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En faisant du rangement dans les liens, j'ai constaté qu'il y avait plein de discussion sur les différentes éditions, les relectures, les passages préférés, mais aucun pour vraiment parler du livre (je sais, c'est un comble, qu'est-ce qui vous a tous retenu de le réclamer ?).Donc, il n'est pas encore trop tard, voici l'ouverture du sujet général sur ce livre qui n'est pas une trilogie, qui existe en plein d'éditions différentes, plus ou moins complètes.Et je commence par redonner le lien vers ma critique qui elle aussi avait pris son temps.:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/roman/le ... neaux-1755

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Ouch, vaste sujet que celui-ci. :) Je ne me lancerai pas dans une critique du roman car celle de Foradan me semble parfaite en plus d'être passionnée. Je me contenterai d'exprimer ce que m'a apporté la lecture du Seigneur des Anneaux que j'ai entamé à 15 ans, quelques mois avant la sortie des Deux Tours. Je n'ai donc pas pu m'empêcher de faire ma grosse pinailleuse à sa sortie et à celle du Retour du Roi :mrgreen:.Avant le Seigneur des Anneaux, je lisais de tout et je cherchai mon style littéraire, ce livre m'a véritablement permis de m'évader et de rêver, de découvrir un monde imaginaire extrêmement riche qui donnait envie d'en découvrir toujours plus (à travers le Silmarillion, les Contes et légendes inachevés ...). J'ai parfois peiné sur les descriptions interminables et les nombreuses chansons mais au passage cela contribue grandement à enrichir le vocabulaire et le style d'écriture, et ce n'est pas rien ! C'est un roman qui nous tient en haleine et nous fait vraiment réfléchir sur la nature humaine, le bien et le mal et les motivations profondes des uns et des autres. Jusqu'à la fin, je m'attendais à ce que davantage de personnages principaux y laissent la vie, chose à laquelle je n'étais pas habituée dans mes lectures. Le Seigneur des Anneaux m'a ouvert un monde littéraire que je connaissais peu et depuis je me suis jetée dans la fantasy à cœur joie et je ne lis quasiment plus que ça :D !Bref, dans ma vie il y a clairement eu un avant et un après Seigneur des Anneaux :) !

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Je n'ai lu que le premier tome, même si je connais le "gros" de l'histoire avec les films.Après je suis d'accord avec Elwing Lasgalen ! Même si quelques fois j'ai eu du mal à lire par la complexité de l'univers, les descriptions et autres légendes, je ne peux pas dire du mal de cette œuvre. Je l'apprécie vraiment ! Je trouve l'histoire touchante, même si ce n'est pas l'émotion que l'on recherche en lisant ce livre. J'ai trouvé que le SdA exprime une vérité sur le monde et les personnages. Et puis il y a cette ambiance mystique et magique comme de la brume qui plane tout au long du livre. Dès que l'on lit, on plonge dans cet univers unique. On est immergé en Terre du Millieu.Alors oui, peut-être que j'ai du mal à lire et que quelques fois je dois faire une pause pour comprendre, mais je ne sais pas... J'ai comme une connexion avec le SdA qui fait que j'aime cette œuvre et que je ne cesserais jamais d'essayer de lire ou de connaître mieux l'histoire pour en saisir tous les sens.Pour moi, le SdA, c'est une œuvre qui a une âme et un caractère ![small]PS : Et je dois dire que parfois je suis un peu jalouse de Foradan ! :lol: Car tu sembles avoir découvert déjà beaucoup de choses sur l'immensité de cette œuvre et que moi toute nigaude! je n'ai lu que le premier tome ! Alors que j'ai tellement envie d'apprendre ! ^_^[/small]
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin

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Oui mais attention à Foradan car tu parles de premier tome alors que
Foradan a écrit :Donc, il n'est pas encore trop tard, voici l'ouverture du sujet général sur ce livre qui n'est pas une trilogie
:)Sinon que dire de plus sur le SDA ?Moi aussi je croyais que c'était une trilogie, bêtement, je n'avais jamais mis les mains dessus avant d'avoir vu le premier film de PJ, maintenant, je le relis au moins une fois tous les deux ans, ma prochaine lecture se fera en VO pour voir et ça a été à partir de ce livre (et de Harry Potter) que je me suis consacré exclusivement à la fantasy...

