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Toujours aussi excellente cette émission. J'y allais en me disant "c'est pas forcément le genre qui m'attire le plus même si faudrait que j'essaie" et j'en ressors avec l'envie de lire Watership Down, Les Légendes de la Garde et de rereregarder Le Secret de Nimh (et ça m'a rappeler que j'ai toujours pas vu Les Gardiens de Ga'hoole). D'ailleurs, BBC One et Netflix bosse sur une mini-série animée adaptée de Watership Down avec un joli casting vocal (Ben Kingsley, John Boyega, Gemma Arterton, James McAvoy, Nicholas Hoult, etc.).Une idée du thème des prochains épisodes ?
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Très chouette émission, et je confirme que Watership Down est une pépite, tout comme Le bois Duncton soit dit en passant.
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Bonne émission, j'avais toujours eu un peu de mal à déterminer ce qui était de la fantasy animalière et ce qui n'en était pas. Je croyais ne connaître quasiment aucune oeuvre du genre, mais en fait, il y a plein d'exemples évoqués qui me parlent !
Chlorophylle ! Je lisais cette BD en boucle petite !

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Merci pour vos retours ! :)Merwyn, pour les prochains épisodes je pense continuer mon tour d'horizon des sous-genres (la prochaine fois, ce sera probablement la fantasy historique ou la fantasy urbaine), et il faudrait que je me décide à attaquer les épisodes "auteurs" (notamment Dunsany et Howard, pour les premiers qui risquent d'y passer !). Je devrais commencer sous peu à bosser sur la suite, en tout cas ! :)No'wens, Chorophylle, c'est une valeur sûre et une indéniable preuve de bon goût 

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Excellent épisode. Je suis assez fan de fantasy animalière et j'ai pourtant découvert de nouvelles pistes. Sinon ma fille est très très fan de La guerre des clans qui, il me semble peut être inclus dans le sous genre (après la qualité je ne sais pas).Merci encore pour le travail accompli.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk
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Kik, en ce qui concerne Chlorophylle, eh bien on a des animaux parlants (et ce, même entre différentes espèces), qui ont leur propre société, et qui ne sont pas juste un reflet de l'homme comme ça peut être le cas dans Blacksad, par exemple. En tout cas, même s'il n'y a pas de magie dans cet univers, on y trouve les ingrédients de la fantasy animalière, qui reste malgré tout un peu à part dans les vastes champs de la fantasy :)Gwendal, je n'ai pas lu La guerre des clans, mais c'est clairement un gros succès chez les jeunes lecteurs : ils sont pris d'assaut dans la bibli où je travaille ! Il se pourrait bien, du coup, que Les royaumes de feu plaisent aussi à ta fille, si elle aime les dragons 

