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Hop, pas trouvé de sujet consacré, je vous fais donc part d'une chouette découverte récente (même si le premier volume date de 2010).L’épée d’ArdenoisPar Étienne Willem, éditions Paquet."Alors que le petit village de Chassenoix s’endort dans les derniers jours de l’été, une bande de maraudeurs survient et tue le Chevalier d’Ardenois, l’un des quatre Compagnons de l’Aube qui, vingt ans plus tôt, a combattu Nuhy, le Seigneur à l’armure noire. Témoin de la scène, Garen, un jeune homme à la tête farcie de récits épiques et de légendes dorées, part avertir le Roi du danger imminent qui le guette, lui, mais aussi les royaumes de Bohan, Herbeutagne et Valdor ; car il semble désormais certain que quelqu’un veut relever Nuhy de ses cendres.Garen apprendra à ses dépens que si les légendes restent vivaces, les héros vieillissent et le mal ne porte pas toujours une armure noire qui le rend facilement identifiable…" (source : éditions Paquet)Deux tomes à ce jour (sur 4), le troisième pour bientôt (fin janvier apparemment). L’histoire se déroule dans un cadre médiéval, teinté de fantasy, aux consonances familières (royaume de Bohan, Herbeutagne, Valdor, Samarkand, Mer de Loth, Mur d’Ambrosius…) et aux protagonistes zoomorphes (Garen le lapin, Arthus l’ours – mal léché, Hellequin - le bouquetin émissaire du mal…).Sous des dehors plutôt classiques et modestes, cette BD familiale se révèle plus profonde qu’elle ne l’est en apparence. On ne peut s’empêcher, au premier coup d’œil, de penser au Robin des Bois de Disney mais aussi -de l’aveu de l’auteur- au Roman de Renart. On peut aussi y déceler une touche de mythe arthurien et pour accentuer le côté fantasy, de la magie. Une formule solide donc qui sert un récit dynamique et équilibré. Les références, le trait de Willem et la mise en couleur aux tonalités justes permettent de plonger rapidement dans le récit. Retrouver ces références a d'ailleurs été un de mes p'tits plaisirs lors de la lecture.Au même titre que Les Légendes de La Garde (sans aller plus loin dans la comparaison), la personnification des animaux est loin d’infantiliser l’histoire et offre diverses facettes et perspectives qui peuvent contenter autant les plus jeunes que les plus vieux. À noter que le premier tome est préfacé par Pierre Dubois.Un p'tit lien pour découvrir quelques planches et une entretien avec l'auteur.Les couvertures :
N.B aux Modérateurs : après réflexion et si jugé nécessaire, ce sujet pourrait tout aussi bien être déplacé en "Jeunesse"