Tout à fait d'accord, limiter le nombre de chats par personne ne ferait qu'augmenter le nombre de chats errants. La meilleure solution reste la stérilisation pour éviter leur prolifération.
Et bon, quand je regarde les justifications de l'article :
"Il ramène une souris de temps en temps, des fois un rat, mais entre temps il a ramené un petit lièvre, trois petits perdreaux, une petite poule d'eau... Ça n'arrête jamais et ça c'est le problème du chat"
Monsieur le président de la FNC doit avoir un sacré gros chat. Les miens ont déjà ramené des moineaux, à une occasion une mésange, et même un gros loir qui devrait peser au moins 200 grammes. À part ça, ils ramènent des souris. Il y en a des tas en campagne, c'est facile à chasser et ça suffit à satisfaire leurs instincts. Je ne doute pas que les chats sauvages s'attaquent à de plus grosses cibles puisqu'ils chassent pour se nourrir, mais de là à dire que les chats domestiques ont pour principales proies les lièvres et les perdreaux... il affabule.
"Le chat tue bien bien plus d'animaux que les chasseurs, c'est même pas à comparer"
C'est là aussi une demi vérité. Certes un chat tue plus d'animaux qu'un chasseur, mais un chat (domestique en tout cas) tue principalement des souris là où un chasseur va s'attaquer à des perdrix, des lièvres, des chevreuils etc... Si un chat s'attaque à quelque chose de plus gros qu'une souris, ça va généralement être un animal faible et malade, voir un petit séparé de sa mère, là où le chasseur va tuer des reproducteurs en bonne santé.
C'est à cause de ce genre de discours que des chasseurs se sentent dans leur bon droit quand ils abattent ou empoisonnent les chats de leur voisinage. En tant que président de la FNC il est normal que monsieur Schraen défende le point de vue des chasseurs, mais j'aurais aimé plus d'objectivité.
Cela dit tout n'est pas à jeter dans cet article. La dernière partie notamment, qui conseille de ne pas laisser sortir son chat à l'aube et au crépuscule (heures ou de nombreuses espèces d'oiseaux sont particulièrement vulnérables) tombe sous le sens.