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Je suis tombé sur ce bouquin de chez MnemosVoici le resumé : Mon nom est Étréham, je vais avoir dix-neuf ans et je suis le meilleur guerrier de tout l’empire Pryaméen.« J’ai appris seul à combattre et tuer. Ce talent mortel, mon art, coule en moi tel un feu enivrant. J’ai échangé tous les rêves de jeunesse contre de macabres conquêtes. Personne ne répand mieux le sang que moi. Alors la divine Asa m’a choisi pour affronter le plus effrayant des démons que porte cette terre et je sais que je vais mourir lors de ce duel implacable. Que dois-je faire ? M’enfuir ? Découvrir pourquoi je dois combattre cette terrible créature ? Déjouer les plans des dieux maudits ? Ou plutôt mettre l’épée au dos et marcher vers mon plus beau combat, vers mon destin funeste ? Aujourd’hui, c’est un beau jour pour mourir… »L'histoire a l'air sympatoche et les avis sur le net ont l'air plutôt positifs , quelqu'un connait ?

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Je vais m'intéresser à cet ouvrage, merci de la découverte :)Le résumé est assez efficace. Bon, le guerrier inné nihiliste de 19 ans fait très seinen mangas (manga pour jeune adulte).J'imagine que l'auteur est Français, ce qui expliquerait l'influence.Cela me fait penser à Hordes de Genefort avec une inspiration de Berserk !

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Très bonne critique , allez hop direct dans ma liste d'achat ! Ca confirme ce que j'ai déjà pu lireUn peu d'heroic-fantasy sans prise de tete ,ça fait du bien !!!Par contre il est vrai que la nouvelle maquette de mnemos est bof...elles sont loin les magnifiques illustrations de Djeeb par exemple...

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En même temps Mnémos est incapable depuis sa création de se donner une véritable identité graphique à laquelle ils peuvent coller et que les lecteurs reconnaissent aisément. Du coup régulièrement ils tentent des trucs de ce genre. Perso je trouve ça un peu foireux.

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Gillossen a écrit :C'est "marrant", perso, j'ai un peu le sentiment inverse d'Asavar : je trouve la couv très stylée, mais ce que j'en ai lu pour le moment ne m'emballe pas trop. :)
Comme quoi les goûts et les couleurs ;)En tout cas gros coup de coeur pour ma part. J'ai commencé à le lire sans a priori négatif ou positif et ai été complètement emballé. Après, moi j'aime bien la Fantasy "cuissue et burnée" donc ça avait de grandes chances de me convaincre.

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Dans ce cas, tu ne risques pas d'être déçu. Ça allie le bourrin des scènes de combat à une plume qui n'est vraiment, mais alors vraiment pas dégueulasse :)

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Je note également dans la liste à suivre.Ces nouveaux formats, c'est le même que pour le Mordred de Niogret ou c'est de la même taille que les anciens Mnémos ?

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Je vous ai écouté pour la pause du midi. En effet, pour se détendre et pour bourriner un tantinet, il est bien. Après, faut pas non plus demander un truc de folie qui mériterait 10 tomes. C'est un one shot ;)Voici la chronique :) Dans ce livre, vous découvrirez pourquoi on peut verser le sang.Pourquoi fait-on la guerre ? Pourquoi tuer des gens ? Pourquoi verse-t-on le sang ? Nous avons l'histoire d'un homme atteint de folie meurtrière. Il détruit des vies uniquement parce que son esprit lui souffle que c'est une bonne idée. Qu'est-ce que cela déclenche ? Uniquement des réactions négatives, bien entendu. Une spirale de violence.De cette conséquence vient Etréham, élevé dans le sang qui va développer son Art, celui de tuer. Il s'engouffre dans des combats. Pour ne pas être stérile, il met son Art au service de la guerre. mais on se rend compte que peu importe le camps où il est au final il n'est là que pour se battre, pour perfectionner son Art. Mais à 19 ans, il a déjà vécu tant de guerres, battu tellement de champions, qu'il ne progresse plus.C'est en trouvant sa muse, Asa, qu'il va progresser de nouveau, se dépasser. La morale pourrait être que lorsqu'on se bat pour une cause, on a l'occasion de se dépasser. Cela dit, l'auteur nous laisse le choix de l'appréciation sur la justesse de cette cause.Un subtile mélange entre personnages fiables et personnages ambigusPas toujours facile d'exprimer une idée, n'est ce pas ? Lorsqu'on lit Le Sang que l'on verse, on se dit que c'est un bête roman initiatique où l'on voit le parcours d'un guerrier qui, pourquoi pas, ira sauver le monde. C'était déjà sans compter la tendance actuelle des anti héros que l'on retrouve chez Joe Abercrombie mais aussi plus proche de nous chez Jean Philippe Jaworski ou plus récemment Thomas Geha. Et je dois dire que j'apprécie beaucoup ces anti héros car avec leurs fêlures et leurs buts pas toujours nobles, je me sens plus proches d'eux, ils m'ont l'air plus tangibles.Pourtant, Etréham paraît très simple, ainsi que Neyls, son personnage opposé. Ce sont deux guerriers dont la loyauté va à un clan opposé. Ce sont des personnages basiques : il ont la force, ils ont un but et font tout pour y parvenir. Contrairement à ce couple-ci, nous avons un couple complexe et mystérieux : Asa mais aussi un autre personnage dont je tairais le nom pour vous laisser la surprise. Ce sont des meneurs de complots. Leurs motivations sont assez obscures et ils n'hésitent pas à manipuler les guerriers pour parvenir à leurs fins.En résumé, le Sang que l'on verse est un bon roman d'action. C'est aussi un roman d'initiation assez complet sur l'histoire d'Etréham. Je suis persuadé que vous passerez un bon moment grâce à l'auteur qui maîtrise bien son récit. Son style est direct. On pourrait dire qu'il aurait dû faire une intrigue un poil plus complexe mais je pense que ce n'est pas le but ici. Le récit en lui-m^me se suffit.