22
J'ai terminé le tome 1 il y a quelques jours et mon bilan est aussi mitigé que celui des autres intervenants.
Au niveau du Worldbuilding c'est assez peu intéressant. Il n'y a rien de vraiment mauvais mais rien ne ressort non plus du lot. Seul point un peu intéressant le fait que les "leachs", a priori les seuls pratiquants de la magie dans cet univers (du moins à cette époque) sont persécutés et massacrés. Pour le reste, ni la géopolitique, ni la religion, ni le bestiaire ne laissent un souvenir particulièrement fort.
Mon constat pour les personnages est assez similaire : des trois gosses, seul Kaden (l'héritier élevé comme un moine du "Blank God") n'est pas un crétin fini et a des réflexions un minimum intéressantes. Valyn rate tout ce qu'il entreprend durant sa formation (mais réussit tout dès que ça compte vraiment) et est con comme un ballet ou myope comme une taupe (ou les deux) et Adare, que l'on voit de toute façon assez peu, se laisse manipuler comme une gamine alors qu'elle est la seule des trois à avoir soi-disant reçu une éducation vraiment politique.
C'est au niveau de l'intrigue qu'on passe de sympathique mais oubliable à médiocre. L'histoire est pleine d'incohérences, de facilités scénaristiques et de maladresses. Juste quelques unes de tête :
Heureusement ça s'emballe un peu dans le dernier quart où Kaden passe également à l'action et sauve quelque peu le récit et son imbécile de frère.
Au niveau du Worldbuilding c'est assez peu intéressant. Il n'y a rien de vraiment mauvais mais rien ne ressort non plus du lot. Seul point un peu intéressant le fait que les "leachs", a priori les seuls pratiquants de la magie dans cet univers (du moins à cette époque) sont persécutés et massacrés. Pour le reste, ni la géopolitique, ni la religion, ni le bestiaire ne laissent un souvenir particulièrement fort.
Mon constat pour les personnages est assez similaire : des trois gosses, seul Kaden (l'héritier élevé comme un moine du "Blank God") n'est pas un crétin fini et a des réflexions un minimum intéressantes. Valyn rate tout ce qu'il entreprend durant sa formation (mais réussit tout dès que ça compte vraiment) et est con comme un ballet ou myope comme une taupe (ou les deux) et Adare, que l'on voit de toute façon assez peu, se laisse manipuler comme une gamine alors qu'elle est la seule des trois à avoir soi-disant reçu une éducation vraiment politique.
C'est au niveau de l'intrigue qu'on passe de sympathique mais oubliable à médiocre. L'histoire est pleine d'incohérences, de facilités scénaristiques et de maladresses. Juste quelques unes de tête :
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Heureusement ça s'emballe un peu dans le dernier quart où Kaden passe également à l'action et sauve quelque peu le récit et son imbécile de frère.
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Ca ne s'est malheureusement pas amélioré avec le tome 2 hormis dans un domaine : le World Building. Pourtant il n'y a pas vraiment de nouveaux éléments mais certains qui semblaient tout à fait gadget dans le premier tome (les anciennes races, les dieux et la magie) prennent ici une toute autre épaisseur et c'est assez intéressant.
Hélas on ne peut pas en dire autant de l'histoire qui est toujours aussi improbable et des personnages principaux qui sont toujours aussi débiles. Même Kaden qui sauvait plus ou moins le tome 1 fait systématiquement les pires choix possibles
Mais il y a aussi de nouveaux problèmes à commencer par la première véritable bataille de la sage. Dans le tome 1, les combats étaient de petite ampleur ce qui permettait de justifier la supériorité des Kettrals vu leur formation. Sauf que là on parle d'une bataille impliquant plusieurs milliers de combattants et malgré tout nous retrouvons la bande à Valyn qui défouraille des Urghuls par centaines en mode gros bills. Ce qui n'a le plus énervé c'est cependant la partie stratégique du combat. Staveley ne s'est absolument pas foulé : la stratégie gagnant de Il Tornja se résume à lancer une série d'ordres incompréhensibles et... tadaaam, c'est gagné ! Vous ne comprenez pas pourquoi ? Mais, mon pauvre ami, c'est parce que vous n'êtes qu'humain alors qu'il est bien plus que cela ! Cette excuse et d'un bidon.
