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Trois saisons (et des poussières si on compte les spéciaux et les épisodes multi-Docteurs) c'est ce qui a été le plus courant pour les Docteurs, à voir si elle va au-delà, ce serait une première depuis Tom Baker.

Sinon, l'épisode 5 commencait doucement avec une histoire moyennement intéressante à base de Judoon, mais la suite décolle
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et surtout
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Bref, pour l'instant la saison fonctionne quand il s'agit de balancer des révélations qui entraînent force questions même si le reste a encore du mal à suivre (les compagnons dans cet épisode j'avais plus l'impression de regarder un chœur grec qui commente ce qui se passe que des vrais personnages) et qu'on ne peut pas éternellement tabler sur des révélations chocs, il va falloir que ça débouche sur quelque chose.

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J'ai pas mal de retard dans Doctor Who (je n'ai toujours pas terminé la saison 10, par exemple), mais j'ai commencé à regarder la saison 11. J'ai un peu sélectionné les épisodes mais, pour le moment, j'ai regardé :

- La Femme qui venait d'ailleurs : difficile d'en juger après avoir regardé quasiment 10 saisons puisque c'est un épisode destiné à pouvoir introduire n'importe quel spectateur nouveau à la série. De ce point de vue, il m'a paru bien fait. Les ficelles sont classiques, un peu "monstre de la semaine". J'ai été marqué par l'attention portée aux compagnons, qui sont mis quasi sur le même plan d'importance que la Docteure. Celle-ci paraît très dans le bricolage et souvent dépassée par les événements, ce qui est normal en début d'incarnation, mais constitue un sacré changement après les derniers Docteurs.

- Rosa : un beau sujet pour cet épisode sur Rosa Parks, avec une belle performance de l'actrice du rôle éponyme et une utilisation avisée des compagnons. Seul problème : les règles à respecter pour ne pas s'impliquer dans l'Histoire vues dans les saisons précédentes passent un peu à la trappe, et surtout le méchant n'est pas du tout fouillé, il est méchant "parce que". Un je ne sais quoi d'un peu lourd dans le traitement du sujet.

- Les Démons du Pendjab : un bel épisode avec un sujet historique original par rapport à ce que j'avais déjà vu (la scission Inde/Pakistan) et un traitement du contexte historique qui m'a paru plus fouillé, plus subtil que dans Rosa. Le contexte de la culture indienne est bien utilisé. L'aspect SF arrive tard dans l'épisode et m'a limite dérangé, mais garde heureusement des proportions assez restreintes pour que l'ensemble reste cohérent. Les personnages et leurs destins sont poignants, les compagnons gagnent encore en profondeur et la Docteure a l'air moins dépassée tout le temps.

- Les Chasseurs de sorcières : sans doute mon épisode préféré pour le moment. Une très bonne utilisation du fait que le Docteur est à présent une femme, des personnages secondaires fouillés et pas manichéens, un dosage savant de contexte historique sombre et d'humour à la Monty Python tantôt burlesque et tantôt grinçant, des éléments extra-terrestres bien insérés dans l'époque, avec un petit côté shakespearien dans l'ambiance fantastique du dénouement... Je le range aux côtés de Peines d'amour gagnées (de la saison 3 avec Tennant) sur l'étagère des meilleurs épisodes historiques.

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Il y a eu plusieurs avis sur la saison 12 à la page précédente. En ce qui me concerne, j'attends d'avoir vu plus d'épisodes de la saison 11, que je suis en train de rattraper, pour passer à la 12.

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Bon, j’ai enchainé les épisodes proposés actuellement sur France TV ! Je dois dire que globalement, j’ai plus apprécié que la saison précédente. En revanche je me pose toujours des questions sur le rôle et l’impact des compagnons ! Certes ils sont sympas, mais bon, on ne peut pas dire qu’ils soient vraiment influents sur l’action.

Sinon, comme Zakath Nath, je me pose des questions sur l’origine de ce
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Sinon, revoir Jack Harkness, même si c’était court, c’était bon !

