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Oui. J'ai vraiment hâte de voir ce que cela va donner en film. Même si pour le moment le choix d'acteurs ne m'enchante pas. En même tant pour Hunger Games, j'étais un peu sceptique sur le choix de Jennifer Lawrence et de Josh Hutcherson (que j'imaginais brun et bouclé dans le livre, allez savoir pourquoi !), mais ils se sont révélés être une véritable surprise. Au final, je ne voyais pas d'autres acteurs à la place.
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin
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J'ai lu Inhuman de Kat Falls.
Je me serez passée d'un tel excès.
Lane vit bien à l'abri dans la zone saine, où tout le monde est parano vis à vis des microbes. Mais pour sauver son père, que ne ferait-elle pas... Son père lui a caché beaucoup de choses, mais l'a tout de même entrainée à la survie en pleine nature. Heureusement pour elle, car elle va affronter les zones les plus dangereuses. Pour cela, elle a évidemment besoin d'aide.L'histoire est sympa et facile à lire.J'ai deux reproches à lui faire: un événement donne un peu l'impression de tourner en rond. Néanmoins, la fin appelle une suite à cette histoire.Mais surtout, cela fait un peu penser à Twilight avec les réflexions " Ha mon dieu, qu'il est beau...". Pas de personnage marmoréen ici, mais un personnage qui ressemble à David de Michel Ange, l'idéal de la beauté masculine...Un virus a décimé 40% de la population, transformant les humains en animaux. Un mur sépare désormais l’ouest de l’est des Etats-Unis. L’ouest de la zone est saine, l’est la zone sauvage, où vivent ceux qui sont contaminés: les férals. Passer d’une zone à l’autre est illégal, dangereux, complètement fou. Lane vit dans la zone ouest mais pour sauver son père, elle va devoir franchir la ligne et tenter de rester humaine.

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J'ai lu aussi Engame, mission volume 1.
Ce livre était gratuit en version électronique, je voulais voir ce que ça donnait pour décider si j'achetais ou non la série Engame. La décision est prise sans problème: je n’achète pas et je ne recommande pas.Les différents personnages suivent un entrainement très poussé mais plus ou moins impitoyable. Le but: être le meilleur pour avoir une chance de survivre et de réussir le jeu Endgame. Mais il y a un point commun: il faut pouvoir tuer n'importe qui sans se poser de questions...La question que je me suis posée est présente à un moment dans le livre: A quoi sert de sauver l'humanité si 'est pour devenir inhumain ? Mais la réponse est tout de même un assassinat.C'est ce genre de message qu'on veut transmettre aux jeunes ? Je n’adhère pas du tout.Jouer, survivre, résoudre, tuer ou être tué, tout a commencé avant l’Appel d’Endgame. Plongez au cœur de la vie des douze héros et découvrez les secrets de leur entraînement.Pour devenir le Joueur qui sauvera sa lignée quand Endgame débutera, chaque élu a dû suivre un parcours mortel, se surpasser, mener à bien de périlleuses missions, affronter les pires ennemis, prendre des décisions impossibles.
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http://www.livreshebdo.fr/article/gulf- ... ome-noirezJe n'ai jamais lu cet écrivain plutôt réputé pour être un bon auteur. Je viens de lire cet article et je suis consterné.
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J'en étais un grand fan, et de la première heure (depuis la première version de "Féerie pour les ténèbres"). Je suis extrêmement triste. C'est un grand malheur pour les littératures de l'imaginaire françaises qu'un auteur d'un tel talent ait commis un tel crime. C'est vraiment un coup de bambou... c'est quasi pire qu'un décès comme nouvelle :(J'espère que ses victimes se remettront mieux après cette condamnation. Et que lui-même pourra surmonter ça.