Reste un ou deux thèmes intéressant : "peut-on justifier n'importe quelle horreur si l'ennemi est une race maléfique dénuée d'émotions et dont le seul objectif est l'éradication de la race humaine ?" Et, dans une moindre mesure, "Comment peut-on se retrouver à faire le mal en pensant faire le bien" même si ce deuxième thème est très maladroitement exploité. Je comprends ce qu'à voulu faire Staveley avec les trois enfants de l'empereur qui se retrouvent à être rivaux à cause des informations partielles à leur disposition mais le tout est tellement forcé et maladroit que c'est surtout agaçant. Si un seul des trois arrêtait de se comporter comme un débile pendant une seule page, rien de tout cela ne serait arrivé.
J'ai aussi lu dans la foulée une courte nouvelle montrant le massacre du Monastère (tome 1) du point de vue d'Akiil mais c'est très dispensable sauf à être un grand fan de ce dernier.
Hélas on ne peut pas en dire autant de l'histoire qui est toujours aussi improbable et des personnages principaux qui sont toujours aussi débiles. Même Kaden qui sauvait plus ou moins le tome 1 fait systématiquement les pires choix possibles
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Mais il y a aussi de nouveaux problèmes à commencer par la première véritable bataille de la sage. Dans le tome 1, les combats étaient de petite ampleur ce qui permettait de justifier la supériorité des Kettrals vu leur formation. Sauf que là on parle d'une bataille impliquant plusieurs milliers de combattants et malgré tout nous retrouvons la bande à Valyn qui défouraille des Urghuls par centaines en mode gros bills. Ce qui n'a le plus énervé c'est cependant la partie stratégique du combat. Staveley ne s'est absolument pas foulé : la stratégie gagnant de Il Tornja se résume à lancer une série d'ordres incompréhensibles et... tadaaam, c'est gagné ! Vous ne comprenez pas pourquoi ? Mais, mon pauvre ami, c'est parce que vous n'êtes qu'humain alors qu'il est bien plus que cela ! Cette excuse et d'un bidon.
Reste un ou deux thèmes intéressant : "peut-on justifier n'importe quelle horreur si l'ennemi est une race maléfique dénuée d'émotions et dont le seul objectif est l'éradication de la race humaine ?" Et, dans une moindre mesure, "Comment peut-on se retrouver à faire le mal en pensant faire le bien" même si ce deuxième thème est très maladroitement exploité. Je comprends ce qu'à voulu faire Staveley avec les trois enfants de l'empereur qui se retrouvent à être rivaux à cause des informations partielles à leur disposition mais le tout est tellement forcé et maladroit que c'est surtout agaçant. Si un seul des trois arrêtait de se comporter comme un débile pendant une seule page, rien de tout cela ne serait arrivé.
J'ai aussi lu dans la foulée une courte nouvelle montrant le massacre du Monastère (tome 1) du point de vue d'Akiil mais c'est très dispensable sauf à être un grand fan de ce dernier.
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Sans grande surprise le troisième tome de la trilogie est aussi médiocre que le reste avec des personnages toujours plus stupides et peu crédibles (je ne me suis toujours pas remis de l'impératrice, complètement hystérique, qui jure comme une charretière en plein parlement ...), un scénario qui se repose presque exclusivement sur les deus ex machina et un casting de gros bills tellement étoffé que c'en devient grotesque. Tout le monde a l'air d'être capable de se battre à un contre 50 dans cet univers.