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Un épisode 6 pas terrible même si sur le même thème de l'écologie, c'était déjà mieux que le 3. L'épisode 7 avait une idée pas mal mais mal exploitée (comme d'habitude j'ai envie de dire), l'épisode 8 avec Mary Shelley était très chouette en revanche, à la fois comme épisode historique et comme introduction du final, mais alors ce dernier exhibe encore bien les défauts de Chibnall, je trouve. J'ai toujours la fâcheuse impression qu'il balance un premier jet, avec l'idée générale pas bien mise en forme.

Alors pour ce qui est de la grosse révélation elle-même, ça ne me déplait pas et ça ne me semble pas particulièrement hérétique, au contraire je trouve qu'on est toujours dans l'esprit de dévoiler quelques nouveautés sans que sur le fond ça change tant que ça
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Ça ouvre quelques perspectives pour de nouvelles aventures liées à la mythologie du personnage, il y a des points encore obscurs mais ça ne casse pas tout, loin de là.

Par contre c'est quand même bien laborieusement amené
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Et puis pour quelqu'un qui appelle ses compagnons sa famille, depuis au moins le retour de la série en 2005 je n'ai pas vu un Docteur avoir si peu de vraies interactions avec ses compagnons, justement
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Bon, globalement il y a du mieux par rapport à la saison 11 avec quelques épisodes plus rythmés et qui ont au moins une volonté d'apporter quelque chose à la série (alors qu'en saison 11 il n'y avait tellement rien que c'était quasiment une saison pour rien, en terme de créatures, de personnages, de mythologie) mais ça patine quand même encore beaucoup trop et quand ça ne concerne pas le fil rouge ça donne trop souvent l'impression d'être bâclé.

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On continue à petit rythme la saison 11 avec De l'Autre côté.
Le Docteur ses compagnons se promènent en Norvège et découvrent une maison dont les occupants se sont claquemurés par peur d'une mystérieuse menace. Le Docteur ouvre et demande : "Le confinement se passe bien ?"
... d'accord, ce n'est pas tout à fait ça, mais c'était difficile de ne pas y penser en regardant l'épisode ! On enchaîne avec un monstre qui rôde et un miroir qui n'en est pas un.

Episode moyen en ce qui me concerne :

- il y a plusieurs bonnes idées, en particulier l'identité de l'opposant principal, mais cette idée me semble gâchée par un traitement trop restreint et trop rapide qui essaie d'engoncer l'idée dans le cadre d'un épisode assez routinier alors qu'elle se prêtait à un développement beaucoup plus ample :

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- il y a des personnages secondaires intéressants, mais traités de façon assez banale et sans relief :

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- Le Docteur et les compagnons sont correctement développés, mais les fils narratifs de sentiment et d'amitié me paraissent un peu génériques, sans que j'arrive à mettre le doigt sur ce qui ne va pas exactement.

Aslan a écrit :La saison actuelle arrivera sur france.tv dès le 27 février. :)

Et donc, la saison 12 est regardable librement sur le site de France Télévision en version originale sous-titrée :) Du coup, je pense qu'on va vite regarder la fin de la 11 et passer à la 12, qui a l'air d'avoir eu de meilleures critiques.

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Bon, je viens de terminer la saison 12.

Premier constat, ce n’est pas forcément mieux écrit que la saison 11. Et en dehors de Yaz qui semble avoir plus de consistance les « compagnons » font vraiment de la figuration.

Ce qui sauve la saison, c’est le Maitre, même si on peut se demander d’ou il sort, avec l’acteur qui l’incarne diaboliquement bien.

Et puis il y a la « révélation » sur l’
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du Docteur. En tout cas, Jody Whittaker montre un visage du Docteur autrement que par le biais du « comique » et c’est plutôt bien.

Verdict (il n’engage que moi) : bien mieux que la saison 11 (pas difficile), mais peut vraiment mieux faire !

