Dans ma ville de province, le Gibert avait aménagé tout le dernier étage normalement attribué au rachat des livres d'occasions à la Science-Fiction, Fantasy et Fantastique avec un bel espace pour exposer les nouveautés et coup de coeur. Après travaux, ces livres se retrouvent dans un tout petit espace où on ne peut pas être deux à regarder les livres sans se gêner (vous dire la petitesse du truc..) et même plus de table pour exposer les livres... Par contre, la littérature jeunesse, adolescente et young-adult a un étage à lui tout seul et une grande table d'exposition. De la même façon, une librairie indépendante axée jeunesse a un bon rayon et bonne sélection de livres dans le domaine de l'imaginaire. Ils ont même un club de lecture ! Pour les 11-16 ans... Désolée d'être trop "vieille" pour lire ces livres Il y a toujours cette notion d'âge lié à la littérature, c'est fou ! Et ce malgré les quelques gros succès commerciaux du genre qui montrent bien que ce n'est pas toujours pour les plus jeunes.

Cela peut tenir aussi aux membres du personnel. Il y a quelques années, je fréquentais une librairie dont le rayon imaginaire avait un étage pour lui (avec les romans policiers aussi), il y avait aussi des dédicaces organisées, car la personne responsable du rayon était très active et impliquée. Quand elle est partie, le rayon a déménagé plusieurs fois (dont une fois un peu dans le passage), il reste correct (plusieurs rayonnages, une table et au moins un présentoir pour les nouveautés, c'est pas si mal par rapport à d'autres librairies que je connais où il y a quelques étagères dans un coin et les nouveautés ne sont jamais mises en avant, on a un exemplaire ajouté au reste quand il arrive et basta), mais on sent bien qu'il n'y plus cette personne pour pousser, mettre son rayon en avant, organiser des manifestations autour.C'est peut-être un peu comme ça dans le Gibert dont tu parles, si le rayon jeunesse est aussi développé, c'est peut-être parce qu'ils ont un(e) responsable de rayon qui fait beaucoup pour le faire vivre et que ce n'est plus le cas du rayon imaginaire.

Je suis en train de mettre la dernière main à la carte des zones blanches de l'imaginaire pour les états généraux des littératures de l'imaginaire.Si vous connaissez des territoires où l'offre en ce qui concerne les littératures de l'imaginaire est clairement insuffisante faîtes le moi savoir.

Je viens de découvrir Arras car ma copine y étudie, Quelle ne fut pas ma déception en voyant que leur "Grand librairie" ne propose qu'une seule étagère dédiée aux genres de l'imaginaire (à côté de celle des mangas, comme quoi...)Par chance, j'ai découvert un petit indépendant deux rues plus loin qui a lancé sa boutique exclusivement fantasy ("Legendarium", 20 rue Emile Legrelle) et franchement c'est plus que sympa et on a affaire à un vrai connaisseur ! Propositions de dédicaces, et tables de jeux de rôles en prime. Ca fait du bien de voir des gens se lancer exclusivement dans notre monde et réussir en plus de ça ! :-)

Ah, je pense que Gilthanas connaît la librairie dont tu parles !

Je suis allé à Arras mi-septembre avec projet de déménagement dans cette ville dans les mois à venir.Et j'ai découvert avec joie la librairie "Legendarium", que je n'avais pas trouvé lors d'une précédente visite, car effectivement le choix est très restreint en Fantasy au Furet du Nord et à la Grande librairie.

C’est récent comme boutique (c’est un pote à moi qui a ouvert ça )

Dans ma ville, une grande librairie a un rayon imaginaire pas dégueu. L'autre librairie c'est 40 cm de linéaire dans un coin de la librairie sur les 2 étagères les plus basses... Clairement mis de coté sans vergogne.par contre le centre culturel Leclerc est très bien fourni !

Dans la librairie avec qui je travaille, c'est clairement annoncé: on y connait rien en littérature de l'imaginaire sauf pour la jeunesse. Par contre ils commandent à peu près tout ce qu'on demande.C'est à peu près la même chose dans les deux librairies des villes voisines. J'habite pourtant en proche banlieue parisienne...

