tout en étant inquiète pour le sort de Tyrion et écœurée par le côté gore de la mort d'Oberyn, je trouvais qu'il y avait un côté parodie d'Inigo Montoya qui rendait déjà cette mort très bête, du coup, j'ai trouvé ça bien retranscrit (la tête de Tyrion à la fin traduit bien le sentiment affligé devant un retournement de situation aussi cruel que facilement évitable). J'étais amusée autant que dégoûtée.Cela dit, je peux comprendre qu'on puisse ne pas aimer, pas forcément parce qu'encore une fois ce sont les "gentils" les victimes, mais justement pour ce coup de coude qu'on peut trouver un peu trop appuyé.

(je ne pensais pas qu'on verrait un homme écorché)

j'aime le fait qu'elle prenne le risque de dire pas mal de choses vraies et que du coup, ses mensonges passent inaperçues au milieu, et tout ça sans les directives de Petyr.

l'imprudence de rester à porté d'un colosse pareil, paraît évidente, lecteur ou pas, même si un spectateur habitué doit forcément s'attendre à ce que les choses puissent tourner mal d'un coup, pendant un instant, je me suis mis à la place du type au sang chaud qui veut plus que tuer la bête, il veut qu'elle parle. Il l'a bien bien planté et la plupart des gens serait resté à cracher du sang sans force. Vu le tempérament, qui aurait fait un duel aussi spectaculaire en se tenant à 10 mètres derrière un bouclier "parce que, on ne sait jamais, si le grand type se relève tout colère, il pourrait me taper" ?

voir des gens en petits morceaux, c'est normal dans certains endroits

Ben, de mon coté, j'ai pas trouvé qu'ils jouaient sur le suspense en fait. Ils jouent au contraire sur le fait que le spectateur a pigé et qu'il est désormais obligé de voir Oberyn s'enfoncer de plus en plus vers une mort certaine (et atroce, autant visuellement que psychologiquement vu les conséquences pour Tyrion.Tout se joue dans la réal et le montage. Plus Oberyn parle, plus le visage de Tyrion devient inquiet, et c'est là que la chute devient inéluctable.

J'aime beaucoup les scènes avec Sansa, je trouve que c'est vraiment un des personnages qui a l'évolution la plus intéressante. J'adore aussi les scènes avec Arya et Sandor, qui apportent un peu de légèreté (relative, certes) à cette saison. Au Nord, par contre, on s'ennuie un peu.Sur le duel : même en sachant ce qui allait se passer, je m'attendais pas à ce que ce soit aussi horrible. Faut vraiment que je me rappelle de pas manger devant cette série :sifflote:Je me rappelle plus trop des livres, mais j'ai l'impression que comparativement la série faisait d'Oberyn un personnage plus présent, avec un petit côté sadique "on va bien laisser les gens s'attacher à lui avant de le flinguer" ? En tout cas sur moi ça a eu plus d'impact qu'à la lecture, je pense.

mais la fin, un gros choc dans ma tronche si je puis dire! Je me rappelais vaguement de ce qui se passait dans le livre, assez pour en connaitre l'issue, mais voir ça en image c'est beaucoup plus difficile... et marquant!

La Maule... Ouai, bon, dans le bouquin, on sait que La Maule a été attaqué, mais sans plus. Cette scène n'est pas mauvaise.Theon "vainqueur" à Moat Coallin...Ramsay Snow Bolton récompensé...Daeneris qui prend une difficile décision. Sévère, mais juste.Tout ça prépare la suite.L'émancipation de Sansa est un peu plus rapide que dans le livre. (Dans le livre, c'est plus une lente progression, plus réaliste.)Les amourettes de l'autre côté de l'Océan... Un ajout inutile ? Je pense que c'est juste pour avoir quelque chose à faire en attendant les vrais évènements.La surprise du Limier et le rire d'Aria... Très bonne scène. Ça faisait longtemps qu'on ne l'avait pas vu rire. Il reste donc quelque chose d'humain chez cet enfant !Dès l'apparition de la montagne, je me suis accroché à mes accoudoirs. Je savais. Le combat entre Oberyn Martel et Gregor Clégane est finalement "presque" identique à celui du livre : le poing dans la bouche, pas les doigts dans les yeux ! Mais le résultat est identique. Beurk. Beurk. Et re-beurk. Ça me rappelle la rencontre d'un chat et d'une voiture hier matin... Beurk. Et pour résultat la grande humanité de Tywin Lanister... Re-beurk.Bon, on se sent aller vers une bataille le long du mur... Pour le reste, je ne dis plus rien, j'en sais trop. ;)Ah si... Les morts prévisibles de [beeeeeeeep] et de [beeeeeeeep], et de tous les [beeeeeeeep].

il enfonce son poing dans sa gorge réduisante en miette sa dentition au passage...

on sent venir sa mort. Et c'est très bien géré.

une mort tout aussi bête. On me répondra sans doute que, dans la peau du personnage, difficile de rester rationnel quand on affronte le bourreau de sa sœur, mais bon, dans un contexte qui se veut "réaliste", ce genre de dramaturgie passe de moins en moins pour moi.

y'a un changement d'attitude de la part d'Oberyn au fur et à mesure du combat. Il serait resté dans le ton qu'il a au début, sûr de lui, à clamer un discours inutile à un gars qu'il est certain de tuer, j'aurais trouvé le truc assez con ouais. Mais en fait, on sent qu'il est de plus en plus désespéré à ne pas arriver à le faire parler, il veut absolument que le gars implique Tywin dans l'histoire, du coup le fait qu'il continue à parler m'a semblé non seulement raccord avec le personnage mais aussi logique narrativement parlant.'Fin bref, j'étais grave dedans, quoi...

avec une Montagne à terre, une lance plantée dans chaque bras pour l'immobiliser

si la vipère utilise un poison fulgurant, la montée de la tension est la même pour les autres personnages, mais il a déjà gagné.

le fait qu'il continue de parler.

C'est surtout l'homme écorché que j'ai pas envie de voir, j'aime pas les scènes de torture... J'avais eu un peu de mal à regarder certaines scène à Harrenhal d'ailleurs.

écorché, c'est juste un plan (pas en entier, il est cadré vers le milieu du torse et le visage est intact. On n'assiste pas non plus au processus. Bref, c'est un plan certes gore, mais ça reste un aperçu rapide).