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Une saison finalement assez satisfaisante dans l'ensemble pour moi ! Du très très bon, du moyen, et un peu de mauvais, mais le ressenti est globalement positif, meilleur dans mon "classement" mental que certaines saisons comme la 7 ou la 11.

Dans le détail, des épisodes un peu bancals : je pense surtout à "Orphan 55", qui m'a tellement gonflé qu'au bout de 10 min j'ai fait un visionnage en diagonale accélérée.
Dans une moindre mesure, "Praxeus" et "Can you hear me"... les idées de départ étaient bonnes, mais mal exploitées sur la durée. Bon, Praxeus je le trouve aussi flippant et déprimant :sifflote:

J'ai bien aimé les deux épisodes "historiques", même si le monstre de l'épisode de Tesla étaient un peu too much.

L'épisode avec les judoons était... assez chouette et innattendu. Jo Martins joue très très bien son rôle, et le bonheur certes bref de revoir ce bon vieux Jack ! J'espère qu'on aura l'occasion de le revoir.

Et j'ai vraiment accroché au final ! Même si j'suis pas fan des épisodes avec les Cybermen (je suis encore un peu traumatisée du final de la saison 10....), ça ouvre pleiiin de belles pistes pour la suite et un peu de renouvellement supplémentaire.
J'avais vu plein de commentaires de gens hurlant au scandale interplanétaire et intersidéral par rapport à cet épisode... moi, perso, j'ai trouvé la construction de l'épisode assez maline et je suis curieuse de voir ce que tout ça va donner.

Sinon, petit bémol pour le traitement des compagnons durant cette saison... totalement transparents, ou presque, à part un peu Yaz, et encore... dommage.

Et gros gros plus pour le nouveau Master, j'adore son interprétation, et cette belle relation d'amour / haine avec le Docteur, avec cette recherche perpétuelle de domination et de contrôle qui dicte toute sa conduite.

Non, vraiment, ce n'est pas parfait, mais tellement plus satisfaisant que la saison précédente (et celle d'avant un peu aussi), et ça ouvre plein de chouettes pistes pour le futur !

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L'épisode spécial de la saison 11, "Résolution", m'a paru très correct :
- L'introduction en forme de légende arrive à poser une ambiance.
- Les personnages d'archéologues sont posés vite et bien (c'est une des qualités de cette saison d'arriver à faire exister très vite des personnages secondaires, en quelques mots : il resterait à mieux exploiter ça ensuite et à mieux équilibrer le tout avec les personnages récurrents).
- La Docteur apparaît sous un aspect plus combatif que je n'avais pas vu jusque là (je n'ai pas regardé toute la saison) et elle mène davantage l'épisode, ce qui m'avait manqué. Accessoirement, Jodie Whitaker est en pleine forme.
- L'épisode arrive à trouver un angle un peu différent pour faire apparaître un type d'ennemi pourtant très récurrent dans la série, puisque

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L'épisode a un côté "grand spectacle" amusant, qui sait donner au "méchant" en question la place qu'il mérite. D'un autre côté, certaines ficelles font un peu hollywoodiennes-faciles. Et le scénario a quelques trous, en particulier

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De là, on a entamé la saison 12 avec La Chute des espions (en VO Spyfall :lol:). Un double épisode lui aussi bien rythmé et avec pas mal de spectacle, qui voit le retour d'un autre grand méchant de la série dont j'ai bien apprécié le traitement, à la hauteur de ce dont il est capable. Les ET de l'épisode sont eux aussi raisonnablement originaux. Et surtout, j'ai adoré les scènes plus "historiques" avec

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Les acteurs et actrices des rôles principaux m'ont paru fonctionner mieux ensemble, plus à l'aise. Je regrette cependant quelques passages plus superficiels, comme

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Mais globalement, ça commence plutôt bien !

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A la faveur du confinement, nous continuons à rattraper Doctor Who.

