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La Rubrique de Début d'année ! Merci pour son retour, et pour les réponses déjà reçues 
Effectivement, beaucoup ont été marqué par Damasio ; espérons que l'an prochain, tous ces éditeurs puissent dire qu'ils ont été heureux de voir la SF/Fantasy avoir une meilleure place dans les rayons, la presse, etc.

Effectivement, beaucoup ont été marqué par Damasio ; espérons que l'an prochain, tous ces éditeurs puissent dire qu'ils ont été heureux de voir la SF/Fantasy avoir une meilleure place dans les rayons, la presse, etc.
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Fabien Lyraud a écrit :D’une part, un appétit croissant des lecteurs de l’imaginaire pour des textes plus littéraires, plus érudits et plus exigeants
Mauvais signe. On serait en train de délaisser le public populaire ? Conséquence d'une volonté de légitimation ?
A l'inverse, je trouve que c'est plutôt bon signe : comme un marché qui évolue et s'ouvre à un public plus large par exemple.
L'imaginaire se décloisonne, des éditeurs comme L'Atalante et d'autres tentent/osent de nouvelles choses, tant mieux, c'est qu'il y a des opportunités ainsi qu'une volonté d'agrandir l'air de jeux !
Penser que l'on délaisse le public populaire, ne serait-ce pas au contraire le stigmatiser ?
Je pioche sans hésiter du côté de chez Bragelonne, Critic, AMI, Le Bélial', La Volte, Au diable vauvert... et m'éclate simplement avec des sensations de lecture différentes.
Finalement, un appétit croissant requiert naturellement un buffet plus varié, c'est juste la carte qui s'étoffe au bénéfice de toutes et tous.
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Tzeentch a écrit :Finalement, un appétit croissant requiert naturellement un buffet plus varié, c'est juste la carte qui s'étoffe au bénéfice de toutes et tous.
Oui d'accord. Et cela va peut-être abattre les frontières, tout doucement. Tant mieux. Bon ex aussi avec Fleuve et Outre Fleuve. Le plus importants c'est qu'il y ait plus de lecteurs "moyens" réguliers, fidélisés et que l'on essaie d'éviter les effets de concentration qui gangrène vite les systèmes de communication, de promotion, de distribution et de vente des industries culturelles.
L'idéal de toute façon c'est d'allier les deux au sein d'une même œuvre. C'est une banalité mais je crois que c'est la clé. Et c'est ce vers quoi tend la littérature populaire et/ou des imaginaires depuis ses débuts, génétiquement. Ex la littérature populaire de la fin du XIXe siècle, matricielle. En livre (en musique/ audio-visuel, c'est différent je pense), le divertissement pur, gratuit, sans fond, intéresse peu de monde en réalité.
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Et déjà Callidor !
L'année 2020 en fantasy : la parole aux éditeurs - Elbakin.net https://refr.ca/neymo

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J'aime bien le parti pris blanche/imaginaire fusionné !
Je me souviens d'un récent podcast procrastination qui rappelait que, pour les mangas, il n'y avait pas ce genre de distinction. Juste shôjo, shônen, seinen, etc.
Après tout, quand on regarde les magasines de prépublication, comme le Shônen Jump, dans un seul magasine il y a de tout : de la fantasy, du polar, de la sf, du fantastique, des mangas de sport, des gag manga, etc.
Et ça me rappelle aussi certaines librairies anglo-saxonnes qui parfois n'ont au final que deux rayons : fiction et non fiction.
Je me souviens d'un récent podcast procrastination qui rappelait que, pour les mangas, il n'y avait pas ce genre de distinction. Juste shôjo, shônen, seinen, etc.
Après tout, quand on regarde les magasines de prépublication, comme le Shônen Jump, dans un seul magasine il y a de tout : de la fantasy, du polar, de la sf, du fantastique, des mangas de sport, des gag manga, etc.
Et ça me rappelle aussi certaines librairies anglo-saxonnes qui parfois n'ont au final que deux rayons : fiction et non fiction.
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Navym a écrit :J'aime bien le parti pris blanche/imaginaire fusionné !
Je me souviens d'un récent podcast procrastination qui rappelait que, pour les mangas, il n'y avait pas ce genre de distinction. Juste shôjo, shônen, seinen, etc.
Après tout, quand on regarde les magasines de prépublication, comme le Shônen Jump, dans un seul magasine il y a de tout : de la fantasy, du polar, de la sf, du fantastique, des mangas de sport, des gag manga, etc.
Et ça me rappelle aussi certaines librairies anglo-saxonnes qui parfois n'ont au final que deux rayons : fiction et non fiction.
Tout à fait, bons exemples.
Oui parti pris judicieux, comme tu dis.
Et voilà un éditeur courageux qui veut faire tomber les barrières : c'est audacieux, surtout pour une petite structure ! A suivre (et à mon avis il a du flair, car c'est l'avenir... ;-)
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Navym a écrit :J'aime bien le parti pris blanche/imaginaire fusionné !
Je me souviens d'un récent podcast procrastination qui rappelait que, pour les mangas, il n'y avait pas ce genre de distinction. Juste shôjo, shônen, seinen, etc.
Après tout, quand on regarde les magasines de prépublication, comme le Shônen Jump, dans un seul magasine il y a de tout : de la fantasy, du polar, de la sf, du fantastique, des mangas de sport, des gag manga, etc.
Et ça me rappelle aussi certaines librairies anglo-saxonnes qui parfois n'ont au final que deux rayons : fiction et non fiction.
Chez nous en bd c'est pareil, pas trop de différenciation dans les rayons par genre, en gros t'as 4 rayons, comics, manga, jeunesse et le reste.
Pour les bouquins, les librairies anglo-saxonnes sont en ligne avec ce que pense le lectorat. La majorité lecteurs n'ont pas de soucis avec la sf ou la fantasy. Les libraires en France sont un peu obligés eux aussi de suivre le mode de pensée d'une grande partie du lectorat (sf et fantasy ce n'est pas de la littérature "sérieuse" donc ne mélangeons pas les torchons et les serviettes).
Pour être complétement honnête ce classement me conviens parfaitement, comme je lis 90% d'imaginaire, je sais ou je dois aller direct

Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk
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Je serai très curieux de découvrir la collection Collector. Le choix de ne pas distinguer littérature "blanche" et imaginaire est très cohérent avec le catalogue de l'éditeur. Après tout, plusieurs titres déjà parus chez Callidor, comme Les Centaures ou Lud-en-brume, ont aussi bien leur place en fantasy qu'en littérature générale (le premier déploie une belle prose tout ce qu'il y a de plus académique qui ne déparerait pas à côté d'un Genevoix ou d'un Giono, le second oscille savamment entre le portrait social pince-sans-rire à la Jane Austen, l'étrange façon Chien des Baskerville et l'univers des contes).
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Pour le coup, cette collection c'est un peu la même idée que Projets Sillex interviewé aussi (simple constat). 
Et il y a quelques Heure-Lumière fantasy, mais pas assez, c'est certain !
Bon, on continue d'enchaîner...
http://www.elbakin.net/fantasy/news/L-annee-2020-en-fantasy-la-parole-aux-editeurs12
Avec Fleuve.

Et il y a quelques Heure-Lumière fantasy, mais pas assez, c'est certain !
Bon, on continue d'enchaîner...

Avec Fleuve.