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Oui mais attention à Foradan car tu parles de premier tome alors que
Foradan a écrit: Donc, il n'est pas encore trop tard, voici l'ouverture du sujet général sur ce livre qui n'est pas une trilogie
:)
Oui ^_^ mais j'ai vu les films donc je ne pense pas qu'il y aura de gros spoilers ! Après, si spoilers il y a, tant pis pour moi ! :lol:
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin

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Le seigneur des anneaux a été mon premier contact avec la Fantasy. Je ne compte pas Bilbo, lu juste avant, parce qu'il a pour moi une tonalité très littérature jeunesse. (D'ailleurs, je n'ai pas beaucoup accroché à Bilbo, que je trouvais trop austère pour un bouquin jeunesse, et trop "simple" pour une lecture plus adulte.)Dès les premières pages du SdA, j'ai découvert une approche que je n'avais lu dans aucun autre roman : la description d'un monde complètement inventé avec un soin du détail qui lui donne du réalisme (contrairement à une vision conte de fée). Perso, j'ai marché à fond dedans. Bon, je me doutais que l'aventure et l'épique viendraient, puisque je connaissais l'histoire de Bilbo, mais ce ne sont pas ces promesses qui m'ont fait apprécié le début du livre.Du coup, quand je vois que pas mal de monde reproche au SdA sont démarrage en douceur, avec la description de la vie dans la Comté, je trouve ça franchement dommage. Parce que, certes, le livre propose plus tard action, héroïsme et autres batailles à grande échelle, mais sans sa minutie dans la description et l'animation de la Terre du Milieu, ce n'est qu'une histoire épique parmi d'autres. Dommage que si peu de monde sache apprécier ce démarrage et qu'on le considère comme un défaut que les auteurs actuels sont invités à ne pas reproduire.

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Eva S a écrit :Du coup, quand je vois que pas mal de monde reproche au SdA sont démarrage en douceur, avec la description de la vie dans la Comté, je trouve ça franchement dommage. Parce que, certes, le livre propose plus tard action, héroïsme et autres batailles à grande échelle, mais sans sa minutie dans la description et l'animation de la Terre du Milieu, ce n'est qu'une histoire épique parmi d'autres. Dommage que si peu de monde sache apprécier ce démarrage et qu'on le considère comme un défaut que les auteurs actuels sont invités à ne pas reproduire.
C'est très juste : par son pastiche de travail d'édition universitaire et par ses emprunts à l'esthétique du roman réaliste, le début du Seigneur des Anneaux lui offre une vraisemblance qui construit la "créance secondaire". C'est l'un des principaux procédés qui ont fait du bouquin un roman majeur des littératures de l'imaginaire.

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La découverte du Seigneur des Anneaux est pour moi un souvenir très fort. A l'âge de 8 ans, mon oncle, fan absolu de Tolkien, m'a emmenée voir La Communauté de l'Anneau au cinéma. J'ai tellement adoré qu'il m'a prêté le roman le soir-même. Le Seigneur des Anneaux est donc une de mes premières expériences de lecture. J'ai mis beaucoup de temps à le lire : à 8 ans, s'attaquer au SdA alors qu'on a plutôt l'habitude d'Harry Potter, c'est pas forcément évident. Je garde néanmoins un excellent souvenir de cette première lecture qui a représenté pour moi une véritable plongée dans le monde de la fantasy. Le SdA, c'est à la fois une lecture qui a profondément marqué mon parcours de lectrice et un souvenir d'enfance pour lequel j'ai beaucoup de tendresse.