Avant ça, nous avons fait une petite parenthèse le temps de revoir la fin de la saison 3 avec la confrontation entre le Maître et le 10e Docteur (Tennant), le personnage très particulier de Jack Harkness et une Martha Jones résolue, avec des acteurs et actrices toujours aussi excellents. C'est amusant de voir la différence de réalisation entre la période Russell T. Davies et les périodes suivantes : une réalisation plus nerveuse, avec un côté satire sociale assez prononcé par endroits et aucun problème avec le carton-pâte. Certains éléments de cette fin de saison, qui semblaient caricaturaux et improbables en 2007, résonnent différemment avec l'actualité (le candidat surgi de nulle part porté par une campagne médiatique écrasante, le président américain particulièrement détestable, les réseaux téléphoniques omniprésents, la remilitarisation galopante...).

Retour à la saison 12, ensuite, qui est globalement mieux rythmée, plus en lien avec les saisons précédentes, et qui renoue mieux avec la mythologie du Docteur. Je remarque aussi que les scénarios aiment brosser des aventures situées dans des lieux très variés, y compris au sein d'un même épisode où on peut avoir des voyages sur plusieurs continents : c'est nouveau, il me semble, et c'est une bonne idée puisque ça fait rêver autant que possible, même avec les moyens restreints dont dispose la série.
Les arcs narratifs consacrés aux compagnons ont le gros avantage de s'écarter de ce qui a déjà été fait en proposant vraiment une aventure de groupe, même si le Docteur a davantage la main sur les événements (ce qui n'est pas pour me déplaire par rapport à la saison 11 où elle était trop mise sur le même plan que les autres personnages). Ses relations avec les compagnons sont aussi un peu mieux exploitées au sens où on comprend en quoi elle a besoin d'eux.

Les défauts d'écriture restent présents, avec des dialogues pas toujours inspirés et des personnages secondaires au traitement très inégal, subtil par endroits, complètement oubliés à d'autres. Nouveauté : la série "s'engage" parfois plus explicitement sur des questions d'actualité, ce qui peut donner le meilleur comme le pire selon la qualité d'écriture de l'épisode.
Je note aussi que le TARDIS n'a jamais accueilli autant de visiteurs ponctuels. C'est un choix, et ça a l'avantage de permettre d'impliquer plus les personnages ponctuels dans des voyages spatio-temporels. Mais ça se fait parfois au détriment de la vraisemblance dans les réactions des personnages secondaires ("whoa, incroyable ! " et 15 minutes après, en fin d'épisode : "Bon, c'était cool, repassez nous voir"). Ça finit par amoindrir la magie propre au TARDIS et ça nuit à la discrétion que le Docteur aimait garder jusque là dans ses interventions.

Petits avis sur les épisodes, maintenant :

- Orphan 55 : un épisode qui aurait pu être correct, mais qui me laisse un mauvais souvenir en raison d'une conclusion lourdingue. Toute la partie sur l'hôtel de luxe est une bonne idée, le virage post-apo est intéressant, les personnages secondaires sont bien développés et utilisés... mais la conclusion est vraiment, vraiment lourdingue, alors même que le message est assez consensuel.

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Au chapitre des défauts d'écriture :

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- La Nuit de terreur de Nikola Tesla : un bon épisode dans le genre steampunk pulp, avec de l'action, du spectacle et des personnages historiques dans des rôles importants. L'occasion pour la série de renouer avec sa dimension de vulgarisation scientifique, voire un aspect pédagogique, puisque

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Les "méchants" de l'épisode sont bien campés à défaut d'être très subtils. Le face à face entre le Docteur et la "méchante" principale est surprenant de tension et de colère de la part du Docteur, dont on voit une nouvelle facette.

- Le Contrat des Judoons : un épisode important qui commence en cachant bien son jeu avec une intervention de la milice privée judoon en plein Gloucester et un jeune couple en détresse dont l'un des membres dissimule un lourd secret. Outre un caméo d'un ancien personnage récurrent de la série, l'épisode contient un gros, gros rebondissement avec une révélation qui, personnellement, m'a complètement pris au dépourvu et m'a beaucoup plu !

