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Effectivement, on est vraiment plongé directement dans l'univers, ça fait un peu bizarre. Je trouve que le début n'est pas très entraînant, mais le scénario est tellement original et intéressant que j'ai quand même envie de continuer.Sans compter qu'on a l'air d'avoir une bonne tripotée de bons personnages principaux bien construits, et j'adore ça.
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Pas mieux ! :)Ce livre, j'arrête pas de le racheter pour l'offrir... C'est un total dépaysement, on plonge complètement dans un autre monde. Très poétique aussi. Passées les premières pages, on n'a même plus besoin de vérifier qui parle sur le petit marque-page, la narration parle d'elle-mêmeBellovese a écrit :Mais, pourquoi réviser le bac ? Surtout avec une lecture comme la horde à coté...Bon. Livre à ne pas commencer pendant ses révisions de bac.
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Oui, je l'avais évoquée d'ailleurs sur un autre fil (Science-fiction / La zone du dehors, je crois).Je trouve qu'en quelques lignes pour cette brève nouvelle est assez percutante et riche et cela pose bien l'univers. Le thème de la nouvelle étant en relation avec le sujet du dossier "complot", théories conspirationnistes et manipulations des foules.
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Je suis carrément d'accord avec toi. L'idée de l'eau et de son utilisation me plait beaucoup et j'ai très hate de voir comment cela va se développer. De plus, l'idée d'un nouveau projet trans-genre de Damasio n'est pas pour me déplaire.Seul petit bémol, dans cette nouvelle, j'ai trouvé la chute très prévisible, chose plutot rare avec Damasio...Tant pis.
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J'avoue que je n'ai lu le roman qu'assez récemment, car il y avait toujours quelque chose d'autre à lire avant. Et comme tout le monde m'annonçait un chef d'oeuvre, je ne voulais pas le lire à la va-vite.Mais j'annonce d'office : j'ai pas aimé. :DAttention, je concède bien volontiers que le style d'écriture de l'auteur et magnifique, que l'univers qu'il a créé est grandiose unique dans son genre et que certains passages du roman sont vraiment très très bons.Mais la plupart du temps, bah, il ne se passe pas grand chose. Entre les sempiternels apitoiements d'un Sov, les loooongs, trop longs passages explicatifs sur la manière dont marche ce monde (notamment les passages exaspérants de Caracole et d'Oroshi) et un trop grand nombre de concepts surréalistes (désolé, pour moi, le vent c'est du vent, ça ne peut pas être le temps ; de même le feu, c'et du feu, c'est pas du vent...), je n'ai pas trouvé une prose qui me convienne.Bref, ça manque franchement de rythme, c'est mou. Par contre, quand l'action commence enfin à bouger, alors là ça envoie pas mal. Sauf que, à certains moments, l'histoire me fait trop penser à un livre dont vous êtes le héros ou à un dungeon crawler (on avance - un piège - on avance - un monstre - on avance - une énigme - etc.)Quelques deus ex machina aussi : notamment le passage avec la fontaine et la combat contre le contre le corroyeur (dont je n'ai toujours pas compris ce que c'est, malgré 10 pages explicatives de Caracole, à dormir debout). La fontaine c'était vraiment comme dans un livre dont vous êtes le héros, avec une énigme à la con. Quant au corroyeur - c'est trop irréaliste comme concept, pour moi bien sûr. A mon sens, y'a vraiment que les passages de Golgoth et d'Erg qui sauvent l'ensemble ! Heureusement qu'ils sont là ces deux !Enfin, c'est peut être une fausse impression, mais j'ai trouvé le roman assez misogyne dans sa manière de présenter les relations homme-femme et la place de la femme dans l'univers.
936
Je viens de terminer le livre et je dois avouer que je suis assez mitigé pour ma part.Je ne peux nier que l'écriture est très belle, mais peut-être trop pour ma part à tel point que je suis parfois sorti du récit et me suis demandé si je n'allais pas abandonner. Il y a un petit côté " démonstratif" qui m'a un peu déranger comme le passage du concours de caracole qui m'a semblé prouvé ne servir que la maîtrise technique de la langue de l'auteur.En revanche j'ai adoré l'univers décris et l'atmosphère. Les personnages ont tous une personnalité à laquelle on s'attache ce qui est une vraie prouesse quand on voit le nombre de protagonistes!Un roman entre la SF et la fantasy ( de la transfition selon l'auteur) que je conseillerai davantage aux littéraires qu'aux fans de SF!
939
Ouch, je viens de refermer La Horde du Contrevent et j'ai le cerveau un peu à l'envers.Si j'ai décidé de me lancer dans cette lecture pour le moins dense et immersive, c'est parce que je savais que j'allais rencontrer Alain Damasio aux Utopiales pour l'interviewer. J'ai eu du mal à rentrer dans cet univers dans lequel on est jeté sans préambule, j'avais du mal à intégrer le vocabulaire et à me faire une idée sur les multiples et différents personnages. Passé ce premier barrage, on se laisse vite happer par cette aventure humaine hors norme et par cette quête de l'Extrême-Amont. Le fait d'avoir rencontré l'auteur et de l'avoir écouté parler de son œuvre a beaucoup contribué à la compréhension que j'ai pu m'en faire, même si beaucoup de choses m'échappent encore. Les personnages sont particulièrement bien travaillés, qu'on les adore ou qu'ils nous insupportent. L'univers est riche et l'ensemble pétri de réflexions philosophiques. Et c'est bien ça qui m'a parfois bloqué, j'aime les livres qui me font réfléchir mais j'ai toujours eu du mal avec les discours trop philosophiques, et le moins qu'on puisse dire est qu'ils se multiplient à la fin du roman. Malgré tout, la fin m'a assez retourné.A la fin de votre lecture, je vous conseille l'écoute de l'excellente bande son qui complète d'une belle façon cette expérience de lecture.Sur ce sens, je m'en vais de ce pas lire quelque chose de beaucoup plus léger pour détendre mon petit cerveau
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