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8 ans ! Tu n'as pas fait trop de cauchemars ensuite ? Personnellement, et malgré leurs suppliques, j'ai considéré mes enfants trop jeunes (9 et 11 ans) pour voir le SDA. Donc j'ai fait l'inverse : si vous voulez tellement le voir, lisez d'abord les livres, et ensuite seulement vous aurez le droit de voir les films...

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muscardin a écrit :8 ans ! Tu n'as pas fait trop de cauchemars ensuite ?
Ce n'est pas seulement une question de jeunesse : à deux fois cet âge, l'ombre portée de mon chat, juché sur le haut d'une armoire, avait la pesanteur d'un cavalier Noir.

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Pas de cauchemars, mais 12 ans plus tard, je trouve toujours les cavaliers noirs franchement pas rassurants ! Sinon, je pense que c'est une bonne idée de faire lire le livre à tes enfants avant qu'ils ne regardent le film :) Et je te l'accorde, j'étais sûrement un peu jeune pour le voir.Foradan, j'avais mal lu ton message, je croyais que tu disais que ton chat avait peur des cavaliers noirs :lol:

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J' ai découvert Tolkien, en 73/74, avec le SdA...Revenu, quelque peu perdu, d' un long séjour en Orient ( Le Laos, pour qui aime la précision ), je tentais une nécessaire restructuration, par une cure intensive de dope, de musique, et de littérature...Céline, Reiser, les Burroughs ( William S., et Edgar R...), Baudelaire, Gotlieb, Kerouac, Stirner, Arthaud, Tolkien...Allant de l' Electric ladyland, à la Cour du Roi Pourpre, tout en étant bercé par Nico, et le Velvet Underground!Il y a, pour chaque livre que j' ai lu, une même approche: je laisse à l' auteur le temps de me séduire...Et dès que j' ai lu l' allocution qui précédait sa surprenante disparition ( Je n' avais lu, ni le Hobbit, ni le prologue du SdA...), et savouré la (célèbre) phrase: " Je ne connais pas la moitié d' entre vous.."...C' était fait!- je ne vous citerai pas l' entièreté de la formule, gageant que la plupart d' entre vous la connaisse, et laissant aux autres, le plaisir de la découvrir par eux-même. -Entendons-nous bien: je vous parle d' un souvenir...Ma découverte du SdA, il y a trop longtemps. Depuis, le Silmarillon, l' HoME, les CLI, sont venus aider à la compréhension du roman, à son insertion dans l' oeuvre tolkienienne, de même les discussions ( je devrais dire, plutôt, les "écoutes"..! ), avec d' authentiques connaisseurs, comme E. Kloczko, V. Ferré, D. Lauzon ( Le Dernier Gnou, et le seul, en fait, de cette ex-province française du Canada...Toujours plus Dry que jamais! ), ainsi que de précieuses visites sur JRRVF, où sévissaient, et sévissent encore, fi de la nostalgie, tant de belles, bonnes, et savantes personnes ( En profitant de cet aparté explicatif, pour remercier Cedric Fockeu, Maître et gardien de ce lieu enchanteur. ), et Numénoréen, et Elostirion, partis vers les rivages étincelants, et même, à l' aube des temps anciens, sur Elbakin, tout jeune, et moins "volumineux" qu' aujourd' hui ( Sans dec', j' arrive à m' y perdre! )...Mais, lors de cette première lecture, il n' en était rien, j' allais découvrir une histoire comme, sans doute, j' en avais déjà lu: une histoire de preux chevaliers, d' armures étincelantes, de batailles toujours gagnées, et de princesse s' enamourant de quelque tueur de vilain lézard pyromane...Une histoire pseudo-médiévale, pleine de "Oncques, Messire", et "y-céans, Ma Dame"...De fait, le seul séant fut sur lequel, le livre lu, je "m ' asseyois" !Si j' osais affronter l' incrédulité consterné de Vincent Ferré, je dirais que Tolkien, c' est l' anti-Proust, du moins, tel qu' on le laisse à entendre aux scolaires indifférents de notre Nationale Education: point de longues phrases descriptives, qui vous narrent les malheurs conjugaux de l' armurier qui fondit la lame décapitant tel gobelin vindicatif...Un nom, une indication de sa longue existence, quelque roi échappé d' une ancienne légende, et voilà une part du monde qu' il vous offre à remplir...Avec Tolkien, vous apprenez à imaginer!Un exemple: Tom Bombadil, répondant à l' étonnement inquiet de Frodon, le questionnant sur son identité...