Lecture mitigée pour moi... Dans l'ensemble, le roman m'a beaucoup plu. Ce n'est certes pas d'une originalité folle, mais il n'y a pas de temps mort et j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les pérégrinations de Niall et Blackbird en mode "sauvons de le monde". Si on ajoute à ça le fait que cette absurde cérémonie du Quit Rent est authentique, je suis séduite. Bon, le style est un peu brouillon (et le texte était émaillé de fautes de ponctuation et de mots carrément oubliés), mais c'est un premier roman, ça peut s'excuser. En gros, arrivée à la fin, j'aurais pu me dire que ça ne valait pas Neverwhere mais que ça m'avait bien détendue et que j'étais curieuse de connaître la suite.J'aurais pu. Sauf qu'à mes yeux, il y un énorme point noir dans ce roman. J'arrive très bien à suspendre mon incrédulité quand on me parle de fées, de trolls et de leprechauns en plein Londres, mais j'ai plus de mal quand
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un personnage masculin est absolument RA-VI d'apprendre que la femme qu'il connaît depuis TROIS JOURS, et qui a passé la moitié de ce temps sous l'aspect d'une sexagénaire, est enceinte de ses œuvres. Alors qu'on nous a bien martelé qu'avoir des enfants chez les Feys, c'était pas simple. Alors que Blackbird ne lui a pas vraiment demandé son avis. Et alors qu'il manque de se faire tuer 10 fois, que la fille qu'il a déjà est elle aussi en danger et qu'accessoirement, il doit digérer l'annonce qu'il n'est pas tout à fait humain. Mais non, il est heureux ! Bon, un peu inquiet à l'idée que son fils ressemble à un troll à la naissance, mais quand même, heureux ! Et dire qu'on se moque des princesses Disney qui tombent amoureuses dans la journée...
C'est un point de détail pour beaucoup de lecteurs, j'en ai bien conscience, mais je trouve tout de même ça très gros. Du coup, je ne suis pas du tout certaine de lire la suite. Avant d'acheter le tome 2, je vais sans doute chercher des critiques très détaillées, voire pleines de spoilers, pour m'assurer que cette histoire ne prenne pas toute la place. Si c'est le cas, ce sera clairement sans moi. Mais c'est dommage, parce qu'il y a avait un bon potentiel de divertissement, à défaut de plus.