Je me suis acheté le tome 1 (les deux parties) et j'avoue que l'épaisseur du truc me fait flippé, mais au vu des commentaires, je vais prendre mon courage à deux mains et me lancer !

Une fois dedans, tu le trouveras plus si gros tellement il est bien Bonne lecture

Lu sur le blog de l'auteur à propos du tome 3 :

I know that Poland, Spain, France, and a few others are actively working on translations shooting for as close to the English release date as possible.

Mélanie pourra peut-être confirmer ? (ou pas )

verseb a écrit :Lu sur le blog de l'auteur à propos du tome 3 :

I know that Poland, Spain, France, and a few others are actively working on translations shooting for as close to the English release date as possible.

Mélanie pourra peut-être confirmer ? (ou pas )

Je crois qu'il y a un malentendu, je travaille actuellement sur Bands of Mourning et la traduction de Oathbringer prendra forcément un peu de temps. Je ne sais pas précisément quand il sortira, mais pas immédiatement après la sortie de la VO.

J'ai fini le livre ce midi et je reste sur mon sentiment mitigé. C'est sympa, mais certains défauts me gênent vraiment.La taille du roman ne me paraît toujours pas pertinente ; j'ai l'impression que pour ce que ça raconte, plus de 1000 pages c'est vraiment trop. Le fait est aussi que le style de Sanderson jouant tellement sur la simplicité, c'est pas de ce côté-là qu'il faut rechercher des sensations. Difficile donc pour l'auteur de me passionner dans les moments un peu mous (exposition, descriptions, mises en place de l'ambiance et de l'intrigue), j'en étais à attendre les moments où l'histoire s'emballe un peu pour être à nouveau dedans. Et être dans l'attente pendant tout un roman, ça motive certes à avancer dans l'histoire, mais c'est aussi sacrément frustrant. Surtout si les scènes d'action qu'on attend pendant plusieurs centaines de pages ne sont pas à la hauteur des attentes. Le final ne m'a pas plus emballé que ça, contrairement à celui de Way of Kings.Sanderson n'a pas la plume pour maintenir l'attention tout au long d'un pavé aussi gros et il ne peut pas faire 100% de scènes d'action (là où son style devient efficace). C'est d'ailleurs amusant qu'il soit autant dans l'héritage de Robert Jordan et pourtant à l'opposé en termes stylistiques. Jordan était un maître pour tout ce qui était worlbuilding, ambiance, pour poser des scènes (à coups de grosses descriptions qui tâchent, certes, mais ça marchait) mais était incapable d’accélérer son récit quand il le fallait (dialogues importants, scènes d'action, etc.). C'est tout l'inverse pour Sanderson.Mais je pense que ce qui m'a le plus gêné, c'est la direction que prend la saga. Dans WoK, j'avais bien aimé le fait que l'univers était mystérieux. Mais maintenant que Sanderson commence a en dévoiler plus, on retombe dans le worldbuilding artificiel et les systèmes de magie encyclopédiques que je n'aime pas trop. Je retrouve les tics d'écriture qui me gênaient dans Mistborn.Après, j'ai quand même fini le livre, et en une fois (ce qui n'était pas le cas de WoK), donc c'est quand même pas terriblement mauvais. On sent que l'auteur sait où il va, il y a des moments de bravoure et de bonnes idées. Mais c'est pas assez bon pour justifier autant de pages et d'investissement de temps. Oathbringer attendra un peu.

C'est exactement ça Merwin, je partage ton analyse sur les aspects "découverte des énigmes" et le "tout ça pour ça".Il est vrai qu'une fois la part de mystère levée sur certains points essentiels, l'intérêt retombe un peu.Qui plus est, après avoir lu les passages mis en ligne (merci Mélanie), je sens poindre une ambiguïté majeure dans l'intrigue principale de l'oeuvreIl m'empêche que dernièrement, malgré quelques critiques importantes, rarement un roman m'a autant passionné que les Archives de Roshar.

Très bonne lecture ce second, moi qui suis un gros fan de cet auteur j'ai en eu pour mon argent, et même si il y a des petites baisses de rythme, elles sont rapidement contre-balancées par les scènes d'action/révélations importantes... et Kaladin, vraiment épique .

