas de chochotte). Ben, tiens... :mrgreen:M'embête un peu -un tout petit peu seulement :sifflote: - cette disparition du policier maintenant que je connais quelques ouvrages en fantasy qui auraient pu me permettre d'aborder le registre sans me faire suer ;) . Boudi, ces parcelles d'Amazonie épargnées par ces photocop. que -du coup- jamais ne ferai. Le photocopillage fait vraiment des ravages.Tiens, cela me fait penser à un établissement inscrit dans la démarche de l'agenda 21, établissement pour lequel j'avais fabriqué une biblio sur le thème. Ben, de mémoire, j'avais réussi à y coller de la fantasy et la doc avait suivi. Yèsssse. Faut que je remette la main sur cette bibli.

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Vous avez eu droit à de la fantasy à l'école o_O, chez moi si l'auteur était pas mort depuis au moins 150 ans c'était même pas question. Et peut être que la fantasy donnerait pas envis à tous les jeunes de lire (je passais pour un OVNI à l'époque avec mes tomes de 800 pages, en VO pour HP), il faut bien reconnaître que ça a plus de potentiel que les oeuvres qu'on nous donnait à lire...Un jour j'ai osé demandé a ma prof pourquoi on lisait toujours ça et pas plutôt HP par exemple et ben la réponse a été limpide et je cite :"C'est mal traduit en plus ce genre de lecture n'a aucun intérêt sur le plan littéraire, il est temps que tu passe à des vrai livres".J'ai détesté les cours de français pendant toute ma scolarité...

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Oui c'est ça, enfin le collège, la prof dont je parle c'était au lycée en 2002 - 2003, donc pas bien loin non plus. Si ça a évolué, je suis ravis pour mes enfants.

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:( Ben non, ça n'a pas évolué. Sinon, HP pour le collège, je comprends. Mais pour le lycée général, en français, même en 2nde, ça le fait pas. Et en disant cela, je ne pense pas ni ne crois à une mauvaise traduction. ;)

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Bah, c'est toujours les mêmes profs, mais disons qu'avec les films et les séries les mentalités ont évolué un chouia...enfin chez certaines personnes...un ou deux profs :)Il y a pas longtemps je discutais avec une "amie" (ouais entre guillemets vous comprendrez vite pourquoi) de GoT, tout à coup elle me déclare avec son habituel petit ton *je suis une grande connaisseuse de Montaigne et je lis du Montesquieu pour m'endormir hu hu hu* : "Nan mais c'est pas très innovant ton game of machin la", moi, asse étonnée, lui demande de façon très diplomate "Bah pourquoi?", elle me répond donc "Ça ressemble trop à Borgia et Tudors", laissez moi vous dire qu'à ce moment là j'avais bieeeeen envie de lui faire bouffer son clavier d'ordinateur, mais comme on était en cours ça n'aurait pas été une excellente idée, alors, je lui ai signifié que c'était tout de même beaucoup plus innovant qu'elle le croyait car le livre dont était adapté la série était bien plus vieux que Borgia et Tudors, et, que si elle me parlait là du coté historique réel que contrairement aux B et T, l'histoire de GoT ne s'était jamais déroulée et donc était forcément nouvelle, ce à quoi elle a répondu un peu gracieux "Oui mais non mais oui mais..." voyant qu'elle était coincée.Une autre fois elle m'a sortis, toujours sur ce ton tendancieux qu'elle semble tant aimer, "Harry Potter c'est pas de la vraie littérature car ça ne raconte rien sur le monde ça ne nous enseigne rien", j'ai cru mourir de rage, dans ma tète j'étais en train de hurler:
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bon finalement je lui ai expliqué qu'elle se trompait etc...C'est énervant ces gens qui croient tout savoir...

