) au libraire à l'occasion, ça ne vous dérange pas ? Il vous offre un service... l'auteur, il a fait quoi ? l'éditeur ? sont tournés les pouces ? Soit on paye personne (vive le book crossing 
c'est un super truc ça !), soit on paye tout le monde...Je retrouve plus les articles sur l'histoire de la TVA, alors je vous renvoie à la pétition (j'ai que ça sous la main, n'y voyez rien de plus 
)http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2013N45393Je ne sais pas si la remarque de Foradan était ironique, mais je tiens quand même à préciser que c'est trompeur de croire que la bibliothèque desservirait l'auteur et l'éditeur. C'est même plutôt le contraire.Dans une librairie, vous savez bien que le turn-over est très rapide. Si un livre ne se vend pas assez bien il disparaît assez vite des étagères, et inutile de dire que ça n'aide pas les ventes dudit livre. Par contre, un livre reste pour une période beaucoup plus longue en bibliothèque et reste accessible durant une dizaine d'années (au moins). Et partons du principe qu'un livre présent en bibliothèque peut soutenir des ventes à long terme (ainsi si le livre prêté en bibliothèque a plu à X, X pourrait l'acheter pour l'offrir à Y).En sus, sauf erreur, en France, les bibliothèques sont tenues de payer des tantièmes (droit de prêt) lors de l'achat de leur livre (mais entre nous, je n'approuve pas ce système, et j'espère bien qu'il ne sera pas introduit en Suisse).Foradan a écrit :Pour avoir un livre d'occasion sans payer personne, je vais à la bibliothèque. Une honte pour l'auteur et l'éditeur d'ailleurs, un seul livre de vendu pour plusieurs lecteurs !Un jour, un auteur nous dira combien il gagne sur chaque livre vendu, et ça fera bizarre de comparer avec le nombre qu'il faudrait vendre pour faire un SMIC.Mais comme un livre fait vivre plusieurs personnes (libraire, éditeur, auteur, imprimeur, fisc), chaque livre "gratuit", c'est autant que c'est gens là ont travaillé pour rien (sauf le fisc, qui ne travaille pas).
Oui, j'aurais dû mettre un smiley, c'était complétement dit avec le sourire, c'est grâce à ma bibliothèque que j'ai découvert Tolkien et tous les achats qui ont suivi.Pour le livre neuf, sorti la semaine dernière, j'ai encore vu des annonces pour le vendre à 74€ "état neuf", à côté d'annonces à 18€ (là je veux savoir où le vendeur s'approvisionne, le prix public est de 29€).Ma première réaction fut "et la Loi Lang alors ? A quoi sert de parler de pris unique du livre si on trouve tout est n'importe quoi sur internet ?"darkfriend a écrit :Je ne sais pas si la remarque de Foradan était ironique, mais je tiens quand même à préciser que c'est trompeur de croire que la bibliothèque desservirait l'auteur et l'éditeur. C'est même plutôt le contraire.
En gros, si tu donne la même chose aux géants en ligne et aux librairies physiques, tu déporte juste le problème de quelques années...Mais cette politique s'appliquera également aux vendeurs en ligne, aux grossistes et aux grosses librairies, déplore-t-on. De sorte que la petite librairie ne sera pas la seule à en profiter, expliquent les libraires.
Qui a dis "Loi Lang" ?« Nous avons besoin de davantage de politiques pour nous soutenir, mais la première clef reste le contrôle des prix, en particulier dans les librairies en ligne », précise Rui Shujun, directeur marketing dans la chaîne de librairies zilihangjian
Je ne pense pas qu'en France on soit si bien placé que ça pour parler de censure... Enfin, cet avis ne concerne que moi évidemment :)Après, je pense un peu comme Al, les subventions c'est bien mais ça doit rester temporaire. En France, l'Etat subventionne tout et n'importe quoi sans rien exiger en retour (on aide même les banques c'est dire). Il faudrait qu'il y ait un véritable retour sur investissement (en matière d'emploi notamment).
Tout d'abord je précise, que je n'y connais rien, n'étant que simple lecteur, achetant majoritairement en ligne, excusez d'avance si mes questions sont naïves, merci.10% de marge seulement ? ça me parait ridiculement peu (mais cf plus haut, je suis mal placé pour mettre ce pourcentage en doute) quand on compare par exemple aux boutiques de vêtement qui vont jusqu'à vendre x2,x3 du prix qu'ils achètent les articles (et là dessus, je sais de quoi je parles, par contre)Je comprend du coup mieux la situation avec cette marge tout simplement ridicule.Edit : j'espère ne pas être HS, n'ayant pas lu le sujet en entier, je n'en suis pas sur. Edit 2 : Ménage (effaçage de mon HSNariel a écrit :Généralement, pour un contrat "moyen" à 10% pour un livre à 20 euros, ça fait à peu près 2 euros par livre. Pour atteindre les 16 380 euros de Smic annuel, ça donne 8190 livres vendus en un an. Donc, généralement, il a un autre boulot à côté (je plains les écrivains-libraires...)Normalement, les bibliothèques reversent une part à la Sofia qui redistribue les droits. Pour les DVDs, je sais qu'on paie chaque droit "acheté" (c'est plus cher pour une biblio que pour un particulier, car on achète les droits de prêt, de projection...)
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