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Bon roman terminé hier soir, je poste donc mon avis définitif.J'ai vraiment eu l'impression de lire une trilogie en un seul volume. tous ceux qui ont lu le livre ont bien décrit cela. Pour ma part, la 1ere partie je l'ai trouvée répétitive pour ne pas dire c****** . ça tire trop en longueur malgré les qualités et défauts déjà évoqués. donc j'ai pas aimé (du tout)2nde partie: découpage trop haché du rythme entre les chapitres sur Eylir et ceux sur le narrateur. Jugement plus mitigé mais globalement j'ai pas aimé.3ème partie: Soyons clairs, j'ai adoré (même si j'ai pas tout compris). Je trouve la quête du personnage principal bien plus intéressante et tragique que la 2nde partie du livre trop classique sur ce point ce qui permet d'occulter (en partie) certains points noirs d'ailleurs moins présents. j'ai également beaucoup apprécié que le livre n'explicite pas totalement quelle part de la vie du héros et du narrateur sont du domaine de la folie et quelle part tient de la magie. La fin arrive même à apporter 2-3 interrogations bienvenues malgré son côté convenu depuis le début.
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Après quelques personnages auraient gagné à être plus développés peut-être même à étre intégrés plus tôt à l'histoire
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Sinon à la fin
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J'aime beaucoup la fin du narrateur
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.Pour une note, je serais très ennuyé car je mettrais respectivement pour chaque partie une note différente (6, 7.5,8.5 )sans que la moyenne reflète véritablement mon impression de lecture tant l'impression d'avoir lu l'intégrale d'une trilogie est présente.

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Désolée, ma lecture du roman date trop pour que je puisse apporter une réponse à ta question (et je n'ai pas le livre sous la main...)Une lecture qui t'aura interpellé (dans le bon sens du terme) en tout cas :)

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Je viens de finir Le Royaume Blessé et je peux maintenant dire que ce livre fait partie de mon top one-shot en première place ex-aequo avec Gagner la Guerre ce qui n'est pas rien :amoureux:A mes yeux, il ne mérite pas moins qu'un 9,5/10 au vu du plaisir que j'ai pris à le lire !Je vais citer Merwin pour mon avis car il résume bien mes sentiments et l'idée que je me suis faite du livre ;)
Merwin Tonnel a écrit :J'ai terminé hier aujourd'hui ce gros roman de fantasy française et j'ai adoré de long en large. C'est superbement écrit, très fluide, très bien construit avec cette équilibre entre le récit du narrateur et ses notes et il y a une belle variations dans les tons du récits : on commence avec de la fantasy initiatique avec l'enfance d'Eylir, puis une fantasy plus épique avec sa lutte pour le trône, puis ça devient plus intimiste, parfois heroic fantasy façon Conan ou certains récits de Moorcock, pour ensuite verser dans quelque chose de plus fantastique. Mais le roman arrive quand même à garder une vraie cohérence.
L. Kloetzer est vraiment un auteur que je vais suivre ! La Voie du Cygne, Mémoire Vagabonde et Petites Morts - avec un personnage principal dans les deux derniers qui est cité dans le RB - font d'ores et déjà partie de mes "prochaines" lectures. Il me faudra juste le temps de reprendre mon souffle :)Je tiens aussi à signaler que je l'ai lu dans la superbe édition Lunes d'Encre ce qui a amplifié mon plaisir à lire Le Royaume Blessé ;)

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@ PlumeAp'Callaghan donc ! :) Tu n'as pas raté ton rendez-vous avec la meilleur plume de la fantasy française.Mais attention à tes attentes, si les autres romans de l'auteur sont tous aussi bons ils sont aussi très différents de celui-ci.Le Royaume Blessé dans son style assez particulier dégage une ambiance incroyable et un réel souffle.Les autres romans de l'auteur possèdent eux aussi une magnifique ambiance mais le souffle épique n'est pas là.Juste par curiosité, le demi-point qui le sépare de la perfection : où a-t-il été perdu ? ;)