Même le World Building, pourtant le point le plus intéressant jusque là, en prend un coup. Pour le coup ça se discute et c'est assez subjectif mais je trouve les justifications de l'auteur quant aux actions et limitations des dieux extrêmement peu crédibles.
Au rayon invraisemblances, j'invoque aussi les machinations du grand méchant qui, pour résumé,
La fin est extrêmement convenue et le dilemme qui surgit soudain vers la fin du récit ne fait pas illusion une seconde :
Ceci étant dit, si on débranche le cerveau, ce tome est extrêmement nerveux et riche en action et se lit très bien. Si on aime les combats à 3 vs 5000 ça peut plaire j'imagine. Dans le cas contraire, je ne saurais trop vous déconseiller cette série.
Même le World Building, pourtant le point le plus intéressant jusque là, en prend un coup. Pour le coup ça se discute et c'est assez subjectif mais je trouve les justifications de l'auteur quant aux actions et limitations des dieux extrêmement peu crédibles.
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Au rayon invraisemblances, j'invoque aussi les machinations du grand méchant qui, pour résumé,
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La fin est extrêmement convenue et le dilemme qui surgit soudain vers la fin du récit ne fait pas illusion une seconde :
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Ceci étant dit, si on débranche le cerveau, ce tome est extrêmement nerveux et riche en action et se lit très bien. Si on aime les combats à 3 vs 5000 ça peut plaire j'imagine. Dans le cas contraire, je ne saurais trop vous déconseiller cette série.
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Suite et fin de ma découverte de Staveley avec un stand-alone, Skullsworn, et quelques nouvelles dans le même univers.
Skullsworn : On avait découvert les Skullsworns, les prêtres d'Ananshael, dieu de la mort, et accessoirement secte d'assassins, dans la série principale avec le personnage de Pyrre engagée pour assurer la sécurité de Kaden et on retrouve justement cette dernière une dizaine d'années plutôt alors qu'elle est sur le point de débuter son test afin d'obtenir le titre de prêtresse. Ledit test consistant en l'assassinat de 7 personnes (des archétypes en fait) sur une période de 14 jours. Pyrre choisit pour se faire de retourner dans sa ville natale (quelle n'a pourtant pas quitté avec regret) car une de ses victimes doit être quelqu'un dont elle est amoureuse or la seule personne pour qui elle a peut-être (ses doutes sont un des ressorts de l'intrigue) eu des sentiments un jour dans sa vie est justement le gouverneur de ladite ville.
La ville en elle-même est assez intéressante puisqu'il s'agit d'un genre de Venise vietnamienne qui se trouve au coeur d'un delta dans lequel absolument tout ce qui respire essaye de vous tuer. Pyrre est accompagnée, et c'est sans doute l'aspect le plus intéressant du bouquin, par deux assassins confirmés dont le duo de choc vient pimenté les discussions. Leur rôle étant de vérifier qu'elle tue bien les 7 archétypes (une femme enceinte, quelqu'un qui chante, quelqu'un qui donne des noms, quelqu'un qu'elle aime, quelqu'un qui a tort, quelqu'un qui a raison et un tueur) et personne d'autre et de l'éliminer si elle n'y arrive pas ou tue quelqu'un d'autre.
Sans doute parce que les enjeux sont moins dantesques, l'intrigue plus resserrée (au niveau du nombre de points de vue, de la durée et de l'emplacement) et les personnages moins débiles, j'ai assez bien aimé Skullsworn malgré l'ajout de nouvelles incohérences au World Building de l'univers déjà fort bancal de The Chronicles of the Unhewn Throne.
J'ai trouvé le scénario très prédictible et la conclusion sur le lien entre l'amour et la mort complètement surréaliste mais, pour le reste, on a droit à une belle aventure très riche en action avec des personnages nettement plus intéressants que dans les tomes de la série principale et pas mal d'humour. Mon plus gros regret est sans doute qu'on sait très bien que Pyrre a réussi son test puisqu'on sait ce qu'elle est devenue ce qui enlève et bonne partie de la tension dramatique même s'il reste quand même la question de la survie des autres (ses deux surveillants et l'homme qu'elle aime peut-être).
