Voilà, j'ai enfin terminé les deux cycles : J'ai tout lu Ambre, ouf!Hé bien je n'ai rien à ajouter ni à soustraire à mes critiques précédentes. D'abord j'ai beaucoup aimé l'ensemble. Ensuite je pense que Zelazny est quelqu'un d'efficace, qui ne s'attarde pas pour blinder la cohérence de son univers et préfère faire avancer son récit. Du coup, l'univers ambitieux qu'il a créé est plein de trous, mais est très dynamique en plus d'avoir une intrigue bien ficelée.Comme j'ai rien à dire de neuf, je ne vais pas en rajouter une tartine, mais je voudrais quand même répondre aux dernières critiques de Councilman Yoda :
-«Sauf que ces argumentations sont finalement réservées à ceux qui ont lu le cycle[...]». Ayé, c'est fait!

Honnêtement, les critiques que j'ai formulées à propos des Fusils d'Avalon sont circonscrites au seul livre (voir à deux chapitres seulement), pas la peine de tout lire Zelazny pour critiquer ce point.
-«Au final c'est de la mauvaise pub pour la saga» : Non, je ne le pense pas. Notre conversation est intéressante et argumentée : Le seul résultat de notre discussion (S'il y en a eu un, ce que j'espère!) serait plutôt d'attiser la curiosité de certains et de donner le goût de la relecture à d'autres, je pense. En tout cas ce n'est pas sur ce point que tu dois chercher la source de ton irritation.
Muscardin, tu m'avais dit que, si j'ai eu du mal avec les fusils d'Avalon, j'en aurais beaucoup plus avec la Roue Spectrale de Corwin.C'est ce que je croyais....avant de lire le premier bouquin!
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Bon sang, la GhostWheel, c'est une roue consciente, en fusion, baignant au milieu d'un lac d'azote liquide de badass, perdu dans une autre "dimension"! (je lutte pour ne pas mettre cette phrase en majuscule) Un p****n d'ordinateur superépique post-Singularité, omniscient et presque omnipotent! C'est tout simplement le meilleur personnage/concept du roman!
Alors que les flingues du premier cycles sont des uzis à la c** , la R. S. est complètement surhumain, elle n'est pas détaillée par l'auteur et ne brise pas du tout l'ambiance du récit. Bref, Spectre ne me pose aucun problème.Détail intéressant, néanmoins : Le roi d'Ambre comprend tout de suite toute la dangerosité que représente Spectre, et veut prendre des mesures draconiennes contre cette menace. C'est étrange que personne, dans le premier cycle, n'ait eu cette prise de conscience
pour les fusils!Lambertine, au risque de mal te comprendre : Peut-être que je vois mal les tenants et les aboutissants du roman et que tout cela a du sens pour les véritables aficionados. Toujours est-il que j'ai plutôt l'impression que Zelazny crée un concept (très bon, la plupart du temps), l'utilise, puis le laisse en suspend, au cas où il en aurait besoin plus tard. Par exemple, la Licorne sert de deus ex-machina dans le premier cycle. Or, si elle apparait dans le second, ça ne va pas plus loin que le caméo, alors que l'équilibre cosmique est en danger! Donc on ne peut pas justifier toutes les incohérences de l'auteur par les éléments de son récit, je pense. D'ailleurs, à quoi bon?