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On a enfin un peu plus d'infos sur le prochain film du réalisateur de District 9, Neill Blomkamp. :)http://www.imdb.com/title/tt1535108/
In the year 2159 two classes of people exist: the very wealthy who live on a pristine man-made space station called Elysium, and the rest, who live on an overpopulated, ruined Earth. Secretary Rhodes (Jodie Foster), a hard the government official, will stop at nothing to enforce anti-immigration laws and preserve the luxurious lifestyle of the citizens of Elysium. That doesn’t stop the people of Earth from trying to get in, by any means they can. When unlucky Max (Matt Damon) is backed into a corner, he agrees to take on a daunting mission that if successful will not only save his life, but could bring equality to these polarized worlds.
Spontanément, ça me va fait vaguement penser à Gunnm, mais bon. :)

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Pas très très original tout ça... Je crois avoir déjà vu ça dans un livre (impossible de savoir précisément lequel). Déjà que j'avais détesté District 9 qui était un "copier/coller" de l'apartheid suivi d'un "trouver et remplacer" noirs/extraterrestres...Accordons-lui le bénéfice du doute... Et puis, il y avait de bons effets spéciaux dans District 9 ;)

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Je suis allé voir ce film cet après midi.Je ne savais pas à quoi m'attendre car je n'avais pas vu de bande annonce.J'ai été agréablement surpris. L'histoire est relativement bien amenée, les effets spéciaux bons.Il y a quelques petites incohérences mais j'ai passé un bon moment.

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Vu cette apres-midic'est un film bien ficelé, ca fait plaisir de voir de la bonne SF au cinéma.Au début, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec Gunnm :) mais le film n'a pas grand chose à voir avec au final ^^je vous le recommande fortement

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Le film est assez génial pendant la première moitié du film. L'univers futuriste à la technologie foireuse des favelas rappelle district 9. J'ai adoré le visuel : les robots, certains déplacements de caméras assez canons. De plus, Blomkamp aborde des thématiques porteuses comme l'inégalité nord-sud, la politique d'austérité, l'exploitation. Bref, ça partait bien pour un film de SF. On se dit qu'on aura un film un peu social, un alien dans Hollywood. Mais il n'en est rien. Le scénario devient complètement invraisemblable et simpliste par la suite. Quelques exemples en vrac :
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Je pense que le film a raté une bonne occasion d'aborder intelligemment des sujets sensibles. Au lieu de donner du poids à cet univers qui critique nos dérives sociales, il tombe dans le film de divertissement stéréotypé.

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Assez d'accord avec toi, Sintaël. Pendant presque tout le film, j'étais prête à pardonner les trous géants du scénario
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jusqu'à cette fin qui m'a donné envie de m'arracher les cheveux :
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J'étais bien coulante avec les scénaristes, mais cette fin absurde m'a vraiment laissé un goût amer. Ils nous présentent ça comme un happy end alors que c'est un désastre. Bref, j'ai eu du mal à digérer...

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Vu la semaine dernière et assez d'accord avez vous. Dans l'ensemble, c'est sympa et on passe un bon moment mais il ne faut pas trop reflechir sinon c'est la cata ! J'ai bien aimé le visuel de l'univers d'ELysium mais plus d'infos auraient été les bienvenues ! Comment le gouvernement fonctionne-t-il? Comment lezs gens sont-ils choisis ? Bref, tout est survolé et jamais approfondi.
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Mais bon la réalisation rattrape un peu le tout et on passe finalement un assez bon moment...

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ambremc a écrit :
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Sinon, je plussoie Saffron. Je soupçonne les producteurs d'avoir engagé des scénaristes mercenaires armés de gros marqueurs rouges.

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ambremc a écrit :
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Une vraie avalanche de spoilers, ce sujet. ;)

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J'ai bien aimé ce film même s'il y a quelques incohérences
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Je n'ai pu m'empêcher de remarquer des similitudes scénaristiques avec une BD qui est Golden City. Dans cette BD, Elysium est remplacé par un énorme bateau-ville ou seul les plus riches vivent en laissant la terre ferme (pollué,...) au plus démunis.