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C'est un épisode-pivot qu'on ne peut pas se permettre de manquer dans la série, mais qui pèche seulement par un certain manque de cohérence, puisque l'intrigue n'est pas refermée sur elle-même et consiste surtout à poser des jalons pour la suite.

- Praxeus : et si on regardait un épisode parlant d'une pandémie à côté de laquelle le coronavirus a des airs de gentil rhume ? C'est parti avec une intrigue étalée sur trois continents qui a toujours un train d'avance sur nous et qui joue au passage avec un souvenir hitchcockien (sans s'y réduire, heureusement). Du rythme, du spectacle et une intrigue pas manichéenne sont les grandes qualités de l'épisode. Moins bien : des personnages secondaires sympathiques mais inégalement développés (autant Jake et Adam ainsi que Suki sont bien intéressants, autant Gabriela la vlogueuse reste traitée trop superficiellement au point que ses réactions en deviennent peu crédibles, sans parler du malheureux Amar dont tous les autres personnages se désintéressent).

- Vous m'entendez ? "Ah, chouette, un épisode qui se passe à Alep, en Syrie, et qui n'a rien à voir avec la guerre civile syrienne ! Génial, un épisode historique pour en apprendre plus sur cette époque à laquelle je ne connais pas grand-chose. Ouh, un établissement hospitalier précurseur, bonne idée d'en parler. Hihi, des gros monstres. Comment ça, des apparitions dans le TARDIS ? On dirait l'épisode sur le Seigneur des Rêves. Ah ben d'ailleurs ça parle de cauchemars. Oooh, du space opera à tendance super-héroïque. Beaux décors. Une seconde, on n'était pas à Alep en Syrie en 1380 ?" Bref, un épisode correct, mais qui m'a paru trop écartelé entre deux époques et lieux qui n'ont vraiment, vraiment rien à voir. Cela dit, ce n'est pas pire que Dinosaurs in a Spaceship. L'épisode vaut surtout pour ses idées, disons, plastiques, ses trouvailles visuelles improbables qu'on dirait parfois elles-mêmes sorties d'un cauchemar. J'ai été moins convaincu par les "méchants", inhabituels pour la série mais qui ressemblent à des personnages de "super-vilains" un peu faciles sous certains aspects. Mais je suis sévère.

- Apparitions à la villa Diodati : mon épisode préféré en tout subjectivité : May Shelley, Byron et leurs amis "confinés" dans leur villa par une étrange nuit de tempête, une nuit tout à fait réelle qui s'est produite en 1816, au cours de laquelle, à l'occasion d'un concours d'écriture, Mary Shelley ébauche son futur roman Frankenstein ou le Prométhée moderne. Bien entendu, les événements qui inspirent Mary Shelley ne peuvent qu'avoir été des plus inquiétants. D'excellents acteurs, une alternance bien dosée entre frisson et humour, des personnages traités de manière équilibrée, une menace redoutable qui met les choses en place pour la fin de la saison et un gros dilemme pour le Docteur : c'est un épisode à ne pas manquer pour comprendre cette saison 12.

On en est là pour le moment, vivement la suite :)

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Je remarque aussi que les scénarios aiment brosser des aventures situées dans des lieux très variés, y compris au sein d'un même épisode où on peut avoir des voyages sur plusieurs continents : c'est nouveau, il me semble, et c'est une bonne idée puisque ça fait rêver autant que possible, même avec les moyens restreints dont dispose la série.

Il me semble qu'il arrivait à des épisodes de la période Moffat d'être aussi éclatés, géographiquement et temporellement (le recrutement de l'armée du Docteur en saison 6, ou l'épisode-triple en saison 10 où on voyageait pas mal, surtout dans les deux premiers volets).