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Albéric a écrit :Mais attention à tes attentes, si les autres romans de l'auteur sont tous aussi bons ils sont aussi très différents de celui-ci.Le Royaume Blessé dans son style assez particulier dégage une ambiance incroyable et un réel souffle.Les autres romans de l'auteur possèdent eux aussi une magnifique ambiance mais le souffle épique n'est pas là.
Pas d'inquiétude de ce côté là car l'ambiance du Royaume Blessé a (pour moi) primé sur le souffle épique ;)
Juste par curiosité, le demi-point qui le sépare de la perfection : où a-t-il été perdu ? ;)
Je ne saurai l'expliquer ! Même si ce livre m'a soufflé et que c'est l'un des meilleurs livres/one shot que j'ai pu lire, je ne peux pas lui donner un 10. Qui sait ? C'est peut être pyschologiquement difficile pour moi de donner un 10/10 ! :p

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@ PlumeJe t'ai titillée sur le 9,5/10, la moindre des choses est de m'expliquer moi également.A chaud totalement immergé dans l'univers et emporté par le souffle, j'aurai mis 10/10 sans hésiter.A froid, et bien je n'adhère pas au personnage principal et à son histoire : sur près de 750 cela fait un peu long...Et puis Laurent Kloetzer cède une fois de plus à ces démons :- un petit effort qui aurait été bienvenu pour rendre la fin compréhensible- l’histoire qui devient volontairement nébuleuse à certains moments- les filles plus au moins faciles parsemées dans tout le romanBref avec du recul je me serai arrêté à un bon 9+/10... qui reste un bon cran au dessus du 8/10 officiel.

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J'ai lu ce roman, il y a quelques semaines. Ca été un sacré choc. Je ne m'y attendais pas. J'ai plongé pardon, je me suis noyé dedans. La première partie est classique :
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Ensuite, on entre dans les subtilités du roman, le rapport entre le narrateur et le sujet de sa narration : l'histoire dans l'histoire. J'ai trouvé ça tellement bien fait/dit/écrit.J'ai été comme ce narrateur pathétique (Je me répète mais le roman a une bonne dose de pathos qu'il faut endurer. BDSM welcome.) courrir après ce mythe Le Roi des Rois. Le plus délicieux / douloureux est que l'auteur n'hésite pas:
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J'ai eu peur mais Kloetzer a tellement bien géré son affaire! Il y a eu des moments difficiles: "Je ne peux pas finir ce livre, c'est trop douloureux" (dans le récit, l'écriture est impeccable)La troisième partie, hum, oui, la fin n'est pas d'une "clareté clarifiante". Surtout, alors que le propos de l'auteur tends à se dévoiler, j'y ai vu les premiers signes de maladresses :
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C'est le seul moment du livre qui pèche. J'ai finis ma lecture un grand vide devant moi. Comment dépasser les aventures d'Eylir? Je crois que je ne l'ai toujours pas fait. Les premiers défauts ont commencé à surgir : la place des femmes. Leurs descriptions sont toutes succinctes. Elles m'apparaissent comme des faire valoir aux hommes. Non mais alors du très gros spoil pour le coup :
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Enfin, il est descendu de la PAL pour y remonter parce que je le lirai bien deux fois (au moins). En plus, Kloetzer est un français (cocorico) donc pas de souci de traduction, ni rien. C'est du beau français, celui qui est subtil poétique et rythmé, (j'ai trouvé).

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Concernant les personnages féminins (je vois que c'est un sujet sensible sur ce forum), j'avais délibérément placé le roman dans un genre (l'heroic fantasy) historiquement assez macho. Le projet du roman était notamment de parcourir tout ce que j'aimais en Heroic Fantasy : histoires de conquêtes, batailles, quêtes, aventures, histoires de voleurs, etc. Mes grandes inspi lorgnaient du côté de Tolkien, Howard, Leiber... Pour moi, ça faisait partie des traits du héros avec épée d'avoir plein d'aventures féminines. Ca m'a aussi amusé de traiter ce que les aventures "classiques" traitent rarement : une fois que le beau barbare a séduit la jolie fille, que se passe-t-il quand la jolie fille ne veut pas le lâcher et qu'elle revient avec ses enfants (le cas de Lyciane) et quand il tombe amoureux d'une autre ? (Bess). Bref, incarner peu à peu le héros, qu'on se rende compte des limites de son comportement et de ses traits...(enfin, ça, c'était ce que j'ai voulu faire, de ce que je me rappelle... Seuls les lecteurs peuvent dire ce qu'ils y ont trouvé)Merci en tous cas pour vos retours, c'est toujours passionnant à lire...LK

