"It's just a flyin' saucer, hon. We gotta go."

Très agréable surprise de voir que tout ça est finalement lié à la série principale. C'est bien amené, toujours malin et ça donne terriblement envie de savoir la suite !

Je me suis bien faite avoir car j''étais vraiment partie du principe que c'était un hors continuité total pour caser un épisode de Noël sans avoir à gérer le cliffhanger, qui avait poussé le délire jusqu'à ce que, quitte à faire du hors continuité, autant aller jusqu'au bout en le plaçant dans un univers parallèle en reprenant l'époque du roman. J'ai d'ailleurs bien apprécié la première partie dans cette optique: on retrouve à la fois l'univers des livres dans le contexte d'origine (Mycroft obèse, Moriarty précipité dans les Chutes de Reichenbach, on a des allusions à L'escarboucle bleue, aux Cinq pépins d'orange...), le côté image d'Épinal avec le deerstalker, la scène "Sidney Paget" dans le train, et les trucs propres à la série (Anderson et Molly, l'humour avec Mrs Hudson qui refuse de parler pour protester d'être traitée comme un outil de narration).Joli boulot des acteurs principaux aussi qui ne se contentent pas de porter des costumes du XIXe mais adaptent aussi leur jeu tout en restant les personnages qu'on connait (et du coup ça met en relief le fait que malgré la modernisation et les délires, la série reste fidèle aux fondamentaux). Pareil pour le générique et l'arrangement musical des thèmes connus. J'ai quand même commencé à me poser des questions avant la révélation: le cas présenté rappelle la mort de Moriarty donc je me suis demandée si on n'avait pas un prétexte pour expliquer rationnellement son retour, même si je ne soupçonnais pas encore que ce serait directement lié à l'intrigue principale. Puis Mycroft prononce les mots data et virus, Andrew Scott arrive et contrairement aux autres jouent exactement comme le Moriarty du XXie siècle. Donc quand juste après on raccroche les wagons j'ai été surprise mais les indices étaient là.J'ai trouvé risqué d'ailleurs de le faire dans la dernière demi-heure, quitte à sortir les spectateurs de l'histoire, alors que dans les cinq dernières minutes, malgré le cliché façon "tout cela n'était qu'un rêve", ce serait peut-être mieux passé.Si l'épisode s'était contenté d'être une parenthèse sympathique sans impact sur le reste, ça m'aurait suffit car c'était déjà amusant, mais je suis contente de voir que les scénaristes continuent de jouer avec les attentes et de ne pas vouloir livrer des histoires trop routinières, quitte à partir parfois un peu loin et perdre des gens en route.

que finalement, cet épisode s'intercalait parfaitement entre la saison 3 et celle à venir.

Même si comme vous je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait un lien entre la saison 3, ce que j'ai énormément apprécié