- "...L' Ainé, voilà ce que je suis. Notez mes paroles, mes amis: Tom était ici avant la rivière et les arbres. Tom se souvient de la première goutte de pluie et du premier gland. Il a tracé des sentiers avant les Grandes Gens, et il a vu arriver les Petites Personnes. Il était ici avant les rois et les tombes et les Êtres des Galgals. Quand les Elfes sont passés à l' ouest, Tom était déjà ainsi avant que les mers ne fussent infléchies. Il a connu l' obscurité sous les étoiles quand elle était sans appréhension - avant que le Seigneur Ténébreux ne vint de l' extérieur. " -Je vous laisse imaginer la stupéfaction que j' ai ressenti, à l' énoncé d' une semblable tirade, quand je ne savais rien de l' existence d' une Terre du Miliieu, et encore moins, de son histoire! Et que dire du passage où il jongle avec l' Anneau, en refusant de disparaître, alors qu' à cet instant de l' histoire, et même sans connaître l' origine de l' Anneau, on commence à avoir une idée bien précise de la nocivité de l' artéfact...Et voilà qu' un lutin bougon, qu' on ne reverra plus, met à bas les quelques certitudes que nous avions acquises! En nous laissant rêver sur les rois déchus et les mers infléchies...Encore un procédé coutumier de Tolkien, qui vous offre, sans que ça nuise au rythme du récit, pléthore de chemins de traverse, en plus de la route principale...Et, peu à peu, le monde se construit, sans qu' on remarque, comme souvent, le travail laborieux de l' auteur: finesse, discrétion, subtilité, au service de votre imaginaire!Ma première lecture se fit sur le registre de la pure émotion: ne connaissant ni l' auteur, ni l' oeuvre, je n' étais pas distrait par un savoir qui peut être, quelque fois, un obstacle à une lecture brut..Pas de renvois à quelques sagas inconnues, Oxford restait loin d' Imladris et de Minas Tirith...Bref, le texte, et rien que le texte! Mais le premier livre n' est pas achevé, que vous avez, déjà, la connaissance, partielle et fragmentaire, évidemment, de l' histoire de la Terre du Milieu...C' est, pour moi, la qualité première du livre: ne pas vous enfermer dans l' espace d' un récit, mais vous ouvrir au monde dont il est sorti.La deuxième qualité, qu' on peut éprouver dès les premières pages, c' est la formidable capacité d' immersion du texte...Si il existe des "road-movies", le SdA est un"road-book", et cette déambulation s' effectue sur plusieurs niveaux: géographique et événementielle, bien sûr, mais aussi intérieure, et personnelle...Ce n' est pas exclusif à cet ouvrage, ni même à Tolkien, mais, de mon expérience de lecteur, suffisamment original, pour être souligner ici. Le fait est qu' il me semble plus facile d' intégrer la TdM, que le terrier sans fond d' Alice...Ou notre monde contemporain de "moldus", en mal de connaissances magiques, fusse par le biais d' une scolarité à Poudlard!Enfin, et il faut, pour l' entendre, que vous fassiez abstraction de toute idée de morale, c' est le caractère addictif, de ce roman, à l' oeuvre de Tolkien: un spécialiste de la question ( De la dépendance toxicologique, pas de Tolkien..) disait, parlant de la toxicomanie, et je cite de mémoire, " qu' elle était le résultat d' un instant T, d' un produit, et d' une personnalité.."...En remplaçant "produit" par "livre", j' ai trouvé que cette formule définissait, on ne peut mieux, l' état de curiosité, assorti d' un désir de connaissances toujours grandissant, résultant de la lecture du livre! Je laisse à chacun le droit d' aimer, ou pas, l' ouvrage, mais il y en a peu qui peuvent vous pousser à franchir les portes de l' INALCO ( Langzo, pour respecter la tradition..), pour parfaire son finnois, ou/et se plonger dans moults essais, commentaires, critiques, thèses, exégèses, études, analyses...Et autres meta/neo/proto/para/littératures!Et, ne serait-ce que pour ça, le SdA restera à jamais dans mon coeur, et dans celui, je l' espère, du lecteur qui, tel le hardi hobbit ouvrant sa porte à l' aventure, ouvrira les pages du génial roman de J.R.R. Tolkien !C' est tout le mal que je lui souhaite...Carpe diem.

