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L'essor de la fantasy en France est postérieur à la (1ère) parution de Terremer. A cette époque lointaine, le mot fantasy n'était pas vraiment usité d'ailleurs, pas plus que l'expression "littérature de l'imaginaire", et ces romans étaient classés, faute de mieux, sous la rubrique SF, bien que n'en étant pas. Je ne me souviens pas avoir lu d'autres descriptions d'écoles de sorciers avant, mais comme ce n'était pas vraiment important à l'époque (HP était évidemment totalement inconnu, voire même encore à naître), je n'y ai pas fait vraiment attention, j'ai juste trouvé ça intéressant :-D. Bref, ceci ne répond pas vraiment à ta question, mais c'est pour replacer dans le contexte :-).

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Bald a écrit :Je me suis demandé un truc l'autre jour: Terremer est-il le premier cycle classique à mettre en scène une école de sorcier de manière si détaillée, ou y avait-il d'autres choses du genre à l'époque et même avant? (J'avoue que je ne sais pas trop ce qu'il y a entre Tolkien et Leguin chronologiquement, ou alors je l'ai lu sans savoir que ç'était sortit à cette époque.)
Je suis loin d'avoir une connaissance exhaustive des littératures de l'imaginaire des années 50-60, mais je ne connais pas d'œuvre majeure qui ait mis en scène une école de sorciers avant Ursula Le Guin.En fait, le succès même du Seigneur des Anneaux aux USA dans les années 1960 atteste qu'il y avait un terrain fictif à défricher. Si on fait la notable abstraction des œuvres de Howard, il faut attendre la fin des années 1960, voire les années 1980, pour voir se développer les grands cycles de fantasy tels qu'on les connaît actuellement.On peut bien sûr m'objecter le Monde de Narnia, qui date des années 1950. Mais Lewis commence son cycle quand il a déjà lu quasiment tout le manuscrit du Seigneur des Anneaux, et compris qu'il avait affaire à une œuvre majeure… (Ce n'est pas pour rien qu'il essaiera de placer Tolkien dans la liste des nominations du Prix Nobel de littérature en 1961…)

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Il y a quand même Moorcok, dont le 1er tome d'Elric date du début des années 60, le cycle de Ténébreuse de MZ Bradley (fin des années 50) et celui de Lankhmar de Leiber (fin des années 30), pour ceux que je connais.;)

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Le premier est excellent, le second est long, pas très utile, seule la dernière partie du troisième m'a plu et pas qu un peu et le quatrième conclut agréablement cette bonne série marquée quelques longueurs.