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Gilthanas a écrit :Par contre, si je puis me permettre, vous n'êtes pas de très bons VRP pour les "oeuvres injustement oubliées" : quand j'écoute Guigz qui promeut la Forêt des Mythagos, je n'ai pas envie de l'acheter :P
Ça ne peut pas marcher à tous les coups !

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Gilthanas a écrit :Écouté, et bien aimé, comme d'hab' !Par contre, si je puis me permettre, vous n'êtes pas de très bons VRP pour les "oeuvres injustement oubliées" : quand j'écoute Guigz qui promeut la Forêt des Mythagos, je n'ai pas envie de l'acheter :P
Hmm, tu l'aurais vendu comment toi ? :p
Eorlingas a écrit :On m'a offert La Forêt des Mythagos (selon ma liste d'envies), je suis en plein Lavondyss et je crains que Guigz ne m'ait spoiler la fin whistling
À quel moment ? Il m'a semblé être un poil borderline lorsque j'ai évoqué
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Mais il me semble que ce n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un spoiler. Nan ?
Marvin a écrit :Et si, Guigz, Garrett, ça casse vraiment plus que trois pattes à un canard. Je dirai même plus que ça lui arrache les pattes avant de lui défoncer l'anus. C'est excellent, loin d'être anecdotique quand on en a lu plusieurs et qu'on accroche à l'univers qui s'étoffe avec des personnages récurrents sans forcément qu'un statu quo trop lourd s'installe et qu'on voit les liens entre les différents tomes. C'est certes moins dense et moins complexe que les Instrumentalités ou même la Compagnie Noire, mais ça n'en reste pas moins une série à placer tout en haut du panier de la fantasy.
Promis, je retenterai le coup, j'avoue avoir peut-être été un peu vache avec cette série. ;)

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Guigz a écrit :
Eorlingas a écrit :On m'a offert La Forêt des Mythagos (selon ma liste d'envies), je suis en plein Lavondyss et je crains que Guigz ne m'ait spoiler la fin whistling
À quel moment ? Il m'a semblé être un poil borderline lorsque j'ai évoqué
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Mais il me semble que ce n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un spoiler. Nan ?
Je n'ai pas encore fini Lavondyss, mais je sens que ma lecture est différente avec l'information... par exemple je viens de lire que Tallis fait un rêve de ce que tu as évoqué dans le podcast : du coup ça m'a sauté aux yeux comme un rêve prémonitoire, alors que je n'y aurait pas prêté la même attention sans l'info.Mais vu la nature du livre je ne pense pas que ce genre de "révélation" est une incidence forte. L'intérêt du livre n'est pas nécessairement son(ses) intrigues, mais la richesse de sa créativité imaginaire et de celle qu'il narre.

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Tu réponds très bien à ton interrogation ;) Les Mythagos ne sont pas des récits où l'histoire est importante, c'est l'univers qui l'est. Enfin, c'est mon avis sur la question.

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Je viens de découvrir un auteur, Charles Nodier, Auteur du fin XVIIIe début XIXe siècle. Je voulais vous en parler car il me semble être un auteur Fançais ( Franc-Comtois ) ayant vécu duant " La terreur " et être un des auteurs précurseurs de la littérature de l'imaginaire. Il a entre autre écrit : La fée aux miettes, Smarra, Trilby, Le lutin d'Argail, Infernaliana, Jean-François les Bas-bleus, Jean Sbogar ... En avez-vous déjà entendu parler? A cette époque, ce type de littérature était largement rejeté, aussi a-t-il dût lutter pour imposer son style qui, bien qu'avec un verbiage un peu désué de nos jours est clairement ( d'après moi ) celui de la fantasy.Qu'en pensez vous?

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Pour avoir fait des recherches sur le sujet récemment, Nodier, pour le coup, c'est clairement du fantastique. Il fait partie de ces romantiques français qui ont été très influencés par la lecture des Contes d'Hoffmann et qui s'en inspirent ensuite pour écrire leurs propres récits fantastiques. D'ailleurs, je ne suis pas certaine qu'on puisse affirmer que "ce type de de littérature était largement rejeté" à l'époque : on est dans la période faste du gothique puis du fantastique, sur fond de romantisme, avec tout plein d'auteurs qui s'y essaient (en France : Balzac, Gauthier, Mérimée, tout ça avant 1840, et après : Maupassant, Villiers de L’Isle-Adam, etc.).Après, c'est certain que Nodier a une "voix" particulière, notamment parce qu'il combine les éléments du rêve ou de la folie et ceux de la veille, et qu'il les utilise un "climat" poétique.