Pendor a écrit :Dans la librairie avec qui je travaille, c'est clairement annoncé: on y connait rien en littérature de l'imaginaire sauf pour la jeunesse. Par contre ils commandent à peu près tout ce qu'on demande.C'est à peu près la même chose dans les deux librairies des villes voisines. J'habite pourtant en proche banlieue parisienne...

Heureusement qu'ils commandent ce que tu demandes ( la même chose dans la librairie où ya quasi rien ).Mais quand tu vx acheter un truc de suite ou juste flaner dans le rayon ( desfois, tu peux manquer une sortie poche par exemple et la voir dans le rayon par exemple ), ben c'est mort. Du coup, ça invite pas à trainer. Et n'incite surement pas le client à choisir un livre des littératures de l'imaginaire au hasard puisque le rayon est quasi planqué

Dans la librairie de mon bled, il n'y a quasi rien en imaginaire… (et en plus ils ne sont pas très sympas dans cette boutique ! bref, je n'y mets plus les pieds)

Kaisa Serafina a écrit :Dans la librairie de mon bled, il n'y a quasi rien en imaginaire… (et en plus ils ne sont pas très sympas dans cette boutique ! bref, je n'y mets plus les pieds)

tu es à quel endroit si ce n'est aps indiscret ? ( oui, si en plus ils ne sont pas sympas.... Moi, Gap ...

Dans l'Eure en haute normandie

Kaisa Serafina a écrit :Dans l'Eure en haute normandie

Ok merci ;)D'ailleurs, je me pose régulièrement la question : vaut il mieux privilégier une librairie qui est à la rue niveau imaginaire ou un une grande surface ( style superbe espace culturel Leclerc comme j'ai) qui a un rayon imaginaire pas mal du tout ?...

Tiens, avant-hier, le... Figaro organisait un chat vidéo autour des lectures de l'imaginaire, quoi conseiller pour débuter, etc. Faut croire que les initiatives du Mois de l'Imaginaire justement commencent à porter leurs fruits.

Fabien Lyraud a écrit :Tout à fait d'accord. En zone rurale ou semi rurale, c'est encore plus dur parce que le genre est inexistant en librairie et que les bibliothèques ont un choix limité. Et je suis sûr que l'on pourrait recruter plein de nouveaux lecteurs ou plutôt transformer plein de non lecteurs en lecteurs dans ces territoires là. Reste à savoir ce qu'il faut faire pour attirer leur attention.

Je suis bénévole à la médiathèque de mon patelin, en zone rurale, et on se plaint de ne pas voir grand monde fréquenter la médiathèque... Plein de gens ne lisent pas.Quand nous faisons les achats de livres, je m'occupe de la partie fantasy-SF, en tapant plutôt dans le young adulte. Il faut dire qu'il n'y avait pas grand chose d'autre à la librairie, et que le but n'est pas non plus que je soit la seule à lire les romans achetés.

Salut à tous,je suis tombé sur un article qui met l'imaginaire à l'honneur, j'ai donc décidé de partager le lien:article sur l'imaginaireY a encore de l'espoir...

verseb a écrit :

Kaisa Serafina a écrit :Dans l'Eure en haute normandie

Ok merci ;)D'ailleurs, je me pose régulièrement la question : vaut il mieux privilégier une librairie qui est à la rue niveau imaginaire ou un une grande surface ( style superbe espace culturel Leclerc comme j'ai) qui a un rayon imaginaire pas mal du tout ?...

Perso, je privilégie le Leclerc / Fnac / Cultura avec un bon rayon, car cela veut dire qu'il y a un vendeur (ou toute l'équipe) qui se démène derrière. Et je ne vois aucune raison de ne pas récompenser leurs efforts - efforts que n'effectue pas le libraire d'à côté.

Plutôt sympa comme idée. Est ce que ça peut faire bouger les lignes pour le futur je ne sais pas. Harry Potter à l'école.