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J'ai posé la question à un utilisateur pour voir où un néo forumeur posterait le plus facilement son avis en général (et aussi, dans quel sujet il s'attendrait à trouver la critique).Au bout de 9 pages sur des sujets divers, variés, ponctuels et précis, j'ai réalisé que la critique était postée dans un sujet qui n'était pas évident du tout.Et je pense bien qu'il y a le risque d'avoir des avis éparpillés et même les avis de gens qui ne postent plus depuis longtemps dans la nature, et répondant souvent à des sondages sur la relecture ou le chapitre préféré.Seulement, je suis audacieux et je corrige mes oublis ;)

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J'ai découvert le SdA après avoir lu le Hobbit en classe de 6ème (1992...). J'ai tellement accroché à l'histoire que j'ai cherché ce que l'auteur avait écrit d'autre. Je me suis donc déplacé à la médiathèque de ma ville l'année d'après pour emprunter le SdA qui est "la suite du hobbit" dixit la bibliothècaire. L'édition disponible était une édition en 3 volumes. Je suis tombé dans l'histoire, le début du livre qui est calme et pose les bases de l'histoire m'a happé. L'histoire épique, les protagonistes, la faune, la flore, la mythologie, ... tout m'a plu.J'ai ensuite lu d'autres livres de Tolkien, les contes et légendes inachevées, le silmarillion,...J'ai relu le SdA environ une fois par an pendant 5-6 ans. Je compte d'ailleurs le relire cet hiver (je ne sais pas pourquoi mais je préfère le lire en fin d'année).

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Que dire d'un tel monument ? C'est une oeuvre qu'il faut absolument lire, puis relire, puis re-re-lire pour enfin tomber sur un mince sentier qui vous mènera à une découverte sacrée. On ne peut apprécier la fantasy sans en passer par les oeuvres de Tolkien. On peut aimer ou pas, mais c'est une oeuvre qui vous marquera à jamais ! Il faut absolument offrir un livre de Tolkien à ses enfants, en particulier cette oeuvre-ci, elle irrigue la fertilité de l'esprit, fera rêver les adolescents, rajeunira les anciens, bouleversera les plus impénitents, émouvra les plus pessimistes, simplement parce que ce roman est à la Fantasy ce que la bible est à la religion !

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Travail gigantesque, livre immense mêlant imagination et écriture recherchée. Un monument quoi, on ne peut être fan de fantasy sans avoir lu le SDA.La première image qui me vient en tête lorsque je pense au SDA, c'est les paysages. Tolkien était amoureux de la nature et ça transparaît dans son roman. Le SDA c'est aussi comme de la bonne musique progressive...après quelques chapitres on ne peut plus lâcher.Personnellement je le relis souvent avec quelques années d'espace entre. Enfin les images du film commencent à s'effacées, n'ayant pas revisionné les films depuis au moins 7 ans. Ils font maintenant place à mon imagination encore une fois. Drôle de fait, lorsque j'étais ado, j'imaginais les personnages tels que dessinés sur la couverture. Ah oui faut pas oublié, il semble que ce livre devient de plus en plus précis à chaque relecture, ma vision du monde de Tolkien s'affine, et il y a toujours un détail qui m'échappait avant. Comme quoi Tolkien a vraiment créer un monde unique quoi! C'est rare un bouquin qui me fait cet effet...en fait je crois que c'est le seul!