Dead Ox Falls : Une nouvelle assez sympathique qui avait été écrite avant la publication de The Emperor's Blade dans laquelle on suit le père d'un jeune homme qui est porté disparu suite au ravage de son village par un leach, ces magiciens honnis de tous et traqués comme des bêtes. Cette nouvelle pose de manière efficace et dramatique la place de la magie dans cet univers.
Better Than Breath : Encore une nouvelle centrée sur un leach, en l'occurrence une femme qui vit seul avec ses enfants coupée du monde car elle sait que celui-ci ne tolère pas son pouvoir et veut sa mort. On sent venir la fin mais ça reste assez touchant.
The Art of War : Je ne suis pas 100% sûr que ce soit dans le même univers puisque la seule chose qui relie cette nouvelle au reste de l'oeuvre est le nom d'une nation mais elle n'est de toute façon pas très intéressante. On suit les états d'âme du général le plus honoré du pays qui s'est élevé à cette position de par son talent dans l'arène (déjà là j'avais décroché) mais qui a un gros problème : il ne se souvient jamais de ses combats. Tout le monde lui dit qu'il n'est plus lui-même dans ses cas-là et cela le ronge. Mouais...
Skullsworn : On avait découvert les Skullsworns, les prêtres d'Ananshael, dieu de la mort, et accessoirement secte d'assassins, dans la série principale avec le personnage de Pyrre engagée pour assurer la sécurité de Kaden et on retrouve justement cette dernière une dizaine d'années plutôt alors qu'elle est sur le point de débuter son test afin d'obtenir le titre de prêtresse. Ledit test consistant en l'assassinat de 7 personnes (des archétypes en fait) sur une période de 14 jours. Pyrre choisit pour se faire de retourner dans sa ville natale (quelle n'a pourtant pas quitté avec regret) car une de ses victimes doit être quelqu'un dont elle est amoureuse or la seule personne pour qui elle a peut-être (ses doutes sont un des ressorts de l'intrigue) eu des sentiments un jour dans sa vie est justement le gouverneur de ladite ville.
La ville en elle-même est assez intéressante puisqu'il s'agit d'un genre de Venise vietnamienne qui se trouve au coeur d'un delta dans lequel absolument tout ce qui respire essaye de vous tuer. Pyrre est accompagnée, et c'est sans doute l'aspect le plus intéressant du bouquin, par deux assassins confirmés dont le duo de choc vient pimenté les discussions. Leur rôle étant de vérifier qu'elle tue bien les 7 archétypes (une femme enceinte, quelqu'un qui chante, quelqu'un qui donne des noms, quelqu'un qu'elle aime, quelqu'un qui a tort, quelqu'un qui a raison et un tueur) et personne d'autre et de l'éliminer si elle n'y arrive pas ou tue quelqu'un d'autre.
Sans doute parce que les enjeux sont moins dantesques, l'intrigue plus resserrée (au niveau du nombre de points de vue, de la durée et de l'emplacement) et les personnages moins débiles, j'ai assez bien aimé Skullsworn malgré l'ajout de nouvelles incohérences au World Building de l'univers déjà fort bancal de The Chronicles of the Unhewn Throne.
J'ai trouvé le scénario très prédictible et la conclusion sur le lien entre l'amour et la mort complètement surréaliste mais, pour le reste, on a droit à une belle aventure très riche en action avec des personnages nettement plus intéressants que dans les tomes de la série principale et pas mal d'humour. Mon plus gros regret est sans doute qu'on sait très bien que Pyrre a réussi son test puisqu'on sait ce qu'elle est devenue ce qui enlève et bonne partie de la tension dramatique même s'il reste quand même la question de la survie des autres (ses deux surveillants et l'homme qu'elle aime peut-être).
