Voilà déjà un certain temps qu'
Elantris trainait dans ma bibliothèque. Je voulais déjà terminer les livres publiés des
Archives de Roshar avant de commencer une nouvelle histoire de Brandon Sanderson. Et je dois dire, que j'en ressors à la fois très contente et mitigée !
Très contente parce qu'en lisant les commentaires, j'avais peur d'être déçue par le premier récit de l'auteur alors que j'ai très envie de découvrir le Cosmère à travers toutes ses histoires. Je sais que je peux facilement abandonner si un roman m'agace, donc j'avais peur de ne pas retrouver la petite flamme de Sanderson, comme dans les
Archives de Roshar. Et finalement, la petite flamme est bien là ! J'ai retrouvé son écriture et même si j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, celle-ci n'en reste pas moins de plus en plus addictive et intéressante. J'ai apprécié ses personnages principaux, hormis Hrathen que j'avais envie de jeter du haut d'un toit et qui m'énervait par avance lorsqu'un de ses chapitres arrivait. Et même si la religion et la politique m'ont un peu perdue parfois, j'ai trouvé le monde passionnant et original.
Malgré tout, comme vous, j'ai trouvé quelques incohérences, dont j'oublie vite l'existence grâce au reste de l'histoire qui m'emporte vraiment. Mais ce qui m'a le plus chagriné, disons, c'est de trouver des similitudes avec les
Archives de Roshar. Je peux facilement oublié les incohérences parce qu'
Elantris fait partie des premiers romans de l'auteur (bien que ça n'est pas une excuse pour autant, un premier roman peut être excellent), par contre :
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Retrouver une même base pour ses personnages m'a légèrement refroidi.
Sarène/Shallan : Deux femmes, diplomate/politicienne, qui sont très différentes des autres femmes. Elles vont toujours avoir la curiosité d'aller plus loin, de se mêler d'affaires plus importantes.
Raoden/Kaladin : Deux hommes, banni/esclave, qui se retrouvent dans un cadre pauvre/sale/en danger, doivent faire face à la torture et à l'effort. Ils perdent espoir, rassemblent les gens, font renaître l'espoir, doutent dans leur coin alors que les autres vont bien. Ils ont un lien avec la magie (quelle qu'elle soit). Ils finissent par avoir des gens tout le tour du ventre qui ont une confiance aveugle en eux.
Hrathen/Dalinar : Dans une moindre mesure, deux hommes qui perdent la foi en un royaume/en une religion.
Du coup, je ne sais pas si c'est parce que ces deux histoires font parties du Cosmère et qu'elles ont un lien même dans leur intrigue, ou bien si c'est juste "la même inspiration". Mais ces idées plutôt originales n'ont plus l'air de l'être vraiment, puisqu'elles sont quasi en double.
Après, je ne dis pas qu'Elantris m'a déplu, loin de là, ni même que c'est exactement pareil. Ce sont des concepts, notamment pour Raoden/Kaladin, qui m'intéressent beaucoup et qui sont addictifs, mais ça me faisait bizarre de me dire qu'une même structure, peut-être inconsciemment, avait été utilisée pour deux histoires malgré tout distinctes.
Bref, c'était ma partie mitigée ! Pour le reste, j'ai vraiment accroché à cette histoire et bien qu'elle m'aura un peu perdu dans les 200 premières pages, j'ai pu vraiment apprécié la suite !

Il me tarde donc de découvrir le reste du Cosmère, parce que j'ai bien l'intention d'essayer de comprendre :
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Mais Hoid ? Mais... mais.... Je comprend toujours rien !