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C'est assez sympa de lire aussi l'explication des choix de l'auteur :)Pour ma part, ce roman n'est plus très loin dans mes futures lectures alors je ne manquerai pas non plus de donner mon ressenti!

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Bon, j'aurai mis le temps (environ 3 semaines si je ne m'abuse) mais je suis enfin venu à bout de ce pavé francophone. Faut dire que divers évènements persos ne m'ont pas aidé dans ma tâche... mais on va pas se plaindre pour si peu !Alors, premier coup d'oeil, il y a beaucoup de pages. C'est long, trèèèès long. Trop long ? Peut-être, surtout par moments où j'ai quelque peu décroché mais sans jamais complètement délaisser les pérégrinations d'Eylir et de son chroniqueur. Il faut dire que Laurent Kloetzer en avait des choses à raconter...En tout premier lieu : l'histoire. Le récit, le voyage initiatique, le périple etc. De ce côté là, autant l'admettre tout de suite, je demeure un peu perplexe. On s'attend à beaucoup de choses mais, au final, il ne se passe pas grand-chose. Oui, je sais, je viens de me contredire mais... malgré tous les voyages entrepris par Eylir et son chroniqueur, on se demande bien où tout cela va nous mener. Où veut donc en venir Mister Kloetzer ? Mystère et boule de gomme. On a du mal à imaginer la suite du récit tant rien ne se passe comme prévu (ce qui est à la fois une bonne chose - suspense - mais également une mauvaise car cela nous laisse un peu démuni devant une histoire plutôt décousue). J'ai longtemps cru que Fitzchevalerie (le pauvre bâtard de Robin Hobb) était un martyr, un vrai de vrai qui en chie de A à Z, mais j'ai compris que ce n'était rien comparé au véritable calvaire vécu par Eylir Ap'Callaghan. Je n'en dis pas plus, sinon on va me taxer de faire des spoilers ;)Mais voilà, l'ambiance est là. Il y a des longueurs, certes, des passages plutôt confus chronologiquement parlant (surtout aux 3/4 du livre), mais ce récit à une sacré âme. Quelque chose de plutôt rare dans la fantasy à mes yeux. Il y a ce petit quelque chose qui vous fait dire : j'ai eu raison d'aller au bout, de persévérer. Tiens, en parlant de fin, je dois dire qu'elle m'a également rendu perplexe. Elle est à la fois logique et absurde si l'on considère Le Royaume Blessé comme un roman de High Fantasy. Encore un moment où l'on croit savoir comment cela va se terminer mais, en fin de compte... non, c'était pas ça.GROS SPOIL - Ne pas lire si vous comptez entamer la lecture de cette œuvre
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Le style de l'auteur est bon, voire même très bon par moment. On sent que Laurent Kloetzer maitrise son sujet. Difficile de faire des comparaisons tant sa plume m'a semblé particulière, unique. Il sait parfaitement retranscrire le côté humain - un peu misérable, lâche, fragile, obsessionnel - de chacun de ses personnages.Alors, voilà. Le Royaume Blessé c'est tragique, dramatique, étrange, mystique même. La magie y est rare mais présente en filigrane tout au long du récit. On peut néanmoins lui reprocher de traîner en longueur et de souvent cantonner les femmes à un simple rôle de "soumises" aux hommes de pouvoir (je pense que vu le nombre de filles qui croisent la route d'Allander puis d'Eylir, il y avait de quoi faire quelque chose d'autre...). Ne vous lancez pas dans cette lecture sans y être préparé, vous pourriez y laisser des plumes, je vous aurai prévenu ;)Ce Royaume Blessé a un petit quelque chose qui le rend... unique. Un bon 7/10 pour moi.

