Je suis moi aussi ressorti satisfait de ma lecture, la grande force de ce livre, c'est sans conteste ses personnages (Gareth, John, Jenny,...) dont la psychologie est remarquablement mise en avant, cela les rend très attachants. L'histoire se révéle classique mais bien menée, mais la façon dont sont abordés les dragons surprend et étonne, dans le bon sens.L'auteur dispose en outre d'une belle plume, il y a peu de temps mort, et les moment d'actions sont intenses et bien amenés.Bonne initiative que d'avoir rééditer ce roman en tout cas

Comme Lÿr, la 4e de couv' m'avait éloignée de ce roman que je ne connaissais pas, mais votre enthousiasme, et la critique de Belgarion (merci, 'Garion !) m'y ramènent ! Je le note dans la liste des prochains achats .

Je l'ai lu aussi et j'en ressors plutôt satisfaite. Le point faible c'est que j'ai eu un peu de mal à être prise dans l'histoire, le rythme est assez lent tout au long du récit, et si ça ne m'a pas génée à partir de l'apparition du dragon, j'ai trouvé le début longuet. J'aurais aimé qu'ils avancent plus vite mais que par contre certains aspects du monde comme les créatures qui peuplent cette contrée, soient plus développés. Le couple John/Jenny est très attachant et j'ai beacoup aimé la relation entre Jenny et le dragon, ainsi que le déchirement de celle-ci entre sa vocation pour la magie et son amour pour John. Pour un one shot en poche, rien à dire, c'est à vivement conseiller, même si je n'ai pas été plus emballée que ça.

Je viens de le terminer et je reste un peu dubitatif. D'abord je l'ai acheté pour m'apercevoir que je l'avais déjà. Bon, ça peut arriver mais quand même, ceci tendrait à prouver que le livre ne m'avait pas marqué.J'ai apprécié le style très clair, sans trop de fioriture; ce qui n'empêche pas l'auteur de faire de très belles descriptions et de 'monter' un environnement imagé et crédible. Villages, forêt et petits peuples divers sont très vivants, comme je les aime.Par contre, l'intrigue en elle même ne m'a pas spécialement enthousiasmée. Ou alors elle arrive trop tard après un bon démarrage et une partie 'centrale' un peu faible, faite d'introspection et de contemplation.Bon voilà. C'est peut être pour ça que je l'avais oublié.Ou à cause de la bière.

Je rejoins les précédents avis de mes deux collègues : la lecture est agréable. Je reconnais des originalités (les lunettes des personnages comme l’a fait remarquer Nigelle, la relation avec le dragon,…) , mais j’ai trouvé à l’histoire une certaine linéarité. La fin fut un peu trop prévisible à mon goût. Peut-être est-ce dû au fait que ce ne soit pas un cycle ? Mais bon : un livre plaisant, sans plus.

Je me suis jetée sur le livre grâce à vos critiques et je viens de le terminer. Au début j'avais des doutes, je pensais que c'était un roman humoristique, pas qu'il le soit mais au début je me suis posée des questions, comme une impression bizarre, mais j'ai été captivée. Je l'ai lu rapidement, tout le long de l'histoire est prenant et j'ai énormément apprécié la profondeur des personnages, les sentiments évoqués et la fin, à laquelle j'avais un peu pensée mais qui finalement surprend.

Je l’ai lu la semaine passée, et ce fut une lecture agréable, avec des ingrédients très efficaces qui animent de bout en bout ce roman simple et énergique. Alors s’il est vrai que ça passe souvent du coq à l’âne - aussi bien d’un monologue suranné à un discours enflammé, que d’un repas tranquille autour d’un bon feu à une razzia nocturne – la chose a de bons et de mauvais côtés. L’avantage d’accélérer le rythme avec ces cassures et ces saccades, et d’engendrer des retournements de situations plus marqués (Gareth découvrant le Fendragon, ou ce même Fendragon découvrant la véritable identité de Gareth), est indéniable.Mais c’est parfois un peu brouillon. C’est ainsi que le charme de John en Fendragon réaliste et bon enfant se perd en traits de caractères mal placés dans certaines situations, ou que la formidable abnégation de la sorcière qu’est Jenny face à la magie (et la dualité familiale qu’elle implique) soit un peu désagrégée par son tempérament impétueux qui n’a parfois pas lieu d’être.Le plus gros défaut (entendons-nous bien que ce n’est pas du tout énorme !) est pour moi Zyerne. J’aurais voulu qu’Hambly parvienne à en faire l’absolu contrepoint de Jenny. Helas, le tout manque d’intensité, et le personnage de Zyerne s’avère trop fugace au bout du compte (même si l’idée est très bien trouvée !). Les personnages sont bons, assurément, mais on ne capte pas assez leur profondeur pourtant bien réelle. A cause du petit format ? Sûrement. 350 pages pour une fantasy épique de premier ordre, c’est inhabituel, et peu. N’empêche, le roman est une très belle réussite, avec une fin puissante sans grandiloquences qui n’a - comme le roman tout entier - rien à envier au dénouement d’une tétralogie.Vite lu, vite convaincu.