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Avant d'aller voir ce film, je n'avais rien vu, que ce soit trailer, bandes annonces critiques ou autres. J'y suis donc allé sans aucun avis sur la question.Je vu est mon avis est... mitigé :mellow:J'ai passé un bon moment, le film était agréable. Des passages bien sympas
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Les acteurs sont bons (mentions spéciale à Sharlto Copley dans le rôle du bad-ass et qui nous sort un accent sud-africain à couper au couteau :D ). Les seconds couteaux sont sympas et apportent plus ou moins bien de l'eau au moulin de l'histoire. Les effets spéciaux sont très agréablesAprès, c'est surtout les détails qui me chiffonnent. La première qui m'a marquée c'est la rapidité a laquelle les choses se mettent en place. J'avoue ne pas être fan des films qui mettent des plombes à mettre leurs intrigues en place mais là
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C'est trop rapide et on ne s'attache pas au personnage.Autre chose qui m'a fait bien plus tiquer c'est le fait
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Après il y a la grosse erreur qu'a mentionné Durthu et que je n'arrive pas non plus à expliquer à part
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Mais ça m'a fait vraiment grincer des dents.Bon je passe sur les navettes qui
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parce que c'est vraiment trop pousser le bouchon :)Il y aussi le problème vers la fin quand
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Le dernier point qui m'a aussi fait ragé c'est
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Et le
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durthu a écrit :Je n'ai pu m'empêcher de remarquer des similitudes scénaristiques avec une BD qui est Golden City. Dans cette BD, Elysium est remplacé par un énorme bateau-ville ou seul les plus riches vivent en laissant la terre ferme (pollué,...) au plus démunis.
De mémoire, c'est un peu la seule similitude quand même... La BD est bien mieux... Lisez la BD et économisez une place de ciné ;)Grosse déception pour toutes les raisons abordées. Après District 9 qui était vraiment bien, un Elysium qui... aborde au final un peu les mêmes thèmes en moins bien et avec plus d'effets spéciaux. Dommage y avait du potentiel au vu des idées de départ, dont l'emploi de l'espagnol au début mais qui ne sert a rien au final...Bande son sans intérêt, personnages idem et photographie classique
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Seule exception l'accent du bad ass qui est très fun. :respect:5-6/10 pour moi

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Un film bien américain... Une histoire d'amour, une situation désespérée, un
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J'ai trouvé bizarre à la fin
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Bref, un film d'actions mais dont on pouvait attendre plus de réflexions au niveau du scénario.

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Oh que je n'ai pas aimé. Comme je n'avais pas aimé District 9 j'avais certainement un a priori sur le réal. Et finalement je me dis que cette SF là c'est carrément pas pour moi. Dans le genre désespérons ensemble de l'avenir de la planète, j'ai carrément préféré Time out. Même si c'est finalement assez réaliste cette attitude "les pauvres on s'en fout" qui est le reflet de nos sociétés actuelles, je n'arrive pas à adhérer au concept. Me suis un peu ennuyée, j'ai trouvé le truc cousu de fil blanc et le badass trop caricatural A vrai dire
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et ça m'a donné envie de rire. Il ne manquait qu'un dauphin :lol:

