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Quatrième et dernier tome du cycle lu, et le moins que l'on puisse dire est qu'il m'a tenu en haleine jusqu'au bout. Je trouve que le cycle n'a cessé de monter en puissance au fil des tomes.Le récit du bâtard de Kosigan est toujours aussi enlevé avec ses surprises, la disparition de certains personnages importants voire attachants, et une confrontation finale qui tient toutes ses promesses. Le chevalier semble plus en difficulté ici que dans les précédents affrontements. Quant au récit parallèle du début XXème, autant il m'avait moyennement convaincu dans le tome 1, autat il s'est fortement étoffé dans les tomes suivants et cette seconde trame scénaristique m'a énormément plu dans ce volume 4. Les deux récits commencent à se rejoindre et tous deux réservent leur lot de surprise. Le récit s'avère admirablement maîtrisé. J'ai également apprécié le fait que certains personnages ont pris de l'assurance et sont devenus de fait encore plus intéressants, Dun Gunthar et Laura en tête. Vivement la suite! 
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Premier tome lu !J'ai mis quelques chapitres à m'immerger dans cette France médiévale uchronique, mais une fois lancée, j'ai trouvé cette lecture très entraînante ! C'est le genre de livre à la fois divertissant et pas prise de tête, mais qui ne met pas de côté les qualités nécessaires pour en faire un bon roman. Le rythme de l'intrigue est soutenu, on ne s'ennuie pas un instant et le suspens est bien présent. J'ai beaucoup aimé la façon dont s'entremêlent les histoires de Kosigan et de son descendant cinq cents ans plus tard, et j'avais hâte de pouvoir faire le lien entre elles. Si la partie 1899 démarre lentement, l'intérêt monte au fil des pages. L'univers médiéval est crédible (à mes yeux de novice en histoire, pour ce que ça vaut) et les créatures fantastiques bien intégrées, même si un peu nombreuses à mon goût, j'avais un peu l'impression qu'on me balançait une nouvelle race tous les deux chapitres. Le thème de la magie qui disparaît du monde n'est pas nouveau, mais je suis curieuse de voir ce que ça va donner par la suite. Concernant les personnages, on s'attache vite aux pas de Pierre de Kosigan (même si son côté séducteur de ces dames et sa drague mielleuse m'ont souvent agacée). Vu son côté gouailleur et débrouillard, j'avais un peu peur d'un aspect « je l'avais prévu depuis le début » trop prononcé, mais en fait ça ne m'a pas gênée.Ses comparses sont sympathiques aussi, et j'espère qu'on suivra leur développement d'un peu plus près au fil des tomes.
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Tiens, je viens tout juste moi aussi de finir le premier tome, et contrairement à ma vdd, j'en ressort avec un goût amer.Autant l'ambiance est très bien rendue, l'intrigue accrocheuse, autant je trouve que le tout est extrêmement plat. Toute péripétie, tentative d'insuffler du suspens, de mettre le narrateur en danger, est immédiatement et impitoyablement écrasée à grand coup de marteau.Je ressors avec l'impression d'avoir passé quatre cent pages à écouter le fils naturel de James Bond et de Bronn raconter à qui veut l'entendre combien il a été plus malin que tout le monde. Quitte à raconter sa légende, un peu de recul aurait été bienvenu pour ne pas faire passer Kosigan pour un Tartarin sans le côté méridional.Et contrairement, encore une fois, à ma vdd, le côté "j'ai tout prévu depuis le début et ce que je n'avais pas prévu je l'ai tourné à mon avantage dans les secondes qui suivent" m'a profondément e**erdé...Le 6.5 est justifié. D'après John Doe, le second atténue ce côté là du personnage, alors je tenterai le coup (après, là j'ai le tome 1 de the Expanse, et Gagner la Guerre qui m'attendent).