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Après plusieurs mois d'interruption, j'ai repris au tome 6 qui est pourtant considéré favorablement, mais beaucoup de mal à m'y remettre... De la stratégie, de la mise en place sans fin, tout cela, on s'en doute depuis le début,Je regrette le style enlevé des premiers tomes où tout le monde évoluait constamment "dans le dur". Bon, je n'en suis qu'à la moitié et je pense que cela va se décanter, mais il me semble que l'auteur se plait à s'attarder dans ce "no man's land"...Et la traduction (version Pocket) n'aide pas ! Outre certaines phrases dont la construction condamnerait son auteur à être recalé au brevet des collèges, il faut supporter les incohérences multiples.Un exemple au niveau de la boisson : pas de bière, mais de l'ale. Par contre, on s'enfile du punch et du Cognac ***... :pippin:Bref, quand je lis que la traversée du désert se profile dans les tomes suivants, et ne croyant pas à la magie d'un traducteur génial...Je me dis que géniale était l'accroche...Tellement géniale que j'irai jusqu'au bout de cette grande saga.
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Bonjour,je suis en train de finir le tome 6 de cette réédition par Bragelonne et je me posais une question à laquelle peut être certains ayant lu ce cycle en VO pourront répondre : par moment, je trouve que le style se situe franchement dans un registre familier, et pas seulement au niveau des dialogues (ce n'est pas très grave mais ça nuit parfois à l'immersion). Je me demandais donc si c'était lié à la traduction ou si la version originale adoptait parfois aussi ce style familier.Merci d'avance
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Dépend ce que tu entends par familier, mais Robert Jordan (tout comme Sanderson, son successeur spirituel) écrit dans un registre très policé en VO. Pas d'insultes, pas de gros mots (si ce n'est ceux du cadre de l'univers, souvent plus "mignons" que terriblement grossiers pour nous qui sommes habitués à plus de vulgarité dans la vie quotidiennes). Ce qui fait d'ailleurs que des personnages que l'auteur veut un peu grossiers (ou qui jurent facilement) sont souvent plus ridicules qu'autre chose dans ces moments (Siuan Sanche et ces pauvres remarques de poissonnières moins grossières que ce qu'un gamin de 4 ans peut sortir, ou tout le monde qui est choqué quand Mat sort un "blood and bloody ashes").De ce côté-là, Jordan a le même côté un peu naïf limite neuneu que Sanderson.Tu as des exemples concrets ?
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Je n'en ai pas beaucoup qui me reviennent comme ça en dehors du fait que les protagonistes sont décrits à plusieurs reprises comme étant "dans la mouise". C'est pas bien méchant mais ça manque quand même un peu de classe : si c'était dans un dialogue, pourquoi pas, tout dépend du personnage, mais écrit par le narrateur je ne trouve pas ça super joli.Merwin Tonnel a écrit :Tu as des exemples concrets ?
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Il y a eu quand même maintenant trois traducteurs différents pour ce cycle et, je ne pense pas qu'on ait passé des consignes à l'un(e) ou l'autre pour rendre le texte plus littéraire selon le goût français. Donc, ça doit être une caractéristique des romans originaux. Bon, maintenant, ce n'est pas pour le style que j'aime le monde de Robert Jordan...