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En 2154, la Terre est surpeuplée et polluée. Condamnés à vivre sur la planète, les pauvres et les déshérités se retrouvent contraint de survivre en travaillant dans d'immenses usines et en vivant dans d'énormes bidonvilles. A Los Angeles, ou du moins ce qu'il en reste, Max rêve de partir pour Elysium depuis qu'il est tout petit. Paradis pour riches construit en orbite, la station attise les convoitises. C'est par le hasard des choses que Max se voit obligé de s'y rendre par tous les moyens, juste au moment où la secrétaire Delacourt tente de prendre le pouvoir sur Elysium.Nouveau film de science-fiction pour le sud-africain Neil Blomkamp, Elysium ne bénéficie pourtant plus de la même aura. Son premier long-métrage, District 9, avait surpris tout le monde. Audacieux dans la forme et dans le fond, magistralement réalisé, ce coup d'essai avait fait mouche. En engageant cette fois des stars hollywoodiennes bien connues telles que Matt Damon ou Jodie Foster, Blomkamp s'ouvre davantage à l'entertainement. Le soucis c'est que le cinéaste délaisse son audace en route. Explications.Elysium fait partie des derniers blockbusters de l'été. A ce titre, il y aura de l'action, de l'amour et de l'émotion. Blomkamp semble calquer son second film sur la trame du premier avec une métaphore sur l'immgration cette fois. Sauf que pour le coup, rien ne marche. On découvre rapidement le personnage de Max, stéréotypé à mort, paragon du héros un peu badass qui va se sacrifier pour le bien commun. RIEN à voir avec Wikus van der Merwe de District 9. On comprend direct que le reste va être du même calibre. Soyons clairs, en terme d'anticipation sociale, Elysium tappe dans tous les clichés : les pauvres écrasés par des riches très très très (et même très) méchants, obligés de voler et de se tuer à la tâche pour survivre et qui attendent, forcément, un héros pour faire payer aux salauds d'en haut. Elysium semble expurger toute originalité ou prise de risque.La chose se confirme rapidement, et si Blomkamp installe facilement ses personnages principaux, ils restent tous des caricatures sur pattes. Malgré tous ses efforts, Matt Damon ne peut masquer l'artificialité de Max, de même que Jodie Foster se cantonne à faire la grande méchante politicienne de service et qu'Alice Braga nous joue le couplet de la gentille femme en détresse. Ce n'est pas ici le talent des acteurs qui est à remettre en cause, mais bien l'écriture lamentable de leurs personnages.Reste Sharlto Copley, le seul à tirer un peu son épingle du jeu grâce au méchant de service, Kruger. Avec son accent afrikaneer et ses mimiques de cinglé, il s'affirme peut-être comme la seule petite réjouissance à ce niveau. Au vu de la galerie de protagonistes de District 9, Elysium s'affirme comme un lamentable ratage.Pire encore, la trame scénaristique suit un peu le même naufrage. Nous voici dans la quête d'un paria pour sa survie puis, finalement, pour la survie des gentils. Nons seulement l'histoire ne réserve aucune surprise majeure mais, en plus, elle accumule des incohérences digne d'un Prometheus : L'infirmière qui soigne une plaie au couteau (ils sont quand même bien formés en 2154), la navette des rebelles qui se posent sans encombre alors qu'on les explosait aux missiles avant ou encore l'absence totale de défense dans le centre de commande pendant l'attaque. Ce genres de choses plombent le film et révèlent également le fait que Blomkamp introduit d'excellentes choses mais ne les exploitent jamais. On pense aux robots de sécurités qui ne servent en fait qu'à deux séquences sur tout le film, ou au système "électoral" d'Elysium jamais expliqué, sans parler des gigantesques usines et du rôles des mercenaires. C'est surement d'ailleurs ces derniers qui apportent les seules et uniques touches de fun dans le film par leur sauvagerie. Reste que Blomkamp ne les laisse jamais sortir du carcan de "méchants outils" dans lequel il les a mis.Reste pourtant qu'Elysium retrouve un génie hallucinant dans sa réalisation. Le Sud-Africain manie sa caméra avec une virtuosité impressionnante et filme ses scènes d'actions de façon puissante et lisible. Pour preuve, on gardera en mémoire l'affrontement sur le pont entre Kruger et Max, pur moment de jouissance filmique. De même, Blomkamp n'a pas son pareil pour installer un univers crade, le bidonville de L.A renvoyant immédiatement au District 9, mais surtout pour disséminer des éléments SF ultra-jouissives comme les armes à impulsion, les boucliers de champ de force ou les navettes. C'est d'ailleurs cette particularité qui dénote que Blomkamp était l'homme parfait et idéal pour réaliser le film Halo. On sent à plusieurs reprises sa frustration lors des vues d'Elysium (un peu décevantes d'ailleurs au départ) qui rappellent furieusement le Halo en question, ou le bouclier employé par Kruger qui reste une copie conforme des boucliers des Jackals. Mais à la place d'Halo, le Sud-Africain déçoit avec un film au final largement raté.Elysium semble être l'archétype de ce qui arrive aux bons réalisateurs pris en main par Hollywood. Jamais audacieux, toujours attendu, bourré de facilités et peuplé par des personnages caricaturaux, le second long-métrage du Sud-Africain préféré de Peter Jackson détruit tous les espoirs qu'on avait pu mettre en lui et ne laisse poindre que son génie formel. Une immense déception.