Bonne idée, cette remontée, puisque je n'avais pas pris le temps plus tôt de donner mon avis, alors même que je l'ai lu deux ou 3 fois depuis ! Il est simple : je fais partie des fans ! C'est le 1er roman que j'aie lu de l'auteure, et j'ai tout aimé.J'ai apprécié notamment combien John , c'est à mon avis une sensibilité trop rare en fantasy. J'ai évidemment beaucoup aimé Morkeleb, et contrairement à Altan, je trouve Zyerne parfaitement rendue : on la voit peu, certes, mais c'est parce qu'elle est surtout caractérisée , et le traitement littéraire qui en est fait le rend évident, je trouve. Enfin, ce n'est que mon avis... enthousiaste !

Je viens de finir ce roman et je suis surpris de voir qu'il n'est pas plus connu que ça. Certes je suis moi même tombé dessus par hasard en brocante, mais je pense que vu les critiques et les qualités de ce livre, il aurait du être plus lu, plus conseillé, plus apprécié.Le roman commence à priori mal, la rencontre de Jenny et Gareth font passer ce dernier pour un gros boulet et j'avais un peu peur d'un traitement des personnages à l'emporte pièce mais nenni. Au contraire, c'est le grand point fort de cette histoire. Les personnages sont très finement ciselés, peu prévisibles et au final très humains. Ca ouvre le récit au non lecteurs de fantasy. Un peu comme avec Hobb.Pendant que j'y suis, la comparaison avec Hobb ne s’arrête pas là. Le ton du récit est chez les deux auteur emprunt d'une douce mélancolie, d'une patine légère qui donne un côté chaleureux au texte. Je me suis senti dans un petit cocon. C'est très appréciable et bien réussi sans pour autant dire que le récit n'est jamais dur. Ce n'est pas de la dark fantasy non plus mais ce n'est aussi pas pépère que Hobb.Je vais même continuer la comparaison avec "la cité des anciens". Chez Hambly, le traitement de la relation entre le dragon et Jenny est cent fois mieux réussie. Une interdépendance réciproque et logique, plus forte, mieux rendue et plus loin des clichés.Il est vrai cependant que l'auteur passe du coq à la mouette (comme dit mon neveu) souvent, mais je trouve les renversements de situation très bien amenée et jamais tirés d'un chapeau quelconque. Les personnages y gagnent en épaisseur et en crédibilité.Si on ajoute à tout ça que j'aime particulièrement les one shot (même s'il existe apparemment des suites), on est pas loin du sans fautes pour Hambly. Dorénavant, je ne prêterais/conseillerais plus Hobb aux gens voulant s'initier à la fantasy mais Fendragon. Simple, beau, court, humain. Réussi quoi.HS : Détérage de topic de 6 ans ! Je gagne quelque chose ?

Très bon bouquin effectivement, avec un excellent traitement des personnages.Il y a eu des suites en VO, mais je ne sais pas ce que cela vaut (Dragonshadow, Knight of the Demon Queen, Dragonstar).

J'ai beaucoup aimé Fendragon, cela m'a poussé à essayé Dragonshadow. J'étais contente de me replonger dans cet univers, mais j'ai ensuite été déçu par une histoire qui m'a moins accrochée. Je ne saurais plus dire précisément pourquoi.

Ah tiens, je ne savais pas qu'il y avait des suites ! Je vais creuser la question :-).

Bon, je crois que je ne vais pas rejoindre l'avis général, et pour cause, je n'irais pas plus loin dans ma lecture. :/Je pense très honnêtement que j'avais des attentes trop grandes et aussi trop précises, ce qui fait qu'une fois arrivée un peu plus loin dans l'histoire, j'ai bien vu que la direction prise ne m'intéressait pas vraiment. Si au départ j'ai vu quelques originalités, notamment avec la découverte de John, la suite m'a semblé un peu plus cliché (le monde, en tout cas, ne m'a pas semblé recherché du tout) et le rythme n'a pas su me convaincre d'aller plus loin. Pour le coup, et je suis en train de m'en rendre compte, Fendragon me fait énormément penser à la Trilogie des Elfes de Fetjaine. Je pourrais quasiment reprendre le même avis (rythme, personnages, originalités). Non, en fait, c'est exactement ça.Sinon, concernant mes attentes :Alors, j'imagine que la suite peut être différente et qu'il y aura sûrement du mouvement plus loin dans le récit, voire même plus d'originalité, mais vu que je n'ai pas accroché aux personnages, ce serait difficile de reprendre la route maintenant que le livre est refermé depuis quelques jours, en attente. Il ira sur mes étagères et peut-être qu'un jour, je lui redonnerais une chance, mais pour le moment, je passe à autre chose !

En tout cas, c'est chouette de voir remonter de temps en temps des sujets de romans/cycles qui ne sont pas forcément dans l'actu !

Moi j'avais justement aimé les personnages, et cette immobilité. Je le relis encore de temps en temps.

Gillossen a écrit :En tout cas, c'est chouette de voir remonter de temps en temps des sujets de romans/cycles qui ne sont pas forcément dans l'actu !

C'est quand on commence à ne plus savoir quoi lire et qu'on doit tomber dans les vieux sujets !

Kaellis a écrit :Moi j'avais justement aimé les personnages, et cette immobilité. Je le relis encore de temps en temps.

Justement, je pense que c'est mon envie d'aventure qui a été frustrée. L'histoire en elle-même n'est pas mauvaise, mais ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais. Quand je voudrais quelque chose de plus ancré, je le reprendrais sûrement. De toute façon, c'est comme pour toutes mes autres lectures, parfois je préfère abandonner un livre pour mieux le reprendre plus tard, au lieu d'aller au bout et de m'en dégoûter. Parfois, ce n'est tout simplement pas le bon moment !