Dead Ox Falls : Une nouvelle assez sympathique qui avait été écrite avant la publication de The Emperor's Blade dans laquelle on suit le père d'un jeune homme qui est porté disparu suite au ravage de son village par un leach, ces magiciens honnis de tous et traqués comme des bêtes. Cette nouvelle pose de manière efficace et dramatique la place de la magie dans cet univers.
Better Than Breath : Encore une nouvelle centrée sur un leach, en l'occurrence une femme qui vit seul avec ses enfants coupée du monde car elle sait que celui-ci ne tolère pas son pouvoir et veut sa mort. On sent venir la fin mais ça reste assez touchant.
The Art of War : Je ne suis pas 100% sûr que ce soit dans le même univers puisque la seule chose qui relie cette nouvelle au reste de l'oeuvre est le nom d'une nation mais elle n'est de toute façon pas très intéressante. On suit les états d'âme du général le plus honoré du pays qui s'est élevé à cette position de par son talent dans l'arène (déjà là j'avais décroché) mais qui a un gros problème : il ne se souvient jamais de ses combats. Tout le monde lui dit qu'il n'est plus lui-même dans ses cas-là et cela le ronge. Mouais...
29
Je suis en train de lire le deuxième tome. Honnêtement, je ne suis pas aussi négatif que ce que je lis, je comprends assez peu la haine envers cette série. Ce n'est pas un "game changer", c'est sûr, mais c'est plutôt bien fichu, et on s'ennuie moins que dans 95% des sagas de fantasy.
Mais bon, j'attends d'en être venir à bout pour un jugement définitif.
Mais bon, j'attends d'en être venir à bout pour un jugement définitif.
32
Bon, j'ai fini ce bouquin (le tome 2, The Providence of Fire).
En fait, au bout du compte, je suis d'accord avec tout ce que Shalmy dit en haut. Les personnages prennent tout le temps des décisions débiles, et l'auteur lui-même semble ne pas y croire, cherchant à expliquer de manière alambiquée leur cheminement psychologique. En revanche, excepté à quelques reprises où le livre m'est tombé des mains...
... ça reste assez haletant et addictif. D'ailleurs, pour Shalmy aussi, vu qu'il semble avoir tout lu de Staveley. Moi, quand un livre m'ennuie, je le finis par principe mais je ne lis pas les autres, c'est du masochisme si on n'en retire aucun plaisir.
J'aime aussi plutôt bien le concept des Csestrims, maintenant encore plus qu'il est développé. C'est depuis le départ la meilleure idée de Staveley. J'ai juste eu un peu de mal avec la fin, où c'était parfois franchement too much.
En fait, au bout du compte, je suis d'accord avec tout ce que Shalmy dit en haut. Les personnages prennent tout le temps des décisions débiles, et l'auteur lui-même semble ne pas y croire, cherchant à expliquer de manière alambiquée leur cheminement psychologique. En revanche, excepté à quelques reprises où le livre m'est tombé des mains...
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... ça reste assez haletant et addictif. D'ailleurs, pour Shalmy aussi, vu qu'il semble avoir tout lu de Staveley. Moi, quand un livre m'ennuie, je le finis par principe mais je ne lis pas les autres, c'est du masochisme si on n'en retire aucun plaisir.
J'aime aussi plutôt bien le concept des Csestrims, maintenant encore plus qu'il est développé. C'est depuis le départ la meilleure idée de Staveley. J'ai juste eu un peu de mal avec la fin, où c'était parfois franchement too much.
Re: The Emperor’s Blades
33Bon, lu le dernier volume, et en fait, c'est nul.
Neuf cent pages de plus de lecture pour confirmer ce que d'autres disaient dès le début : c'est vraiment pas bon.
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Re: The Emperor’s Blades
34Tu auras mis le temps, mais tu as donc bien basculé du Côté Obscur de la Force.


