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Valsirius a écrit :C'est surtout la Marvelisation qui est à l'oeuvre sur cette affiche, qui essaie clairement de vendre la série comme quelque chose de "cool" façon Gardiens de la Galaxie (avec même un personnage qui évoque Groot). Même la tagline "Misfit Together" pourrait marcher pour les Gardiens de la Galaxie.

Là par contre je pense qu'on tient quelque chose

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Foradan a écrit :
Nirnaeth a écrit :dans le livre est une femme mûre et un peu forte.

et qui élève des dragons !

et qui n'a pas sa langue dans sa poche face à Sam ou à Havelock

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J'ai vu le premier épisode et franchement, c'est pas si mal. Clairement, faut faire totalement abstraction de ce qu'on connaît de l'univers, des personnages ou de l'intrigue mais ça on s'en doutait déjà. Mais finalement, la proposition se tient pour le moment dans ce qu'elle essaie de faire : une version punk et queer de l'univers de Pratchett. Les décors sont assez efficaces pour mettre en place cet univers alternatif et les acteurs sont convaincants (j'espère que Vimaire va un peu se calmer dans le surjeu). Je n'ai pas l'impression que ça cherche à faire de l'humour à tout prix, donc ça évite les vannes qui tombent à plat.

On pourrait discuter ad vitam æternam de l'intérêt d'être aussi peu fidèle au matériau d'origine (même s'il y a déjà des adaptations fidèles qui valent plus ou moins le détour) ou de la volonté de rester dans la licence Disque-Monde si c'est pour autant modifier les choses, mais en l'état, l'épisode 1 m'a donné envie de voir la suite.

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C'est moins pire que ce que je craignais, en tout cas ça se regarde... Si on oublie les bouquins parce que sinon, le traitement de certains personnages fait mal (Vimaire - surjeu total de Richard Dormer qui a l'air de croire qu'il joue Jack Sparrow; Sybil qui est vraiment posée comme un personnage de femme d'action séduisante classique
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, Hilaria on passe complètement à côté du propos mais elle a l'air d'avoir une backstory, à voir ce qu'on en tire).

Visuellement je trouve ça assez moche, je n'aime pas du tout le côté trop moderne, c'est à peu près aussi punk qu'une balade touristique à Camden Market et malgré les tags finalement la ville ne fait pas du tout assez sale et répugnante (montrer juste le fleuve aurait été drôlement efficace), ça fait vraiment toc, comme un jean acheté déjà déchiré. Je n'aime pas du tout l'esthétique autour de Veterini (son look et ceux de ses gardes, le bâtiment en béton...).

Cela dit, l'intrigue elle-même n'a pas l'air plus mal qu'une autre et je suis quand même un peu curieuse de voir la suite.

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Tiens, je croyais avoir commenté.
Pas différent que les précédents avis, je reste curieux parce que c'est moins pire que mes craintes, mais c'est quand même...assez moche, oui, je crois c'est l'idée.

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Ouais c'était vraiment affreux comme costume, digne d'une mauvaise adaptation de la Belle et la Bête. Mais sinon, globalement, je continue à suivre ça avec plaisir. J'aime beaucoup l'alchimie entre les membres du Guet, il y a une vraie tendresse pour les personnages.

Ah et le gag avec l'archichancelier et ses injures était vraiment mauvais. C'est vraiment le premier essai d'humour que je trouve très raté. Je préfère limite que la série reste plus sérieuse pour éviter d'autres trucs du genre.

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Épisode 3: je n'avais même pas reconnue Ingrid Oliver dans le rôle de la dirigeante de la Guilde des Assassins.

Sinon, au sujet de ladite guilde, encore une fois niveau décors c'est très aléatoire: autant le côté art-déco/opéra des grandes salles est assez sympa, autant dès qu'on s'en éloigne on se retrouve dans des cagibis d'entreprises comme on en trouve au boulot, ça fait rêver. Et le fait que même si on dit que l'énergie est fournie par la magie (il me semble) tout ce qu'on voit ressemble juste à de l'électricité toute bête (que ce soit l'éclairage ou les guitares dans cet épisode) n'arrange pas les choses (alors qu'un des talents de Pratchett était d'amener des sujets et des objets contemporains de manière détournée et en conservant un aspect archaïque qui ne détonait pas avec le reste).

Par contre je continue de trouver que l'histoire et la petite bande se suivent bien malgré des trucs qui continuent de me faire tiquer.

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Autant je me suis fait aux décors dans les rues d'Ankh-Morpork et dans les locaux du Guet, autant ça devient vraiment compliqué pour d'autres décors intérieurs. Dans l'épisode 3, il y a zéro effort dans la Guilde des Musiciens, on a l'impression de regarder une série dans notre univers contemporain : électricité, architecture, éléments divers (luminaires, instruments de musique, etc.). C'est encore pire dans la maison de retraite de l'épisode 4, qui nous sort complètement de l'univers. Ça manque complètement de cohérence.

Et les maquillages des non-humains sont dignes des mauvais Doctor Who.

Mon intérêt commence à être mis à rude épreuve.

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Pareil avec cet épisode 5 qui est le deuxième d'affilée où je m'ennuie sérieusement et les différents trauma des personnages, bof... Pour ce qui est de la direction artistique, c'est devant cet épisode que j'ai réalisé à quoi ça me faisait penser: à l'adaptation de Shannara où on avait mis l'aspect post-apocalyptique très en avant, au point d'étouffer l'aspect high-fantasy classique bien plus présent dans les bouquins, avec toujours force rappels à notre époque au travers des objets ou des éléments de décors. Là l'univers de base est différent mais on se retrouve avec quelque chose d'un peu similaire et ce n'est pas cet épisode qui arrange les choses.

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Première saison terminée et gros bof, on boucle l'intrigue principale en gardant de la place pour une suite mais au final ça ne m'aura guère convaincue, on reconnait ici et là des morceaux des livres mais finalement sous des dehors qui se veulent punk et cool on se retrouve avec quelque chose de très balisé (recherche d'artefacts, etc.). Et je n'en pouvais plus de Richard Dormer et de ses yeux qui ribouldinguent, je n'ai même pas eu l'impression que le personnage avait évolué entre le début et la fin de la saison.

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Je suis d'accord avec toi. Ça ne raconte finalement pas grand chose au delà de la recherche d'artefacts. Et définitivement, je n'accroche pas à leur univers punk. Encore une fois, il y a des morceaux qui marcheraient presque comme adaptation visuelle infidèle aux romans (je pense aux costumes du Guet et aux décors du commissariat), mais c'est directement suivi par un costume fait avec un K-Way en plastique, de la peinture fluo et trois ampoules. Il y a vraiment un truc dans la construction d'univers qui ne passe pas.
Même avec parfois des incohérences que je n'ai pas bien comprises : le "gag" que Carotte est convaincu d'être un Nain, ce qui surprend le monde puisqu'il est grand, est conservé des romans, mais en fait tous les Nains de la série, y compris Cheery (sa collègue !), sont de taille humaine (mais avec une barbe !). Donc ça n'a plus trop de sens.

J'y allais vraiment sans a priori, prêt à accepter une proposition foncièrement différente de ce à quoi on pouvait s'attendre, mais force est de constater que ça ne marche pas.

S'il y a une suite, ce sera sans moi.