Duda a écrit :Qui plus est, après avoir lu les passages mis en ligne (merci Mélanie), je sens poindre une ambiguïté majeure dans l'intrigue principale de l'oeuvre

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Ou alors j'ai pas tout bien saisi.MAIS y'a bien quelque chose qui me chiffonne dans le passage avec Eshonai.Elle rencontre le roi Gavilar et celui-ci lui dit que pour éviter le grand cataclysme et pour protéger les peuples, il doit "réveiller" les radieux (ou quelque chose comme ça).Derrière, Eshonai prend peur et raconte tout aux Parshendis. Et du coup, pour éviter le grand cataclysme, les Parshendi décident de le tuer et provoquent par la même... le grand cataclysme... c'est-à-dire précisément ce que Gavilar voulait éviter.Où est la logique ?Ou alors j'ai vraiment rien compris

Il faudrait vérifier, mais :

Bon, j'étais mal partie avec ce roman. C'était pas vraiment prévu que je le lise à ce moment, mais il est venu sur le dessus de ma PAL un peu par hasard, quand j'y suis tombée dessus à la bibliothèque.Bref, du coup, je suis passée de ma relecture des Thursday Next de Jasper Fforde à La Voie des Rois. Ce qui est pas loin d'être l'exact opposé en matière d'imaginaire.Et ça a été ardu au début. Très. J'ai été intriguée par le prélude. J'ai failli décrocher avec le prologue, parce je ne suis pas une grande fan des longues séquences de combats façon Sanderson.Mais, après, c'est je me suis doucement mise dans le bain, et j'ai bien aimé ! C'était un peu long, et l'intrigue n'avance pas des masses, mais j'ai adhéré.Plus par affinités avec les personnages pour le moment (Kaladin, en tête, et Shallan, moins les interludes et les passages avec Dalinar) que par réel accrochage à l'univers dans sa globalité. Mais ça viendra sûrement plus tard.Et puis, j'ai quand même bien hâte de lire le deuxième volume, parce que la coupure est relativement bien choisie pour chaque personnage...

Je viens de terminer la première partie de La Voie des Rois et je pensais attendre de lire la deuxième partie pour en dire quelque chose, vu qu'il a été conçu comme un seul et même roman (j'aime bien avoir tout sous la main pour donner un avis plus complet), mais il y a tellement de choses à dire déjà qu'il vaut mieux que je commence maintenant ! Déjà, c'est mon premier Brandon Sanderson et je suis agréablement surprise. Je pensais commencer par les Fils des brumes, car je pensais que La Voie des Rois serait peut-être trop complexe pour aborder une première fois l'auteur. En tout cas, c'est l'image que j'avais avant de commencer. Un concours m'a fait gagner la deuxième partie, donc c'était l'occasion de se lancer !Il est vrai que comme certaines personnes, j'ai trouvé le début complexe. La richesse de l'univers est frappante et il faut un temps d'adaptation. Et pourtant, même si je ne saisissais pas tout dès les premières pages, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir de l'intérêt pour tout ce que l'auteur a créé. En un mot : passionnant ! J'ai toujours adoré découvrir de nouveaux univers et plus j'avance dans mon parcours de lectrice, plus je m'éloigne des univers "classiques" de fantasy pour oser en découvrir de nouveaux. Si ce livre s'inscrit sans aucun doute dans de la Fantasy, j'ai trouvé le réalisme, la richesse des détails et les différences entre les peuples bien plus proches d'un monde réaliste qu'un monde "classique". J'avais vraiment l'impression de voir tout un continent caché de notre Terre ! Et même parfois, j'avais l'impression de lire du Space Opera (pas pour les vaisseaux, ni l'espace, mais pour les cultures que l'on peut rencontrer sur différentes planètes).Tout ça pour dire que dès le début, j'avais très envie d'en savoir plus sur cet univers et c'est ce qui m'a fait poursuivre. C'est un peu plus tard qu'est survenue mon intérêt pour les personnages (pour Kaladin et Shallan, en particulier) et cela m'a plongé un peu plus dans l'histoire et dans une sorte d'addiction. Le livre est déjà épais en soi et pourtant je n'ai pas eu l'impression de peiner, ça se lit relativement vite !J'ai beaucoup apprécié les chapitres sur Kaladin, à défaut d'en avoir un peu plus sur Shallan qui a été mise de côté un peu tôt, car il se dégage une telle grandeur d'âme de ce personnage ! Il m'a captivé. C'est un vrai leader. Son besoin spontané de protéger, de se sentir responsable des auteurs, sa force de vivre malgré tout ce qui lui arrive, sont des qualités chez lui que j'admire beaucoup et qui donne une profondeur et un réalisme incroyable au personnage.Réalisme, c'est vraiment ce mot qui me revient à chaque fois pour décrire ce que je retiens de ce livre. Que ce soit à travers les personnages, les cultures, les peuples... on voit que ce livre a été travaillé en profondeur. Même les personnages que j'appréciais moins comme Dalinar m'ont quand même touché parce que leur situation et le, encore une fois, réalisme de leur personnalité fait qu'ils sont simplement humains et qu'on a de l’empathie pour eux.Je crois que je pourrais en parler pendant une demi-heure, parce que c'est vraiment passionnant. Je ne peux pas vraiment dire que ça a été un coup de cœur, parce que dans l'ensemble (hormis Kaladin et Syl qui le sont à eux seuls) ce livre soulève bien plus mon intérêt, ma curiosité qu'un attachement. L'histoire en elle-même se déroule à un rythme lent (sans que ce soit pénalisant), mais disons que je n'ai pas encore de liens directs avec ce livre qui me donnerait envie de le relire.Vu que j'ai la deuxième partie sous la main, je vais filer lire la suite car comme dit Lauriaen, les personnages sont en mauvaises postures ! Et je reviendrais donner un avis d'un kilomètre de long avec ce que j'ai oublié de mentionner ! ^^Edit : Petite question qui fâche : pourquoi Le Livre des Radieux est un livre poche mais est aussi cher qu'un broché ? Il a moins de pages que La Voie des Rois et bon, je veux bien que ça puisse être plus cher vu la quantité de mots, les illustrations, etc. mais à 21,90€, ça m'étonne beaucoup !

