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Pour moi clairement on n’est pas à la hauteur de Robin Hobb - héros geignard ou pas, ça c’est une autre question.Après cent pages, je lâche... C’est vraiment très bien écrit, poétique, maîtrisé, mais justement, trop à mon goût. Il manque cette bascule, cette brèche ou se glisse autre chose, l’indice de quelque chose de plus âpre, plus imperieux. En termes d’intention, ça reste ... gentil. Je ne vois pas comment le dire autrement. Déconnecté du réel aussi, historique au mauvais sens du terme. Après, je sors des Bienveillantes de J. Littell, le contraste est du coup un peu rude.Mais l’ecriture sort du lot, et la perspective d’une série en sept tomes me fait très envie, si ça « décolle » un peu ; je pense que je lui redonnerai sa chance plus tard dans l’été.