Depuis la saison précédente, une partie du tournage se fait en Afrique du Sud il me semble, ce qui peut aussi expliquer des paysages plus variés à portée de caméra là où dans les saisons précédentes, c'était plus rare (le tournage du début de la saison 6 aux États-Unis, c'était à l'époque assez exceptionnel, pendant la période Capaldi les îles Canaries ont également servi à plusieurs reprises mais pour des décors très spécifiques). Mais on a fait du chemin depuis l'époque du tournage clandestin à Paris avec Tom Baker :lol:

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Zakath Nath a écrit :
Je remarque aussi que les scénarios aiment brosser des aventures situées dans des lieux très variés, y compris au sein d'un même épisode où on peut avoir des voyages sur plusieurs continents : c'est nouveau, il me semble, et c'est une bonne idée puisque ça fait rêver autant que possible, même avec les moyens restreints dont dispose la série.

Il me semble qu'il arrivait à des épisodes de la période Moffat d'être aussi éclatés, géographiquement et temporellement (le recrutement de l'armée du Docteur en saison 6, ou l'épisode-triple en saison 10 où on voyageait pas mal, surtout dans les deux premiers volets).

Ce sont des saisons que je ne connais pas bien (je n'ai vu la 6 qu'une fois en pointillés, même si je me souviens grosso modo de l'épisode dont tu parles, et je n'ai pas encore vu la 10 en entier). Il m'a semblé que dans la 11 et la 12 cet éclatement géographique revenait plus souvent. Ce qui n'est pas pour me déplaire, tant que le résultat n'est pas décousu.

Zakath Nath a écrit :Depuis la saison précédente, une partie du tournage se fait en Afrique du Sud il me semble, ce qui peut aussi expliquer des paysages plus variés à portée de caméra là où dans les saisons précédentes, c'était plus rare (le tournage du début de la saison 6 aux États-Unis, c'était à l'époque assez exceptionnel, pendant la période Capaldi les îles Canaries ont également servi à plusieurs reprises mais pour des décors très spécifiques). Mais on a fait du chemin depuis l'époque du tournage clandestin à Paris avec Tom Baker :lol:

Merci pour ces explications, je n'étais pas au courant de tout ça, c'est chouette :)

J'ai donc regardé les deux épisodes formant la fin de la saison 12, qui m'ont beaucoup plu. Très orientés "space opera", ils renouent solidement avec les origines du Docteur et la remettent aux prises avec d'anciens ennemis en grande forme :

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La "grande révélation" sur les origines du Docteur m'a paru intéressante. Mais je connais très mal l'ancienne série et je n'ai sans doute pas saisi toutes les références à d'anciens épisodes que contient le

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Il m'a semblé que cette révélation ouvrait des perspectives intéressantes et redonnait un peu de liberté de mouvement à la série en

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En revanche, cela pose bien sûr des questions sur la suite, et notamment sur ce qui va être dit

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Pour être honnête, je ne pensais pas reprendre Doctor Who avec mes dernières déceptions. Et puis ces derniers mois, un manque s'est crée petit à petit au point de me dire : "Ce sera peut-être pas parfait, mais tu peux toujours regarder !" Si bien que j'ai déjà visionné trois épisodes de cette dernière saison et comment dire... c'est pas si mal, au fond ? Je ne peux pas dire que ça rejoint les énormes coups de cœur que j'ai pu avoir pour certaines saisons ou pour certains épisodes, mais c'est plus dynamique que dans mon souvenir. J'ai trouvé les épisodes plus intéressants, même si d'un côté, je trouve qu'on a encore du mal avec les personnages. Ils sont trop nombreux ! Entre les compagnons, les personnages de l'épisode, le docteur... On se demande juste comment on peut les mettre en avant rien qu'un peu pour créer de l'attachement. Concernant le Docteur, je reste malgré tout un peu sur ma fin pour le moment, parce que je trouve qu'il y a un manque de présence et de scènes vraiment mémorables. Mais malgré ces défauts qui ne trouvent pas une franche évolution dans ce début de saison, je suis plus ouverte à l'idée de la regarder telle qu'elle est !

À voir pour la suite ! :)
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin