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Puisque ça théorise sur Besson, dommage que personne ne cite son seul vrai bon film : Le Dernier Combat.(Sinon, c'est un excellent businessman)[small](Je ne me prononcerai pas sur le réalisateur qu'ils est devenu, par contre :ph34r:)[/small]

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Vu L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet. A part un titre horriblement long, c'est très sympa. :)L'histoire en elle-même est simple (parfois un poil trop) mais l'e héros est très attachant, avec son univers, son humour, sa façon de calculer tout et n'importe quoi... Les images sont belles, soignées, les acteurs ont su rendre leurs personnages humains. Il y a quelques moments creux dans l'histoire (le voyage du gamin qui pourtant aurait dû être le point culminant du film...), mais j'ai passé un bon moment !

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Pour L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet, je m'interroge. Ayant lu le livre, j'ai peur d'être déçue. Le seul avis que j'ai eu d'une personne ayant lu puis vu le film a été que les personnages sont bien plus caricaturaux et moins profonds que dans le livre.

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Neuf mois ferme: marrant, à plusieurs reprises il est difficile de ne pas éclater de rire. Quelques scènes assez sanglantes.La stratégie Ender: je m'en vais poster dans le sujet adéquat.

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Aléthia a écrit :Pour L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet, je m'interroge. Ayant lu le livre, j'ai peur d'être déçue.
Je n'ai pas lu le livre donc difficile de t'en dire plus. :/

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Vu Cartel : Bof, quelques passages drôles, les discours philosophiques foireux sont à la croisée de tarantino et des frères cohen. Le reste ne suit pas. Film moyen pour ma partInside Llewin Davies :Film sombre et limite dépressif, avec des passages remplis d'humour bien cynique. J'ai vraiment beaucoup aimé. Un excellent cohen, superbe bande son, ambiance bien glauque, des personnages hauts en couleurs, et le chat! ;)Gravity : Cf topic dédié j'ai pas aimé

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Je suis d'accord avec toi sur Cartel que j'ai vu ce week end. Un très grosse déception pour moi, tout à été misé sur le casting mais le reste ne suis pas du tout

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De mon côté:Au bonheur des ogres: déception, j'adore la série de livres qui mêle avec habileté le polar glauque et la vie de famille azimutée des Malaussène, le film se casse la figure en oubliant l'enquête et ses zones d'ombre et en étant trop light sur la famille (franchement, Clara enfin, Clara!). Par contre j'aime bien la tête de leur Benjamin.Il était une forêt: bof, déçue aussi. Alors c'est joli, certes, on apprend deux trois trucs mais franchement pas assez pour un documentaire. On contemple un peu la forêt mais j'aurai aimé quelque chose d'un peu plus explicatif, je sais pas, au moins des noms d'arbre, ou d'animaux, quelque chose d'autre que juste un gars qui dessine (très bien) des arbres et des effets spéciaux un peu étranges.Thor 2: mouai. Sympathique, mieux que le 1 ce qui n'était aucunement un challenge. Heureusement qu'il y a Loki et le charme incroyable de Tom Hiddleston. Gravity: j'ai beaucoup aimé et j'essaye d'y retourner pour voir ça en 3D, si j'y arrive j'irai poster mon avis sur le topic adéquat.

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Il était une forêt: j'ai trouvé qu'il y avait un peu trop de dessins numériques par dessus les images, et parfois sans retour sur la forme réelle de l'arbre ensuite.Sinon, j'ai failli m'endormir au milieu du documentaire...

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Beaucoup entendu dire que ce film était marrant, mais franchement les extraits vu à la tv, bof bof bof.J'ai rien trouvé de comique. Généralement pour attirer le client le spectateur, faut envoyer du lourd dans les BA, mais là... :(

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The Act of Killing de Joshua Oppenheimer : un chef d'oeuvre ahurissant. Je vais m'intéresser aux autres films du monsieur (les gens intéressés par ma longue critique peuvent me demander en MP)

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Littlefinger a écrit :The Act of Killing de Joshua Oppenheimer : un chef d'oeuvre ahurissant. Je vais m'intéresser aux autres films du monsieur (les gens intéressés par ma longue critique peuvent me demander en MP)
Tu peux la poster ici, hein ;)

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Critique d'un des prétendant à l'oscar du meilleur film 2013, Philomena :Le très british Stephen Frears revient après The Queen et Tamara Drew pour s’intéresser à un drame inspirée d’une histoire vraie (et d’un livre éponyme) autour des orphelinats catholiques irlandais. Pas forcément attendu, le long-métrage a tout de même décroché une nomination pour le meilleur film aux prochains oscars, de même que Judi Dench pour son interprétation de Philomena elle-même. Il n’en faut pas plus pour attiser la curiosité et aller jeter un coup d’œil sur ce petit film qui pourrait bien surprendre son monde.Philomena décide après 50 années de silence d’avouer à sa fille qu’elle a un demi-frère, Anthony. Après avoir couché très jeune avec un jeune homme l’espace d’une nuit, elle a dû mettre au monde son fils au sein d’une communauté de bonnes sœurs catholiques irlandaises, avant de se voir enlevé son fils, adopté par un couple d’américain.Quant à Martin Sixsmith, ex-journaliste célèbre de la BBC désormais sans travail, il ne sait plus vraiment que faire avant de rencontrer justement Philomena et de se plonger dans de « l’aventure humaine » en l’aidant à retrouver son fils. Pour cela, ils devront aller jusqu’aux Etats-Unis et briser bien des tabous.Pas forcément un cinéaste majeur, Frears n’en reste pas moins un bon réalisateur qui donne régulièrement des films honnêtes. Philomena dénote un peu d’une démarche similaire. Bâti comme un road-movie, il repose sur des procédés éculés et efficace comme celui, bien connu, de se faire rencontrer deux personnes que tout oppose. Heureusement, ces deux personnages principaux s’avèrent très attachant et ce malgré le côté élitiste de Sixsmith. Philomena reste le cœur du duo et plus loin, du film. Sa personnalité et ses croyances catholiques surprennent vu ce qu’elle a subit. Frears dépeint une vieille dame qui refuse la haine et la rancœur, une vraie « catholique » pourrait-on dire, notamment à travers la scène de confrontation finale et le pardon, éminemment difficile. Son manque de second degré et son naturel la rende pourtant réellement sympathique et touchante, ceci n’étant pas étranger à l’excellent jeu de Judi Dench d’ailleurs également nommée aux oscars, et assez loin de son rôle de femme de fer dans Skyfall.De l’autre, il y a donc Martin Sixmith interprété par le remarquable Steve Coogan, un personnage peut-être plus singulier et plus intéressant qu’il n’y parait, à la fois totalement athé et sacrément prétentieux illustrant avec simplicité la différence de classe entre la bourgeoisie intellectuelle et le commun des mortels. Parfois agaçant, c’est cependant à lui qu’on s’identifie le plus pour sa « saine colère » vis-à-vis de la révélation finale. Le film n’est cependant pas construit entièrement sur la révélation du destin d’Anthony et laisse une large place à la douleur d’une mère, tout simplement. Même si on regrette un manque de chaleur dans le traitement, surement un peu trop british en fait, force est de reconnaître le talent de Frears pour dépeindre une situation révoltante sans en faire des tonnes.S’attaquant de front au scandale des orphelinats catholiques Irlandais, le film pourrait être vu comme une violente charge contre la religion et, surtout, le clergé. Mais Frears prend bien soin de disséminer des personnes meilleures que la sœur Hildegarde par exemple, et forcément Philomena. Il s’avère difficile de comprendre les fondements de la foi de Philomena, surtout au vu de son passé, mais finalement, en recentrant le métrage sur sa douleur et en illustrant son passé – le début se trouve parsemé de flash-backs – le spectateur finit par pouvoir appréhender ce comportement. Reste cependant un arrière-goût d’inachevé, de manque d’ampleur, en fait d’un manque de panache dans la réalisation et dans la structure qui nous amène à considérer Philomena comme un bon film, surement nécessaire dans un sens, mais qui n’a pas la carrure pour marquer durablement.Concurrent surprise des oscars, Philomena n’a quasiment aucune chance de l’emporter, à raison au vu du niveau des nominés. Pourtant, il serait abusif de le manquer, d’une part par son sujet important mais aussi parce que le long-métrage de Frears confronte deux acteurs de talent sur un parcours touchant.

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Bon, je ne vais pas faire aussi long que Littlefinger. Je suis allé voir Le Loup de Wall Street. C'est un très bon film. Il n'y a pas de temps mort, on est toujours dans une relation étrange avec les personnages, dans le sens où on sait que ce qu'il font n'est pas très légal, mais on a pas envie que ça s'arrête pour eux. Il y a des scènes où on pleure littéralement de rire (comme cette scène où les protagoniste projette des lancés de nains avec une discussion des plus sérieuses).Bref, je vous le recommande vivement.