Aventurine a écrit :Edit : Petite question qui fâche : pourquoi Le Livre des Radieux est un livre poche mais est aussi cher qu'un broché ? Il a moins de pages que La Voie des Rois et bon, je veux bien que ça puisse être plus cher vu la quantité de mots, les illustrations, etc. mais à 21,90€, ça m'étonne beaucoup !

Je ne peux pas répondre à la place de l'éditeur mais il s'agit d'un demi-format, pas d'un poche. La Voie des rois était lui aussi sorti initialement dans ce format avant d'être repris en poche. Et Le Livre des Radieux est un peu plus long que La Voie des rois.Je constate en tout cas au fil des avis que je suis décidément une des rares qui n'accroche pas au personnage de Kaladin, en tout cas tel qu'il est présenté au départ (j'aime beaucoup son évolution dans Le Livre des Radieux). Il faut dire que je n'ai jamais trop aimé les figures de héros classiques. Je trouvais Shallan et Dalinar plus complexes et leurs intrigues plus prenantes. Et Dalinar me touche énormément. Mais je suis en minorité sur ce point.

Pour l'attachement aux personnages, je trouve Kaladin assez impressionnant dans sa lutte contre l'adversité, et je pense que c'est peut-être pour ça qu'il touche plus de monde. C'est vrai cependant qu'il reste un héros assez classique pour le moment. C'est aussi le duo avec Syl qui est assez mignon !Pour Dalinar, je trouve aussi le personnage en tant que tel assez touchant dans ses combats intérieurs, mais j'avoue que ses passages m'ont moins marquée. Mais c'est plus dû à la narration/contexte dans lequel il évolue.

Merci Mélanie pour la réponse ! Si c'est un semi-poche, je comprends mieux ! :)Et je suis tout a fait d'accord avec Lauriaen concernant Dalinar. Ses réflexions sur sa vie, sur ses problèmes et son besoin de faire les choses justes sont très intéressantes, mais c'est bien l'intrigue dans laquelle il évolue qui me touche moins (les hauts-princes, la compétition, ce genre de choses...)Sinon, par rapport à Kaladin, c'est très étrange car il ne m'a pas fait du tout penser à un héros "classique". Au contraire, je trouve que l'on retrouve davantage ce genre de personnalité dans les personnages secondaires (ou un peu moins mis en avant). En tout cas, je ne vois pas Kaladin comme quelqu'un qui va sauver tout le monde parce que c'est ce que les héros font, il a un fort questionnement intérieur sur ce choix-là entre se sauver lui-même, emmener les autres dans son sillage ou en finir avec la vie. Je trouve les réflexions intérieures de Kaladin très vraies et il pourrait parfois dévier sur un tout autre chemin s'il n'avait pas eu son éducation, son père et son vécu, parce que les situations qu'il a traversées l'ont assez amoché pour qu'il considère sérieusement l'abandon comme porte de sortie, plutôt que le combat quel qu'il soit !

Aventurine a écrit :Sinon, par rapport à Kaladin, c'est très étrange car il ne m'a pas fait du tout penser à un héros "classique". Au contraire, je trouve que l'on retrouve davantage ce genre de personnalité dans les personnages secondaires (ou un peu moins mis en avant). En tout cas, je ne vois pas Kaladin comme quelqu'un qui va sauver tout le monde parce que c'est ce que les héros font, il a un fort questionnement intérieur sur ce choix-là entre se sauver lui-même, emmener les autres dans son sillage ou en finir avec la vie. Je trouve les réflexions intérieures de Kaladin très vraies et il pourrait parfois dévier sur un tout autre chemin s'il n'avait pas eu son éducation, son père et son vécu, parce que les situations qu'il a traversées l'ont assez amoché pour qu'il considère sérieusement l'abandon comme porte de sortie, plutôt que le combat quel qu'il soit !

