
On découvre le personnage de Hellian, une jeune femme alcoolique à souhait, c'est tout à fait original

:arrow: Le "couple" Samar Dev / Karsa se met en place, c'est vraiment tordant et savoureux

. Par contre j'ai trouvé le twist ultérieur qui envoie Karsa s'inscrire au concours de -qui-va-tuer-Rhulad sacrément téléphoné

:|:arrow:Aussi un twist avec le duo Mappo/Icarium qui se retrouve séparé avec le successeur de Mappo, Taralack Veed. Ce qui est dingue, c'est que maintenant je pense à lui chaque fois que je me mets (un peu, faut pas exagérer) de gel dans les cheveux. La preuve qu'on peut être durablement marqué par Erikson dans des détails:arrow: Y'Ghatan...un morceau de bravoure de sortir de cet enfer vivant

. Le personnage de Fiddler est celui qui est le plus développé dans la troupe des Malazans Marines, c'est agréable d'être en sa compagnie (mais pourquoi donc insiste-t-il si longtemps pour être appelé Strings alors que tout le monde sait pertinemment que c'est Fid et personne d'autre?

:arrow:Il y a des retournements de situation complètement imprévisibles (ça, c'est une grande caractéristique d'Erikson, et le fait de lire en anglais empire les choses : d'une ligne à l'autre on peut être ébranlé. C'est le cas par exemple avec l'attaque des T'lan Imass sur le groupe de Greyfrog/Heboric/Felisin Younger. J'avoue que j'ai été découragé un moment en lisant cela et en me disant que ça n'avait vraiment servi à rien de raconter toute leur histoire pour que ça se termine ainsi..la vie est absurde

. Heureusement que ça se rattrape après, mais le lecteur est bien malmené là

.:arrow:Erikson écrit quand même avec beaucoup de longueurs par moment. J'ai beau admirer la badasserie de Kalam à la fin du livre, c'était bien répétitif tous ces combats avec une issue malheureusement prévisible pour lui

:arrow:Je n'ai pas compris comment et à la suite de quel raisonnement Ganoes Paran a pris la décision de libérer le Deragoth (qui va ensuite porter un coup fatal à Dejim Nebrahl - un nom qui fait froid dans le dos rien qu'en le lisant en effet). Et pourquoi veut-il qu'on l'appelle Capitain Kindly à son retour dans l'armée malazéenne? ça n'a pas vraiment de sens, je trouve:arrow: Le final à Malaz City entre Laseen et Tavore est dantesque avec cette décision cynique de Laseen de rendre les Wickans responsable de tout - ce qui fait un peu penser à ce qui s'est passé en Allemagne avec les juifs après la défaite en 1918, donc pour moi c'était assez crédible sur le coup en ayant cette analogie en tête