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Le Seigneur des anneaux, c'est le premier ouvrage de Tolkien que j'ai lu. Une vraie claque, au point de dévorer le chapitre de la Moria à la lueur de la veilleuse alors que j'étais supposée dormir... Je le relis de temps à autre, soit en anglais, soit en français. En fait, je l'ai tellement aimé que lorsque j'ai voulu lire Bilbo ensuite, j'ai été horriblement déçue. Pas le même ton, pas les mêmes noms... j'ai mis plusieurs années avant de goûter Bilbo comme il fallait. Et même encore maintenant c'est le Seigneur des anneaux que je préfère. Il renferme un véritable monde, inépuisable, mais... je pense qu'il y a une période dans la vie où on est particulièrement sensible à sa magie; si je ne l'avais pas lu à cette époque précise, je ne crois pas que je l'aurais autant apprécié.

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Je vais sans doute me faire des ennemis mais ma première lecture du seigneur des anneaux a été laborieuse et assez désagréable. J'avais trouvé que le roman ne valait pas toutes ces éloges. Certes, cela se voit tout de suite que c'est mal traduit. Mais j'avais trouvé cela long. Et comme j'avais déjà vu les films que j'avais adoré, je pensais que le livre ne pourrait qu'être exceptionnel. Je ne sais pas trop expliquer ce qui m'a déplu. Peut-être le style, ou alors je lui ai trouvé beaucoup de longueur et les personnages moins creusé que ce que je m'attendais et peu de personnages féminins régulier (moi j'aime bien les bonnes romances) n'a pas aidé. Après, a ma seconde lecture de la communauté de l'anneaux en anglais je l'ai trouvé plus enchanteur. Le style peut-être. Ou alors je n'avais plus d'attente aussi haute.Donc bien que je préfère le film (oui je sais honte à moi) malgré certaines scènes du livre qu'on y retrouve pas et que j'ai adoré, j'ai plutôt un avis positif, bien qu'il ne soit pas parmi mes livres favoris.

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Confession : je n'ai lu le Seigneur des Anneaux que récemment (cet été). Plus exactement, j'avais lu Bilbo le Hobbit vers onze-douze ans, et avais poursuivi «logiquement» vers le Seigneur des Anneaux, mais j'avais abandonné au début du tome II.Et à vrai dire, même si j'ai bien aimé la lecture de ce livre, je crois que mon «moi adulte» est en raccord avec mon «moi enfant» sur ce coup : autant je reconnais que l'aspect épique, sombre, etc. du Seigneur des Anneaux sont super bien maîtrisés (et une lecture sympathique et à vrai dire moins difficile d'accès que je le craignais), autant j'ai quand même une affection plus particulière pour le ton du début du SDA dans la (le?) Comté et dans le Hobbit, avec un côté léger, drôle qui disparaît un peu par la suite (ce qui est logique et correspond à l'œuvre, c'est pas la question).(D'ailleurs c'est pas les mêmes choses que j'apprécie dans les livres et dans les films : dans les films je trouvais Merry et Pippin absolument inutiles, alors que dans les livres je crois que c'est mes persos préférés)Bref, j'ai vraiment bien aimé le SDA, mais j'ai l'impression que ce que j'ai préféré dedans c'est pas forcément les choses que mes potes fans du SDA me «vendaient» depuis des années en disant que c'était absolument génial (l'aspect épique, le monde hyper travaillé, etc.) mais finalement des éléments peut-être plus «domestiques» et moins «importants» :)