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Hum, la fantasy, sans magie, c'est un cadre dans lequel ce qui parait étonnant aux yeux du lecteur (des animaux se comportant comme des humains, en restant des animaux) est "ordinaire", c'est leur vie normale qui se passe.Si des souris se comportent comme des souris, ou si des souris portent des vêtements et se comportent ni plus ni moins que des humains, c'est différent.Souvenez-vous du Sherlock Holmes avec des personnages canins, réalisé par Miyasaki : chiens ou humains, aucune différence dans les comportements. Mais Armand de Maupertuis, tout mousquetaire du roi qu'il soit, a le réflexe du renard de se ronger la patte s'il est prisonnier : mousquetaire ET renard, en même temps.
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Super souvenir de mon enfance !!! Mais j'avoue être perdue, selon l'émission, Blacksad n'est pas de la fantasy animalière parce que les personnages se comportent plus comme des êtres humains que comme les animaux qu'ils sont censés être et qu'ils évoluent dans des habitations qui correspondent à nos standards humains. Le Sherlock Holmes de Miyasaki, c'est la même chose, donc ce n'est pas de la fantasy animalière.Et dans ce cas, que penser du "Vent dans les saules" ? Les protagonistes se comportent la plupart du temps comme des êtres humains : ils mangent de la viande animale, ils ont un logis avec des meubles qui va même jusqu'au manoir pour Mr Crapaud, ils montent à cheval, font de la barque, ils conduisent des véhicules et sont traités par les humains comme des êtres humains (Mr Crapaud est envoyé en prison).Foradan a écrit :Souvenez-vous du Sherlock Holmes avec des personnages canins, réalisé par Miyasaki : chiens ou humains, aucune différence dans les comportements.
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Alors effectivement, dans Blacksad, les personnages sont complètement anthropomorphiques : les corps sont calqués sur le corps humain (les lézards, par exemple, n'ont, au fond, que la tête caractéristique du lézard, les proportions des corps sont humaines et n'ont plus grand-chose à voir avec la morphologie de l'animal de base), on évolue dans des villes calquées sur celles des humains, etc. L'apparence animale des protagonistes n'est au fond qu'un habillage. On peut s'amuser à imaginer la BD avec des humains à la place des bestioles : à part l'apparence des personnages, ça ne changerait rien (on pourrait même imaginer que ce sont tous des humains qui portent des masques d'animaux). En revanche, je ne pourrais pas me prononcer pour le Sherlock version Miazaki, je n'ai pas vu les épisodes... mais de ce qu'en dit Foradan, ça semble être du même acabit que Blacksad, donc plutôt hors fantasy animalière. Pour Le vent dans les saules, je pense que c'est un peu différent (et il faut garder en tête que ce sont les débuts de la fantasy animalière !). Pour les habitations, Taupe vit dans un terrier, de même pour Blaireau, et tout aménagé qu'il soit, ça reste plus proche d'un habitat naturel "évolué" que d'une transposition humaine. Crapaud reste celui qui flirte le plus avec l'humanité, mais il est aussi vu comme un personnage "fou", en décalage par rapport aux autres. Manger de la viande animale ne me parait pas problématique en soi : ça fait partie de l'alimentation normale d'un blaireau, d'une loutre et du campagnol amphibie (l'espèce de Rat). Le crapaud et la taupe sont certes plus friands d'animaux du sous-sol, mais qui sont considérés malgré tout comme des animaux (notamment les lombrics) et non des insectes.En fait, le propos de la fantasy animalière, c'est aussi de prêter un peu d'humanité à l'animal pour le rendre plus compréhensible à notre échelle : le comportement du héros animalier peut donc prendre des libertés par rapport à l'état "naturel" des choses, mais ce ne sont que des ajustements (l'animal doit garder l'essentiel de ses caractéristiques). Ca peut aller de la projection de sentiments (les taupes du bois duncton, par exemple, vivent globalement comme des taupes "normales" mais l'auteur leur prête des émotions "humaines") à l'adaptation de leur mode de vie (ou un mélange des deux) : Taupe fait certes de la barque dans Le vent dans les saules, mais il vit dans un terrier.Je dirai, en gros, que si tu peux remplacer le personnage animalier par un humain sans avoir à modifier quoi que ce soit pour que ça colle, eh bien on est hors du champ de la fantasy animalière.
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Merci Erkekjetter pour ta réponse, c'est ce sacré Mr Crapaud qui me posait problème en effet ;)Et merci pour ton émission avec carrément trop de références, ce qui nous permet d'allonger un "peu" plus notre liste d’œuvres à lire, déjà bien fournie d'ailleurs grâce aux news/critiques/podcats de la team Elbakin [et qui permet de réfléchir aussi pour mon casErkekjetter a écrit :Je dirai, en gros, que si tu peux remplacer le personnage animalier par un humain sans avoir à modifier quoi que ce soit pour que ça colle, eh bien on est hors du champ de la fantasy animalière.

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Tiens tiens, Pierre Lapin, voilà une jolie bande-annonce qui rajeunit un classique (je poste ici avant de trouver un sujet spécifique à Beatrix Potter)Pierre Lapin