Je crois que c'est aussi que son intrigue me touche beaucoup moins -- c'est de loin celle de Shallan qui touche aux thèmes qui m'intéressent le plus. Je le trouvais "classique" dans le sens où c'est le personnage courageux, volontaire, ingénieux, qui trouve réponse à tout et finit par sauver tout le monde. Ça en fait un personnage très efficace, mais faute de trouver meilleur terme, c'est davantage un "personnage" qu'une "personne", davantage un archétype que le reflet de ce qu'une personnalité peut avoir de complexe. J'ai toujours un peu de mal avec ces personnages parce que je trouve qu'ils résonnent assez peu chez moi en tant que lectrice et qu'il est difficile de s'y identifier ou d'avoir de l'empathie pour eux. Alors que Shallan et Dalinar me semblent plus complexes et donc plus vivants et m'ont beaucoup plus parlé.Et ce choix entre "se sauver lui-même et sauver les autres", etc, il me semble justement que c'est aussi quelque chose d'assez archétypal chez les figures de héros, en tout cas c'est très bien fait, très efficace, mais pas du tout surprenant à mes yeux.Cela dit, j'aime beaucoup ce que devient Kaladin dans Le Livre des Radieux où je l'ai trouvé moins monolithique, moins "héroïque" et plus intéressant.

Moi aussi Dalinar me touche plus que Kaladin. Ce que je n'aime pas chez Kal' c'est son côté "tout ou rien", les uns en face des autres, sa vision manichéenne qui, même si elle évolue, reste encore fort mise en avant. On sent que Dalinar est parti du même niveau, mais qu'il est beaucoup plus loin et dans sa réflexion et dans son expérience de la vie ce qui le rend à mes yeux plus intéressant Et pour Khallan, j'aime bien simplement car j'aime les livres, le dessin et l'histoire. Et c'est aussi elle qui semble rencontrer les personnage les plus "conspirateurs" et qui a l'esprit suffisamment tortueux pour les affronter.Mais bon la suite nous en dira plus

Je n'ai jamais lu Sanderson.Mais y a-t-il une campagne de pub sur Sanderson actuellement ? Je reparle de mon tour à la FNAC de Bruxelles, (et dans une librairie-papeterie de la chaîne "Club") et Sanderson est partout. Dans les best-sellers, dans le rayon "trois plus un gratuit", en "tête de gondole" du rayon "littérature de genre" (un quart du présentoir, à peu près). Difficile d'échapper à Sanderson...

https://www.tor.com/2017/10/20/check-ou ... thbringer/https://twitter.com/BrandSanderson/stat ... 7292086272Joli.

Alors que dire hormis une énorme déception sur ce premier tome...je n'ai pas reconnu Sanderson, et c'est le premier livre de cet auteur qui me déçoit autant...une construction assez lamentable avec des ellipses sans intérêts : en plus, il commet cette absurdité et pour moi, une faute de débutant de révéler la "tension-mort" d'un perso pour ensuite pendant des longueurs décrire et aboutir à celle-ci...alors que justement, c'est un maitre dans le genre tel dans l'ascension des fils de brume. Je ne m'étendrai pas sur le personnage de shallan ( dans le premier tome), de ses interludes d'un intérêt avoisinant le zéro pointé : allo, Sanderson, c'est bien toi qui a crée VIN...Et catastrophe de chez catastrophe, ou est parti ton inspiration sur la magie tellement visuel dans toutes tes séries et là, si peu inspiré...Heureusement, reste toujours cette ambiance et l'univers: un poil lent à se mettre en place, mais ça permet de bien s’imprégner de l’atmosphère. Alors, je rassure tous les détracteurs de Erikson, vous pouvez vous plonger les yeux fermés dans ce premier tome car même avec une mémoire de poisson, vous pourrez pas oublier le moindre perso...pour rester concentrer, il s'est pas éparpiller.Je me suis plongé dans le second tome avec un poil de recul pour finalement retrouver le Sanderson, autant dans ses personnages ( enfin, les persos féminins retrouvent de l'intérêt, de l'épaisseur), l'histoire déroule ses intrigues, les personnages secondaires prennent de la densité, et même certains interludes deviennent intéressants.J'espère qu'il va continuer dans ce sens, voir se renouveler et approfondir ses intrigues, créer des rebondissements. ( la voie des rois: 5 ; livre des radieux:7).

Au passage, ça devrait bien intéresser deux-trois personnes. https://brandonsanderson.com/oathbringers-timeline/

Personne sur la VO ? :)J'ai vu passer quelques retours un peu mitigés pour le moment (roman trop long et pas assez de tension malgré les enjeux mis en scène mais premier roman à faire vraiment le lien entre les différents mondes de Sanderson).