L'attaque de Smaug sur LacVille est très réussie visuellement et bien construite. Le Dragon a même droit à quelques tirades avant de disparaître. Par contre, la conclusion arrive trop vite, Smaug ne faisant finalement qu'un caméo dans ce dernier film. De plus le fait que la mort du dragon soit l'élément déclencheur de l'intrigue de la Bataille des Cinq Armées n'est pas suffisamment mis en avant. Ceci me pousse vraiment à penser que cette scène aurait bien mieux eu sa place en tant que conclusion du film précédent.La libération de Gandalf à Dol Guldur arrive très tôt dans le film. La scène en elle-même est réussie mais très mal introduite et trop hâtivement achevée, ce qui annihile toute son importance dans la chronologie de la Terre du Milieu. Le Conseil Blanc arrive sans crier gare et puis c'est tout. Une fois le combat terminé (encore une fois, il est réussi mais vraiment trop court) tout le monde disparaît comme si de rien n'était, et hop on saute à la suite. Franchement toute l'intrigue de Dol Guldur avait un potentiel énorme, totalement sapée par les versions ciné. Elle retrouve un peu de consistance dans la version longue de la Désolation de Smaug, espérons que ça sera encore plus le cas dans la version longue à venir.La montée en tension entre nains d'Erebor et humains/elfes est plutôt réussie, mais encore une fois pas assez développée. On sent quand même un déséquilibre entre les passages humoristiques portés par le personnage d'Alfrid, qui est étonnamment présent, et le reste du conflit entre des personnages plus importants mais assez passifs. Les nains par exemple, bien qu'à priori choqués par le comportement de Thorin, paraissent totalement absents, à part Balin et Dwalin. Pourtant les commentaires de la version longue de la Désolation de Smaug promettaient des réactions des nains restés à LacVille et notamment de Bofur face à Thorin. Les scénaristes justifiaient même la séparation des nains par ce besoin scénaristique pour le 3ème film. Mais où donc est passée la scène promise ? De même Gandalf et Barde sont assez transparents face au roi des elfes. J'aurai vraiment aimé que cette partie du film soit plus développée. C'était pourtant un passage permettant de multiplier les scènes intimistes entre acteurs. Une scène d'amitié entre Bilbon et Thorin, brillante, mérite tout de même d'être signalée.La Bataille des Cinq Armées en elle même, m'a paru très anti-émotionnelle, à cause notamment de l'usage abusif des CGI. De nombreux plans sans figurants mais des CGI d'elfes et de nains. Dain semble d'ailleurs un peu affecté par ces CGI ce qui rend le personnage assez transparent (peu de plans rapprochés pour bien voir l'acteur et certains de ces plans semblent avoir été lourdement retouchés en CGI, le rendu initial du personnage ne plaisait pas au réalisateur ?). Le déroulement de la bataille en elle-même semble également très "haché" et décousu malgré des tentatives initiales du réalisateur pour "expliquer" le champ de bataille (le camp des chefs orques avec les fanions, etc).La conclusion de la bataille (les aigles et caméo minute de Radagast et Beorn, qui du coup n'aura servi à rien dans la trilogie) est d'ailleurs vraiment baclée.Très rapidement tout est expédié pour laisser place à la dernière partie du film: les duels de résolution entre personnages principaux. Ces duels sont plutôt réussis. Les morts de Fili et Kili sont assez scénarisées pour leur donner plus d'impact émotionnel que dans le livre. Ca reste cependant très proche des clichés cinématographiques habituels au final. Donc un peu déjà-vu et du coup peu émotionnel. Ces duels sont aussi l'occasion pour le réalisateur de sortir ses dernières cartouches dans le "too much", ça marche parfois, mais ça coince à plusieurs reprises, notamment pour Legolas (vol sur des chauve-souris à la "King Kong", sauts style jeu vidéo sur des blocs d'une tour en ruine) et ça m'a sorti complétement du film.Le duel attendu Thorin/Azog est tout de même réussi et dynamique, notamment la partie avec Legolas en sniper sur la tour. La conclusion reste plutôt clichée.Concernant les conclusions, je dois avouer, mais ça reste un avis très personnel, que l'ultime dialogue entre Thorin et Bilbon m'a déçu (étais-je déjà trop distant du film ?), ainsi que les adieux à la compagnie (gros plans sur des nains tristes, mais qu'on n'a pas vu de presque tout le film donc on s'en fiche un peu). Les dernières scènes des elfes sont encore une fois très "clichés cinéma" (le discours sur l'amour entre Tauriel et Thranduil ... mon dieu ... et le clin d'œil lourdingue sur Aragorn ...).Le retour à la Comté est par contre assez réussi et la dernière scène très bien vue et empreinte de nostalgie. Je finirai tout de même avec une note positive: la scène de Thorin sur le sol d'or fondu est une trouvaille brillante de l'équipe du film, mais c'est bien mince comparé au reste ...

- le combat kungfu de Saroumane et Elrond, - le duel pink floyd entre Sauron et Galadriel, - Alfrid le cousin de Grima perfido-cupido-rigolo - les gosses de Barde- Gandalf inutil- les vers de sable échappés de Dune, les chauve-souris, la bataille confuse avec des armées qui débarquent de nulle part (c'est Bilbo ou World of Warcraft ?)- Dain le nain punk qui mets des coups de boule dans les casque- les aigles et Beorn, des rares éléments "originaux" du bouquin, qui ne durent que 30 secondes- Tauriel / Kili dont on a deviné le dénouement depuis un film et demi- le Legolas show- la folie de Thorin où on s'attend à ce qu'il finisse par dire mon présssssieux, quelle subtilité

le combat à Dol Guldur, où Galadriel arrive tout d'un coup suivie de peu par Elrond et Saroumane

duels finaux

mort de Thorin, départ d'Erebor

la Bataille des Cinq Armées en devient très brouillonne, avec des armées qui disparaissent tout d'un coup

Ben, dans le film précédent, en arrivant à Dol Guldur Gandalf demande à Radagast de prévenir Galadriel, ça me suffit pour pas être "choqué" par son arrivée dans ce film.

Les nains chevaucheurs de boucs, le chariot sur la glace, les balistes.

J'ai pas souvenir dans le Gouffre de Helm d'un éclatement des forces en puissance sur deux terrains éloignés et différents pour mieux les isoler.Ni d'un double-conflit au sol et dans les airs.Ni de duels concluants les arcs narratifs des personnages.