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Tout juste fini Le Royaume Blessé.J'ai bien aimé dans l'ensemble, surtout le ton du livre. Au début, on se dit qu'on va avoir droit à un livre épique et au fur et à mesure, on glisse vers quelque chose de plus intimiste et moins générique. Dans un tout autre registre, la fin du livre m'a fait penser à la forêt des Mythagos.J'ai davantage aimé la 1ère partie du livre,
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, que j'ai trouvé fluide et bien rythmée ; un peu moins la suite qui me semble plus confuse, sans véritable fil conducteur.D'ailleurs un épisode que j'ai du lire trop vite car je n'ai pas compris lorsque
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Comme j'ai vu que l'auteur parcourt ce forum, je serais curieux de savoir d'où lui vient le nom Argo pour le cheval ?J'ai une référence mais peut être n'est ce pas la même....

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Lews Therin a écrit :Comme j'ai vu que l'auteur parcourt ce forum, je serais curieux de savoir d'où lui vient le nom Argo pour le cheval ?J'ai une référence mais peut être n'est ce pas la même....
Argo vient de l'histoire de Jason. Un navire porteur de héros. Je trouvais que ça faisait un bon nom pour un bourrin destiné à être un cheval de héros.Quant au passage qui vous trouble, vers la fin, je ne me souviens plus très bien mais il me semble que le truc était de laisser croire que le narrateur n'était pas tout le temps digne de confiance...Merci de vos lectures, en tous cas !LK

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Poursuivant ma decouverte de la fantasy-francais j'ai lu il y a quelques années le royaume blessé de M.KLoetzerUn volumineux livre ,ou plutôt 2 livres en un tant la narration est differente entre le debut et la fin du livre!J'ai beaucoup aimé la premiere partie : l'enquete du narrateur concernant Eylir suivi de la biographie de ce dernierLe narrateur est sympathique en tant que "simple" homme et Eylir est un heros digne de ce nom qui n'aura de cesse de cofonder son royaumeOn a vraiment envie de voir la reunion de ces 2 protagonistes qui se suivent mais ne se croisentEt la deuxieme partie commence lors de la reunion de nos 2 heros et bizarrement j'ai légèrement moins apprecié ce moment ,rien de bien grave mais cette partie m'a laissé un sentiment moins fort.Pourtant l'histoire digne des legendes celte se laisse lire avec plaisir ,le style fluide de l'auteur fait que les mots coulent tout seul, et on suit avec plaisir le destin que l'on devine tragique d'Eylir avec plaisirAu final je n'ai pas été decu par ce roman Français qui vaut le detourEt lunes d'Encre a fourni encore une fois un travail de qualité , de plus j'ai eu le plaisir de recevoir mon exemplaire (commandé d'occaz sur le net) avec un autographe de l'auteur (qui ne m'etais pas adressé mais je m'enfiche c'est classe quand meme)NOTE 7,5/10

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Callaghan!Je viens de refermer l'ouvrage... Quand un livre contient une traduction de Taliesin et un extrait du Barzaz Breiz il n'est guère surprenant qu'il évoque en moi mélancolie, nostalgie et contrées de landes, de vents et de pluies. Les Pictes semblent dès lors un élément habituel du décors. Il est plus inattendu que le début s'inspire de l'épopée d'Alexandre le Grand et de sa lutte contre Darius. A partir de là on ne s'étonne plus guère en rencontrant un mystérieux charpentier des navires à barbe blanche au nom bien connu ou en croisant un peuple de gitans ombrageux. Le royaume blessé est une grande fresque tragique. Comme toute tragédie on ne peut s'empêcher de la lire, page après page tout en appréhendant progressivement sa fin funeste. Bien écrit, riche en références, ce livre vaut surtout pour son ambiance, sa force d'évocation expliquant aisément son appartenance à une collection contenant de nombreux fleurons de la fantasy. Un régal à déconseiller aux dépressifs.Tam tam dir o dir...