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Ton "amie" forcément mentait quand elle prétendait être en lycée, même en prépa Lettres, une grande connaisseuse de Montaigne. Il use même les universitaires. ;)Pire, lire Montesquieu dans le but avoué de remplacer les sédatifs, c'est con. Montesquieu, vaut franchement mieux que ça et Montaigne, c'est imparable comme sédatif. Concernant HP -et au passage la littérature de l'imaginaire dans son ensemble- qui ne serait pas de la vraie littérature, je pense que ton "amie" devait être victime d'une tendance assez marquée et véhiculée par les profs de Lettres aussi, qui consiste à croire que la Littérature doit être didactique pour mériter toutes ses lettres de noblesse. Si mes souvenirs sont bons, le registre didactique est entré dans les programmes de lycée général en 90-92, pas sorti depuis. J'aimerais croire qu'il ne s'agit que d'un effet de mode...

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Autant c'est vrai que la traduction d'HP laisse parfois à désirer, autant je trouve ça dommage de le bannir pour autant : c'est un livre qui a ouvert à la lecture, et donc potentiellement à des livres mieux écrits, une génération :o (lire HP à 11 ans, avoir les films en grandissant, rha lovely !)Mi c'était en terminale, je parlais de Le Guin qui citait Pascal à mon prof de littérature, et je lui ai demandais pourquoi on étudiait pas Tolkien par exemple. Réponse : c'est traduit.Même année, on étudiait Roméo et Juliette *pan*

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Nariel a écrit :(lire HP à 11 ans, avoir les films en grandissant, rha lovely !)
Tu parles, c'est source de déception surtout, lire HP à 11 ans c'est attendre en vain sa lettre de Poudlard l'été. Ne lisez pas les enfants, ça fait passer des vacances amères.
Mi c'était en terminale, je parlais de Le Guin qui citait Pascal à mon prof de littérature, et je lui ai demandais pourquoi on étudiait pas Tolkien par exemple. Réponse : c'est traduit.Même année, on étudiait Roméo et Juliette *pan*
Vous avez pas de bol, en terminale mon prof de lettres me prêtait les dvd de Titan AE et de la 36ème chambre de Shaolin, me laissait citer Gladiator dans une dissertation et était incollable sur les mythes gréco romains. Ah, Ovide :)

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Rho c'est vrai, j'étais malheureuse avec ça >< mais le jour où j'ai reçu un colis long et allongé, j'étais folle de joie !...Merci pour le chevalet papy :/ Le Nimbus sera pas cette année

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Nausikaa a écrit :
Nariel a écrit :(lire HP à 11 ans, avoir les films en grandissant, rha lovely !)
Tu parles, c'est source de déception surtout, lire HP à 11 ans c'est attendre en vain sa lettre de Poudlard l'été. Ne lisez pas les enfants, ça fait passer des vacances amères.
Ayant sauté une classe, je me suis toujours demandé si j'allais recevoir ma lettre à onze ans ou à mon entrée en sixième.;)Mais bon, je m'éloigne du sujet.

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Petite histoire vécue :Imaginez-vous à la Fnac à la recherche d'un livre de poche. Vous devisez avec votre meilleure amie. Trois personnes - dont un auteur français- discutent déjà dans le rayon. La femme notant un Deborah Harkness dans vos mains vous interpelle alors : - Vous avez lu le Protectorat de l'ombrelle ?- Oui.- Vous avez aimé ?- Oui.- Ah...Et cette femme de vous tourner le dos pour reprendre sa conversation qu'elle ponctue d'un "j'adore conseiller les gens qui cherchent un livre".Certes, mais pas vous. Vous êtes apparemment au-delà de toute rédemption. Vous hésitez à leur rentrer dans le lard puis renoncez. Vous savez reconnaître un ego boursouflé quand vous en voyez un.Sur le présentoir, le nouveau Pierre Pevel vous tend les bras. L'aspect minimaliste du quatrième de couverture vous laisse perplexe mais bon...l'essentiel est entre les couvertures. Et là, derrière vous "Et ces gens qui ne se rendent même pas compte qu'on leur balance un plan marketing au visage...".S' enerver ? Non, cela n'en valait vraiment pas la peine.