

Voilà...Et...DEPECHEZ-VOUS DE TROUVER !!!Debout, la main posée sur la poignée de sa dague, le roi regardait le grand varan étendu qui dardait dans sa direction une langue fourchue, suintante et véloce. Entre eux, le mât se dressait, axe central recouvert d'épines et qui semblait être le troisième personnage de la scène et comme l'essieu d'une roue mystérieuse. La foule s'écarta : des gardes apportaient des planches et en couvrirent la fosse, formant la plafond de la chambre d'amour. Ainsi, tout ce qui allait se passer pendant la nuit dans ce lieu clos et souterrain serait dérobé aux regards.
Au déclin du jour la forêt retentissait de cris d'adoration, d'appels, de clameurs. Des parfums subtils, alors, émanaient d'elle avec la rosée du soir. Et si une averse, peu avant, avait fait crépiter les feuilles, les dernières sagaies du soleil couchant exaltaient jusqu'à la folie des senteurs de courtisane langoureuse. Oui, cette forêt était une femme : elle en avait la molle et rêveuse nonchalance, les mouvements doux qu'interrompaient soudains de noirs éclats. Dans la journée, sous l'intense chaleur, elle semblait dormir. Dormait-elle vraiment ? Des fremissements la parcouraient. On eût dit la somnolence d'une brune et exotique beauté allongée sur le divan du monde.
Pas possible c'est un One-Shot.Je débarque comme ça mais ce passage sur la forêt me rappelle un truc un peu space que j'avais lu il y a longtemps, ça se passait en France et c'était un truc genre post-apo toute une partie de la France était recouverte par un forêt bizarre.Ça m'avait pas plut à l'époque mais je crois que ça s'appelait La forêt d'Iscambe ?Althéa Vestrit a écrit :ça me fait penser au soldat chaman de Robin Hobb
Edit : Par contre je sais pas du tout si ça a été posé récemment, je passe régulièrement ici mais ne poste que si je sais reconnaître à coup sur la citation donc je vois pas toutPour lui épargner un choc, on ne lui avait pas laissé voir le cadavre. Mais les flaques de sang noir et sec, sur le plancher, parlaient d’elles-mêmes. À son approche, les gens s’étaient tus – sauf pour lui manifester une compassion qui attisa son chagrin. Mais plus tard, il avait capté des bribes de conversation au sujet des… créatures… qui franchissaient la frontière. Un mélange d’histoires plausibles et de rumeurs délirantes.La sorcellerie !
Ben j'suis pas un modèle avec ma mémoire de poisson rouge mais faut être sacrément marqué par ces 50 pages pour s'en souvenir comme çastupidboy a écrit :La première leçon du sorcier, je n'en avais lu que 50 pages
Retourner vers « Autour de vos lectures... »