4
Ah cool ! je l'avais dans ma wishlist en VO, je vais attendre la sortie aux Forges de Vulcain alors :)
Merci pour la chronique, elle renforce encore l'envie de lecture !

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Bon, on va croire que je suis un fanboy exclusif des Forges de Vulcain, mais pour mon compte, j'avais déjà adoré L'incivilité des fantôme. Je dois donc vous avouer que j'ai adoré Les Abysses plus encore. Plus court, déconcertant au début, mais plus évocateur, percutant. Puissant, même. Franchement, on a sûrement là un-e auteur-e qui a mon sens marque déjà la littérature de l'Imaginaire du XXIè siècle ;)

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Ouh, très, très intéressant. Je guetterai ça en librairie. Et j'irai zyeuter L'Incivilité des fantômes (un beau titre) à côté duquel j'étais passé.

(Pour le genre de l'auteur-e, c'est bizarre que l'éditeur ait opté pour le féminin alors qu'il existe un prénom non-binaire justement... forgé à cet effet : "iel". Il est rare, mais aurait été plus adapté à mes yeux. Enfin, si l'auteur-e a accepté le féminin...)

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Pour information L'Incivilité des fantômes, qui est chez le même éditeur, utilise iel pour une partie des personnages.
Et je le conseille énormément, c'est un magnifique roman. Qui traite de sujets difficiles de manière frontale.

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Tybalt a écrit :Et j'irai zyeuter L'Incivilité des fantômes (un beau titre) à côté duquel j'étais passé.

Il vient de sortir en poche. :)
(Et en passant, l'éditeur parle de "personne" pour parler de Rivers Solomon, je ne crois pas qu'il ait "opté" pour le féminin).

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Je ne l'ai pas encore tout à fait fini, il me reste encore une cinquantaine de pages, mais pour l'instant c'est une vraie déception. J'espère encore voir la petite étincelle apparaître à la fin.

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Je l'ai terminé entre temps et j'ai plutôt bien apprécié la dernière partie, on passe donc de "vraie déception" à "légère déception", mais reste que je m'attendais à une lecture (très) marquante et ça n'a pas été le cas. :)

Pour commencer, j'ai trouvé l'écriture extrêmement redondante. L'intégralité de la première partie se contente de répéter le concept et les conflits internes du personnage principal sur tous les tons, et par la suite encore ce défaut perdure.

Résultat, un roman court qui arrive à avoir des longueurs, un comble. Pour moi, aussi bien l'intrigue (qui tient en trois actions) que la caractérisation des personnages ou même le développement des thématiques de fond sont au niveau de profondeur d'une grosse nouvelle, pas plus. Le propos est certes sensible et important, il y a des moments de grâce et de poésie, des moments émouvants malgré une certaine naïveté. Le tout rassemblé en une cinquantaine de pages m'aurait certainement touchée. Là j'ai trouvé l'ensemble dilué jusqu'à devenir presque creux par moments. Avec en outre des passages qui sonnaient terriblement artificiels, comme si les personnages avaient purement vocation à démontrer quelque chose au lieu de s'incarner.

Bref, le thème est noble et essentiel, l'idée intéressante et poétique, mais l'exécution n'est, à mes yeux, pas au niveau. Même tout le propos central sur le traumatisme générationnel, l'histoire qui forge les peuples, le poids de l'esclavage n'est même pas autant approfondi qu'il l'aurait mérité et reste dans des généralités plutôt faibles comparé à la portée du sujet. Dommage. ^^

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J'ai préféré Les abysses à L'incivilité des fantômes pour ma part, mais sans que ce soit un coup de coeur. Pour un récit aussi court, j'ai mis un peu de temps à le lire, parce que certains passages m'intéressaient moins que d'autres. Il s'en dégage cependant une certaine poésie à laquelle j'ai été sensible.
Memento mori