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Je ne comprends pas en quoi cette condamnation vaut mise à l'index des ouvrages de l'auteur ? Sinon, Lewis Carroll habituellement présenté (même si c'est contesté comme par exemple par Karoline Leach) comme un pédophile notoire devrait subir la même opprobre. Mais il n'en est rien.Il faut me semble t-il faire la part des choses dans ce type d'affaire et ne pas céder à l'émotion, toujours mauvaise conseillère. La littérature est pleine d'auteurs condamnés ou dont les déclarations et affirmations choquent la morale commune. Mettre leurs ouvrages à l'index ne saurait être une réponse digne. Il a commis un crime, il est condamné. La justice a officié. Là, ce que son éditeur réclame (de même que la réaction de Kaellis) c'est une mort littéraire et par suite sociale. C'est pour moi pas loin d'être aussi dégoûtant que ce qui est reproché à l'auteur.Triste société que la nôtre.
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Des auteurs comme André Gide à une autre époque ou encore Tony Duvert ont été publiés et leurs livres n'ont pas été interdits de publication alors que l'on connaît tous leurs mœurs, l'apologie de la pédophilie chez le second notamment. La société a évolué et effectivement, la carrière de Jerôme Noirez est probablement terminée désormais suite à cette condamnation. Le communiqué de l'éditeur est très clair, même si les livres l'auteur n'ont aucun rapport avec les faits pour lesquels il a été condamné. Néanmoins, je ne vais pas plaindre Monsieur Noirez.
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Tout à fait d'accord avec toi, Charéos. Pour moi, les livres ne doivent être retirés des rayons que s'ils comportent eux-mêmes des horreurs pédopornographiques (ce qui ne doit pas être le cas, sinon je doute qu'on les aurait publiés à la base). Si on devait faire un autodafé avec tous les livres écrits par d'affreux personnages (qu'ils aient ou non traduit leurs idées en actes), il y aurait énormément de matériau dans le feu de joie...
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Notons qu'il ne s'agit ici que des livres jeunesse de l'auteur, même si personnellement je suis pour distinguer les auteurs de leurs oeuvres.par contre ça :
qu'on ne préconise pas le retrait de la vente de livres ok, mais comparer ça à ce qui lui est reproché ... ça c'est pas possible, désoléCharéos a écrit :C'est pour moi pas loin d'être aussi dégoûtant que ce qui est reproché à l'auteur.
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L'éditeur a sans doute voulu s'éviter une polémique à peu de frais. A la différence des auteurs que vous citez, Noirez est encore vivant. Continuer à vendre à des jeunes des bouquins qui rapporteront des sous à un auteur bien en vie condamné pour cela, ils ont dû estimer ça limite, et je les comprends.@Chareos : Comparer la décision de l'éditeur avec les exactions de l'auteur, on va éviter de s'aventurer sur ce genre de considérations hasardeuses.
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Tu résumes parfaitement ma pensée. On lit tous des auteurs qui furent sujet à polémique en leur temps. Mais ceux-là sont morts depuis des années, voir des dizaines d'années, et le scandale s'en est amoindri. A mon sens, on peut parfaitement distinguer l’œuvre de l'auteur, sinon on ne lirait plus grand chose. Mais concernant cette affaire, elle se passe aujourd'hui, et la maison d'édition a parfaitement réagi en prenant les devants face aux critiques qu'elle aurait pu essuyer en continuant à promouvoir Noirez. Dans notre librairie nous avons suivi leurs directives, tout simplement, ce qui n'enlève rien à la tristesse de voir partir pour toujours un ouvrage que j'aime conseiller. Donc, non je ne réclame pas à grands cris et en agitant une fourche dans une main et une torche dans l'autre sa mort sociale et littéraire, mais en tant que libraire dans un rayon jeunesse, je comprends que la présence de ses ouvrages mettent désormais mal à l'aise.Glaurung a écrit :A la différence des auteurs que vous citez, Noirez est encore vivant
Memento mori
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La communication de l'éditeur est relativement claire et ils sont libres d'appliquer leur politique éditoriale.Cependant, combien de personnes savent ce qui est reproché factuellement à l'auteur ?La Pédopornographie est condamné lourdement (prison ferme) car la justice estime que la possession ou la diffusion de média pédopornographique est une exploitation sexuelle indirect des enfants. Cependant, cela n'implique pas que la justice a condamné l'individu pour un viol ou une agression sexuelle à l'encontre de victimes identifiées.Je n'ai pas lu le délibéré de la cour, mais je pense qu'à l'appel ce qui est condamné sera plus clairement expliqué.